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Vue intérieure de la baraque, appelée Club des enrôlés, montrant son bel aménagement

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Vue intérieure de la baraque, appelée Club des enrôlés, montrant son bel aménagement
Originaire de Deep River, dans le Connecticut, Philip Frank Lund travailla avant la Première Guerre mondiale comme menuisier à Hartford (Connecticut), Savannah (Géorgie), et Palm Beach (Floride). Suite à l'entrée en guerre des États–Unis, il voulut contribuer à l'effort de guerre, par ses compétences en construction, en rejoignant le Corps du génie de l'armée américaine. Il s'enrôla le 1er octobre 1917 et fut affecté à la Compagnie A du 6e Bataillon du génie. Après une formation à Washington, dans le district de Columbia, en décembre 1917, son unité embarqua pour la France, où elle fut intégrée à la 3e Division du 3e Corps de l'American Expeditionary Force. Durant son service, Lund s'éleva au rang de sergent–chef. En France, il participa à la construction de bâtiments hospitaliers, de casernes et d'autres structures. Il installa également des câbles, bâtit des nids de mitrailleuses, et creusa et renforça des tranchées. Après l'armistice du 11 novembre 1918, Lund servit un temps auprès des forces d'occupation américaines en Allemagne. Le 6e Bataillon du génie rentra aux États–Unis en août 1919 à bord du transport Manchuria. Le cliché présenté ici est extrait de l'album de 100 photographies compilées par Lund pendant son service militaire. Ce dernier est conservé dans les collections du Projet d'histoire des vétérans de l'American Folklife Center à la Bibliothèque du Congrès, qui a pour mission de recueillir, de conserver et de rendre accessibles les récits personnels des anciens combattants américains.

Navire de patrouille de la marine sur le Rhin

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Navire de patrouille de la marine sur le Rhin
Originaire de Deep River, dans le Connecticut, Philip Frank Lund travailla avant la Première Guerre mondiale comme menuisier à Hartford (Connecticut), Savannah (Géorgie), et Palm Beach (Floride). Suite à l'entrée en guerre des États–Unis, il voulut contribuer à l'effort de guerre, par ses compétences en construction, en rejoignant le Corps du génie de l'armée américaine. Il s'enrôla le 1er octobre 1917 et fut affecté à la Compagnie A du 6e Bataillon du génie. Après une formation à Washington, dans le district de Columbia, en décembre 1917, son unité embarqua pour la France, où elle fut intégrée à la 3e Division du 3e Corps de l'American Expeditionary Force. Durant son service, Lund s'éleva au rang de sergent–chef. En France, il participa à la construction de bâtiments hospitaliers, de casernes et d'autres structures. Il installa également des câbles, bâtit des nids de mitrailleuses, et creusa et renforça des tranchées. Après l'armistice du 11 novembre 1918, Lund servit un temps auprès des forces d'occupation américaines en Allemagne. Le 6e Bataillon du génie rentra aux États–Unis en août 1919 à bord du transport Manchuria. Le cliché présenté ici est extrait de l'album de 100 photographies compilées par Lund pendant son service militaire. Ce dernier est conservé dans les collections du Projet d'histoire des vétérans de l'American Folklife Center à la Bibliothèque du Congrès, qui a pour mission de recueillir, de conserver et de rendre accessibles les récits personnels des anciens combattants américains.

Tombe d'Edith Cavell, infirmière britannique fusillée par les Allemands pour espionnage, à Bruxelles (Belgique), en 1917

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Tombe d'Edith Cavell, infirmière britannique fusillée par les Allemands pour espionnage, à Bruxelles (Belgique), en 1917
Originaire de Deep River, dans le Connecticut, Philip Frank Lund travailla avant la Première Guerre mondiale comme menuisier à Hartford (Connecticut), Savannah (Géorgie), et Palm Beach (Floride). Suite à l'entrée en guerre des États–Unis, il voulut contribuer à l'effort de guerre, par ses compétences en construction, en rejoignant le Corps du génie de l'armée américaine. Il s'enrôla le 1er octobre 1917 et fut affecté à la Compagnie A du 6e Bataillon du génie. Après une formation à Washington, dans le district de Columbia, en décembre 1917, son unité embarqua pour la France, où elle fut intégrée à la 3e Division du 3e Corps de l'American Expeditionary Force. Durant son service, Lund s'éleva au rang de sergent–chef. En France, il participa à la construction de bâtiments hospitaliers, de casernes et d'autres structures. Il installa également des câbles, bâtit des nids de mitrailleuses, et creusa et renforça des tranchées. Après l'armistice du 11 novembre 1918, Lund servit un temps auprès des forces d'occupation américaines en Allemagne. Le 6e Bataillon du génie rentra aux États–Unis en août 1919 à bord du transport Manchuria. Le cliché présenté ici est extrait de l'album de 100 photographies compilées par Lund pendant son service militaire. Ce dernier est conservé dans les collections du Projet d'histoire des vétérans de l'American Folklife Center à la Bibliothèque du Congrès, qui a pour mission de recueillir, de conserver et de rendre accessibles les récits personnels des anciens combattants américains.

Défilé de la Victoire à Paris

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Défilé de la Victoire à Paris
Originaire de Deep River, dans le Connecticut, Philip Frank Lund travailla avant la Première Guerre mondiale comme menuisier à Hartford (Connecticut), Savannah (Géorgie), et Palm Beach (Floride). Suite à l'entrée en guerre des États–Unis, il voulut contribuer à l'effort de guerre, par ses compétences en construction, en rejoignant le Corps du génie de l'armée américaine. Il s'enrôla le 1er octobre 1917 et fut affecté à la Compagnie A du 6e Bataillon du génie. Après une formation à Washington, dans le district de Columbia, en décembre 1917, son unité embarqua pour la France, où elle fut intégrée à la 3e Division du 3e Corps de l'American Expeditionary Force. Durant son service, Lund s'éleva au rang de sergent–chef. En France, il participa à la construction de bâtiments hospitaliers, de casernes et d'autres structures. Il installa également des câbles, bâtit des nids de mitrailleuses, et creusa et renforça des tranchées. Après l'armistice du 11 novembre 1918, Lund servit un temps auprès des forces d'occupation américaines en Allemagne. Le 6e Bataillon du génie rentra aux États–Unis en août 1919 à bord du transport Manchuria. Le cliché présenté ici est extrait de l'album de 100 photographies compilées par Lund pendant son service militaire. Ce dernier est conservé dans les collections du Projet d'histoire des vétérans de l'American Folklife Center à la Bibliothèque du Congrès, qui a pour mission de recueillir, de conserver et de rendre accessibles les récits personnels des anciens combattants américains.

Sixième Bataillon du génie construisant un pont sur le Rhin, à Hönningen, à l'aide de matériel saisi à l'école allemande de ponton

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Sixième Bataillon du génie construisant un pont sur le Rhin, à Hönningen, à l'aide de matériel saisi à l'école allemande de ponton
Originaire de Deep River, dans le Connecticut, Philip Frank Lund travailla avant la Première Guerre mondiale comme menuisier à Hartford (Connecticut), Savannah (Géorgie), et Palm Beach (Floride). Suite à l'entrée en guerre des États–Unis, il voulut contribuer à l'effort de guerre, par ses compétences en construction, en rejoignant le Corps du génie de l'armée américaine. Il s'enrôla le 1er octobre 1917 et fut affecté à la Compagnie A du 6e Bataillon du génie. Après une formation à Washington, dans le district de Columbia, en décembre 1917, son unité embarqua pour la France, où elle fut intégrée à la 3e Division du 3e Corps de l'American Expeditionary Force. Durant son service, Lund s'éleva au rang de sergent–chef. En France, il participa à la construction de bâtiments hospitaliers, de casernes et d'autres structures. Il installa également des câbles, bâtit des nids de mitrailleuses, et creusa et renforça des tranchées. Après l'armistice du 11 novembre 1918, Lund servit un temps auprès des forces d'occupation américaines en Allemagne. Le 6e Bataillon du génie rentra aux États–Unis en août 1919 à bord du transport Manchuria. Le cliché présenté ici est extrait de l'album de 100 photographies compilées par Lund pendant son service militaire. Ce dernier est conservé dans les collections du Projet d'histoire des vétérans de l'American Folklife Center à la Bibliothèque du Congrès, qui a pour mission de recueillir, de conserver et de rendre accessibles les récits personnels des anciens combattants américains.

Fanfare du 6e Bataillon du génie embarquant sur le « Manchuria », à Brest, pour le retour aux États–Unis

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Fanfare du 6e Bataillon du génie embarquant sur le « Manchuria », à Brest, pour le retour aux États–Unis
Originaire de Deep River, dans le Connecticut, Philip Frank Lund travailla avant la Première Guerre mondiale comme menuisier à Hartford (Connecticut), Savannah (Géorgie), et Palm Beach (Floride). Suite à l'entrée en guerre des États–Unis, il voulut contribuer à l'effort de guerre, par ses compétences en construction, en rejoignant le Corps du génie de l'armée américaine. Il s'enrôla le 1er octobre 1917 et fut affecté à la Compagnie A du 6e Bataillon du génie. Après une formation à Washington, dans le district de Columbia, en décembre 1917, son unité embarqua pour la France, où elle fut intégrée à la 3e Division du 3e Corps de l'American Expeditionary Force. Durant son service, Lund s'éleva au rang de sergent–chef. En France, il participa à la construction de bâtiments hospitaliers, de casernes et d'autres structures. Il installa également des câbles, bâtit des nids de mitrailleuses, et creusa et renforça des tranchées. Après l'armistice du 11 novembre 1918, Lund servit un temps auprès des forces d'occupation américaines en Allemagne. Le 6e Bataillon du génie rentra aux États–Unis en août 1919 à bord du transport Manchuria. Le cliché présenté ici est extrait de l'album de 100 photographies compilées par Lund pendant son service militaire. Ce dernier est conservé dans les collections du Projet d'histoire des vétérans de l'American Folklife Center à la Bibliothèque du Congrès, qui a pour mission de recueillir, de conserver et de rendre accessibles les récits personnels des anciens combattants américains.

Bréviaire selon la curie romaine

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Bréviaire selon la curie romaine
Ce manuscrit, Breviarium secundum Romanae Curiae (Bréviaire selon la curie romaine), est l'un des plus importants et des plus représentatifs du style de miniature de Ferrare, de la fin de la période, avec des influences des écoles flamande et lombarde. Composé de 11 feuillets, il est somptueusement décoré et enluminé. L'ouvrage fut copié sur du parchemin très fin, en écriture gothique, sur deux colonnes par Andrea delle Vieze (également dalla Vieze ou Veze) vers 1502–1504. Il comporte 247 lettrines caractéristiques de l'école de Ferrare, 31 en couleur et 171 à la feuille d'or et à l'encre bleue et verte. Les enluminures sont de Matteo da Milano, Tommaso da Modena et de Cesare delle Vieze (fils d'Andrea). Le bréviaire fut commandé par et appartint à Hercule Ier d'Este, duc de Ferrare, de Modène et de Reggio (règne : 1471–1505). Les décorations sont cohérentes avec le contenu du manuscrit, mais le cadre montre également des armoiries et des emblèmes chers à Hercule et qui reflétaient son programme politique et religieux. Pour cette même raison, le fils d'Hercule, Alphonse Ier, voulut que son nom figurât sur le bréviaire après la mort de son père, non seulement pour indiquer l'appartenance, mais aussi pour témoigner du prestige durable de leur lignée. Alphonse fit superposer ses emblèmes sur les anciens, désormais visibles au verso des feuilles de parchemin. Le codex fut conservé à la bibliothèque Estense jusqu'en 1859, lorsque François V d'Este quitta Modène, à l'arrivée de l'armée piémontaise, et se réfugia à Vienne. Après la chute de l'Empire austro–hongrois en 1918, le dernier héritier de la famille d'Este, Charles Ier de Habsbourg, emporta le codex avec lui en exil. En 1939, le bréviaire fut rendu à l'État italien et à la bibliothèque Estense.

Description de la sphère céleste et des planètes

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Description de la sphère céleste et des planètes
Spherae coelestis et planetarum descriptio (Description de la sphère céleste et des planètes) est le manuscrit astrologique le plus célèbre de la Renaissance. Il est composé de 15 miniatures pleine page montrant les sept planètes, avec leurs constellations et des représentations de leur influence sur les activités humaines. Des textes rimés, en écriture gothique, accompagnent les miniatures et servent de légendes. Il est difficile d'identifier le créateur des enluminures, mais les critiques soulignent les ressemblances avec le travail de l'artiste milanais Cristoforo De Predis (1440–1486). Le style du manuscrit et ses illustrations de paysages indiquent clairement qu'il fut produit par un atelier de la région lombarde. Si les sources astrologiques de l'ouvrage demeurent en partie incertaines, il ne fait aucun doute que l'enlumineur connaissait Tractatus de Sphaera (Traité sur la sphère) de Joannes de Sacrobosco (également appelé John of Holywood, 1195–1256 env.), astronome et mathématicien d'origine anglaise. La présence des armoiries des familles Sforza et Visconti suggèrent que le manuscrit arriva dans les collections de la bibliothèque Estense comme élément de la dot d'Anna Sforza (1476–1497), fille de Galéas Marie, duc de Milan, qui épousa en 1491 Alphonse Ier d'Este, duc de Ferrare, de Modène et de Reggio. Cette édition est un fac–similé, réalisé à Modène en 1995, de l'œuvre originale.

Trésor mexicain

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Trésor mexicain
Le livre présenté ici est un exemplaire de l'ouvrage communément appelé le Tesoro Messicano (Trésor mexicain). Officiellement intitulé Rerum medicarum Novae Hispaniae thesaurus, seu, Plantarum animalium mineralium Mexicanorum historia (Inventaire des éléments médicaux de la Nouvelle–Espagne, ou Histoire des plantes, des animaux et des minéraux mexicains), il est également connu sous le nom « d'Esemplare Cesiano » pour ses abondantes annotations écrites de la main de Federico Cesi (1585–1630), naturaliste italien et fondateur de l'Académie des Lyncéens, à Rome. Le Tesoro est une œuvre complexe : les événements qui aboutirent à sa publication en 1651 remontent à 1570, lorsque le roi Philippe II d'Espagne nomma son médecin de la cour Francisco Hernández médecin en chef des Indes. Philippe envoya Hernández au Mexique pour étudier l'environnement naturel du Nouveau Monde, en portant une attention particulière aux applications médicales de ses plantes encore inconnues. Hernández rentra sept ans plus tard, mais son manuscrit, une vaste compilation de noms inintelligibles accompagnée de dessins de plantes et d'animaux obscurs, ne satisfit pas le roi. Philippe chargea finalement Leonardo Recchi de rédiger un texte correspondant davantage à son idée d'origine, à savoir une liste de plantes et de leurs utilisations médicales. En 1610, le manuscrit de Recchi arriva entre les mains de Cesi, qui entreprit d'achever l'ouvrage et de le faire imprimer. Cesi demanda à Johannes Faber, Fabio Colonna et Joannes Terentius de composer le commentaire et l'exégèse, et à Francesco Stelluti de compiler les index. Le volume comporte quatre privilèges d'impression datant de 1623 à 1627 : Privilegium Summi Pontificis (du pape Urbain VIII), Privilegium Imperatoris (de l'empereur du Saint Empire romain Ferdinand II), Privilegium Regis Galliae (du roi Louis XIII de France) et Privilegium Magni Ducis Etruriae (de Ferdinand II de Médicis, duc de Toscane). Il inclut également une dédicace dédiée à Philippe IV datée de 1650 et l'imprimatur de 1651. L'année 1649, qui est incorrecte, figure sur la page de titre, gravée par Johann Friedrich Greuter. Le volume imprimé est le résultat d'un assemblage assez désordonné de différentes parties imprimées à divers moments, puis réunies par Vitale Mascardi, qui utilisa les documents à sa disposition, notamment des parties imprimées du vivant de Cesi et quelques–unes produites seulement après sa mort. La première partie du Tesoro compte dix livres. Le livre I, Prolegomena (Avant–propos), explique la méthodologie adoptée par Recchi lors de son traitement du texte de Hernández. Les livres II à VIII décrivent les plantes, et le livre IX les animaux. Le livre X aborde les minéraux. Dans la seconde partie du Tesoro (pages 465–840), Johannes Faber décrit en détail les animaux du Mexique. La troisième partie (pages 841–899) contient Annotationes et Additiones (Notes et addenda), de Fabio Colonna. L'ouvrage se termine par 20 tables, appelées Tabulae Phytosophicae (Tables botaniques), produites par Cesi. Bien que Cesi n'ait pas fini la compilation des Tabulae Phytosophicae, ces tables semblent complètes dans l'exemplaire présenté ici. Les annotations de Cesi sont de brefs renvois, placés sous les titres et très souvent à proximité de figures de fleurs ou de plantes, ou des notes marginales complexes dans les bordures extérieures des pages. Ses notes identifient les plantes et, le cas échéant, proposent de nouveaux noms. L'ouvrage est un recueil monumental du XVIIe siècle sur la botanique, la zoologie et la minéralogie du Nouveau Monde, fruit d'une coopération s'étendant sur de nombreuses décennies entre scientifiques et voyageurs.

Atlas portulan de Battista Agnese

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Atlas portulan de Battista Agnese
Cet atlas portulan est attribué à Battista Agnese (1514–1564), un des cartographes les plus importants de la Renaissance italienne. Né à Gênes, Agnese fut actif à Venise de 1536 jusqu'à sa mort. Il dirigea vraisemblablement une imprimerie à part entière, où ses cartes étaient réalisées. Il produisit approximativement 100 atlas manuscrits, dont plus de 70 existent encore aujourd'hui, portant sa signature ou attribués à son atelier. Ses atlas, qui sont considérés comme des œuvres d'art pour leur grande qualité et leur beauté, sont en majorité des atlas portulans, ou nautiques. Imprimés sur vélin, ils étaient plutôt destinés aux dirigeants de haut rang et aux commerçants prospères qu'à une utilisation en mer. L'atlas présenté ici contient des tables de déclinaison, une sphère armillaire et la roue zodiacale. Il inclut également des cartes montrant les côtes est et ouest de l'Amérique du Nord, l'océan Atlantique et la zone à l'ouest de l'Arabie jusqu'à la côte est, au tracé spéculatif, de l'Amérique du Sud, la région de l'Afrique à l'Asie du Sud–Est, l'Europe occidentale, l'Espagne et l'Afrique du Nord, la Méditerranée (plusieurs cartes), la mer Noire, et la région de la Grèce et de la Turquie actuelle. Comme dans la plupart des atlas d'Agnese, l'ouvrage comporte une mappa mundi ovale avec des chérubins qui soufflent les vents, sur des nuages bleus et dorés, qui représentent les 12 points du vent desquels découlent les points cardinaux modernes. Ce manuscrit fut réalisé pour le cardinal Guido Ascanio Sforza di Santa Fiora (1518–1564), dont les armoiries figurent au recto du feuillet 1. Un petit compas recouvert d'un disque de verre incrusté dans la garde collée décore la reliure. L'utilisation de la projection ovale, avec des parallèles équidistants, pour représenter le monde connu fut généralisée plus tard, principalement grâce à l'astronome, ingénieur et cartographe piémontais Giacomo Gastaldi (1500–1565 env.) et au cartographe flamand Gérard Mercator (1512–1594). L'atlas appartint à Victor–Emmanuel II, roi de Sardaigne de 1849 à 1861 et premier roi de l'Italie unifiée de 1861 à sa mort en 1878.

Codex sur le vol des oiseaux

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Codex sur le vol des oiseaux
Outre ses chefs–d'œuvre de l'art de la Renaissance, Léonard de Vinci (1452–1519) était féru de technologie. Il conçut des plans d'inventions, dont certaines avaient des utilisations militaires potentielles, notamment un prototype de char blindé et un équipement de plongée en eau profonde. Parmi les nombreux sujets que Léonard de Vinci étudia, la possibilité d'un vol mécanique humain le fascinait particulièrement. Il produisit plus de 35 000 mots et 500 esquisses ayant trait aux machines volantes (il imagina un planeur et un hélicoptère), à la nature de l'air et au vol des oiseaux. DansCodice sul volo degli uccelli (Codex sur le vol des oiseaux), écrit en 1505–1506, Léonard de Vinci met en évidence plusieurs concepts et observations qui allaient servir au développement réussi d'un avion au début du XXe siècle. Le codex illustre sa maîtrise extraordinaire d'un vaste éventail de connaissances, de théories et d'idées dans les domaines de l'art et de la science. Les dessins à la plume et à l'encre reflètent sa capacité d'analyse d'un grand nombre de thèmes, entre autres le fonctionnement des mécanismes, les principes du moulage des médailles, la gravité, les effets du vent et des courants sur le vol, la fonction des plumes, la pression sur l'air exercée par les mouvements d'ailes, l'action de la queue d'un oiseau. En outre, le carnet présenté ici contient des croquis architecturaux, des schémas et des plans de machines. La majeure partie de ses 37 pages sont toutefois remplies de notes et de dessins détaillés de la main de Léonard de Vinci. Il y analyse également comment les oiseaux gardent leur équilibre, se déplacent, s'orientent, plongent et s'élèvent dans les airs. Cette analyse est rédigée en écriture spéculaire, caractéristique de Léonard de Vinci, dans laquelle le texte est écrit de droite à gauche et où les lettres sont inversées sur elles–mêmes. Giorgio Vasari écrivit à propos des notes de Léonard de Vinci que « celui qui ne s'est pas entraîné à les lire ne peut pas les comprendre, puisqu'elles ne peuvent pas être lues, excepté à l'aide d'un miroir ». Le début de l'histoire moderne de ce manuscrit est complexe. Cinq feuillets furent retirés du codex et vendus à Londres au milieu du XIXe siècle. Les héritiers de Giacomo Manzoni di Lugo acquirent la majeure partie du codex en 1867 et le vendirent à Teodoro Sabachnikoff, érudit russe de la Renaissance, à qui appartint également un des feuillets de la vente de Londres. En 1892, année où il acheta le feuillet en question, Sabachnikoff publia la première édition imprimée du codex, dans laquelle le feuillet 18 (celui qu'il acquit à Londres) fut ajouté sous forme d'annexe. Cette édition n'incluait pas les quatre autres feuillets qui avaient été détachés et vendus à différents acheteurs. Le 31 décembre 1893, Sabachnikoff remit l'ouvrage à la reine Marguerite d'Italie, qui à son tour le transmit à la bibliothèque royale de Turin. Le feuillet 17 fut ajouté au codex en 1913. Enrico Fatio, collectionneur de Genève, acheta les trois derniers feuillets (1, 2 et 10), puis les offrit plusieurs années plus tard au roi Victor–Emmanuel II, permettant de les rattacher au reste de l'ouvrage. Le codex fut relié en 1967. Il demeura, non catalogué, dans un coffre–fort jusqu'en février 1970, lorsqu'il obtint la marque de classe Varia 95, autrefois attribuée à un livre d'heures enluminé, constaté manquant au cours d'une inspection en 1936. Le codex fut exposé au musée national de l'air et de l'espace de la Smithsonian Institution à Washington, dans le district de Columbia, en 2013.

Livre d'heures

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Livre d'heures
Ce livre d'heures du XVe siècle appartint à Victor–Emmanuel II, roi de Sardaigne de 1849 à 1861 et premier roi de l'Italie unifiée de 1861 à sa mort en 1878. Selon l'érudit Robert Amiet, le manuscrit est, du point de vue liturgique, une œuvre composite réalisée par un copiste qui avait diverses versions de livres d'heures à sa disposition. Le calendrier quotidien est clairement d'origine parisienne, tandis que les litanies, les heures de la Vierge et les heures des défunts sont inspirées par les manuscrits enluminés produits à l'abbaye Notre–Dame de Cîteaux. Le volume fut créé pour une famille bourguignonne noble, celle de Guillaume de Trestondans (mort en 1475), dont les armoiries figurent dans la marge inférieure au recto du feuillet 29. Les armoiries de la famille de l'épouse de Guillaume, Marie de Baissey, sont visibles au verso du feuillet 82, tandis que celles de sa mère, Henriette de Saint–Seine, apparaissent au verso du feuillet 166. Cette œuvre contient deux devises, vraisemblablement associées à la famille Trestondans : « Plus penser que dire », au verso du feuillet 21 et au recto du feuillet 23, ainsi que « Toujours je danse », au recto du feuillet 34. Le manuscrit fut acquis par la bibliothèque royale de Turin en 1843 pour 700 lires, comme en témoigne l'ébauche d'une lettre, conservée dans les archives Promis de la bibliothèque, de Domenico Promis adressée à Charles–Albert Ier (1798–1849), roi de Sardaigne, duc de Savoie et père de Victor–Emmanuel II, concernant une proposition de vente du livre à la bibliothèque royale.

Codex Amiatinus

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Codex Amiatinus
Le Codex Amiatinus est le plus ancien manuscrit de la Bible complète en latin (Vulgate), existant encore aujourd'hui. Considéré comme la copie la plus exacte de la traduction originale de saint Jérôme, le codex servit dans la révision de la Vulgate par le pape Sixte V, entreprise de 1585 à 1590. Le manuscrit, conservé à la Bibliothèque Laurentienne des Médicis à Florence, est l'un des plus importants du monde. Dans son ouvrage Histoire ecclésiastique de l'Angleterre, l'érudit et historien anglais Bède le Vénérable (673–735) indique que le moine bénédictin Ceolfrid (642–716), abbé de Wearmouth et de Jarrow, également professeur de Bède, commanda trois grandes bibles au scriptorium de l'abbaye de Wearmouth–Jarrow. Deux d'entre elles furent placées dans les églises jumelles de Wearmouth et de Jarrow, tandis que la troisième était un présent pour le pape. Les bibles furent copiées à partir du Codex Grandior, du VIe siècle, aujourd'hui disparu. Des trois textes, seul l'exemplaire qui fut plus tard appelé Codex Amiatinus est parvenu jusqu'à nous. Exécuté par sept scribes, le manuscrit fut offert au pape Grégoire II par les compagnons de voyage de Ceolfrid, qui mourut sur la route de Rome en 716. Il fut conservé pendant des siècles à l'abbaye San Salvatore, sur le mont Amiata, en Toscane, puis il arriva dans les collections de la Bibliothèque Laurentienne en 1782, après la suppression des ordres religieux par Pierre–Léopold Ier, grand–duc de Toscane (règne : 1765–1790). Le codex contient deux enluminures majeures, un portrait d'Esdras, prophète de l'Ancien Testament, et une représentation du Christ en majesté. Dans la première, Esdras, assis devant une armoire ouverte contenant une bible en neuf volumes, écrit dans un manuscrit posé sur ses genoux. Cette enluminure compte parmi les images les plus anciennes du monde occidental montrant une bibliothèque et les reliures de livres. Le codex comporte également un plan de deux pages du Tabernacle du Temple de Jérusalem. On a longtemps pensé que le manuscrit était d'origine italo–byzantine plutôt qu'anglaise, en raison de ses nombreuses influences byzantines, notamment dans les enluminures. La grande taille du codex constitue l'une de ses caractéristiques distinctives. Il est composé de 1030 feuillets mesurant 505 millimètres de haut sur 340 millimètres de large. Une peau de veau toute entière fut requise pour produire chaque bifeuillet.

Cas collectés d'injustices réparées

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Cas collectés d'injustices réparées
Xi yuan lu (Cas collectés d'injustices réparées) est une compilation réalisée par Song Ci des Song du Sud. Il s'agit du tout premier ouvrage de médecine légale traitée de façon méthodologique, avec un résumé des avancées de cette science avant et pendant la dynastie Song. Song Ci (1186‒1249), de son prénom social Huifu, natif de Jianyang (dans l'actuelle province du Fujian), reçut son diplôme de jinshi au cours de la dixième année (1217) de l'ère Jiading. Il exerça en tant que commissaire judiciaire provincial chargé des affaires pénales et pénitentiaires dans le Guangdong, puis dans le Jiangxi, le Guangxi et le Hunan . Il rassembla une vaste collection de Nei shu lu et de travaux antérieurs, s'inspira de sa propre expérience en la matière et composa cet ouvrage. Les premières pages de celui‑ci sont consacrées au décret impérial relatif à l'inspection des corps et des blessures, suivi d'une introduction aux procédures d'investigation et de notes sur les difficultés rencontrées lors des enquêtes. Les chapitres suivants portent sur des examens postmortem (autopsies initiales ou deuxièmes autopsies), sur l'observation des os et sur l'identification, de par l'apparence des cadavres, de différentes causes de décès, ainsi que sur des traitements d'urgence à appliquer en cas d'intoxication. L'ouvrage contient également des explications détaillées et illustrées concernant diverses façons d'entraîner la mort comme le suicide ou le meurtre, les causes naturelles étant elles aussi répertoriées. Certains chapitres traitent, entre autres, de moyens de réanimer les victimes de pendaison, de l'utilisation d'attelles lors de fractures, de la technique qui permet de repérer des blessures en plein soleil à l'aide d'une ombrelle, de celle qui consiste à enfoncer une aiguille d'argent pour déceler des traces de poison, le tout fondé sur des connaissances scientifiques. La première édition de cet ouvrage, datée de la septième année (1247) de l'ère Chunyou de l'empereur Lizong des Song du Sud, n'existe plus. L'édition imprimée la plus ancienne que l'on puisse trouver de nos jours date de la dynastie Yuan et se trouve à la bibliothèque de l'université de Pékin. L'exemplaire présenté ici est une édition Ming en deux volumes tiré de la série Ge zhi cong shu (Recueil de travaux allant au cœur du savoir pour l'approfondir) publiée par Hu Wenhuan, érudit ayant vécu à la fin de la période Ming. L'édition Yuan et l'édition Ming possèdent la même unité et la même cohérence de rédaction, mais elles présentent toutes les deux des omissions et des erreurs ; de plus, la numérotation des juan a été modifiée. Le bibliophile Qing Huang Pilie compara cet ouvrage à l'exemplaire Yuan qu'il avait dans sa collection et y ajouta une postface dans laquelle il répertorie les différences existant entre ces deux éditions. Il existe également un juan supplémentaire au début de l'exemplaire Ming intitulé Ti shi (Style littéraire) prenant en compte les années des ères Dade et Yanyou (de la fin du XIIIe au début du XIVe siècles) de la dynastie Yuan, juan qui n'est donc pas de la main de Song Ci. Cette œuvre a été traduite dans de nombreuses langues dont l'anglais, le français, le néerlandais, l'allemand, le russe, le japonais et le coréen, et a joué un rôle dans le développement de la médecine légale dans beaucoup de pays.

Collection de sceaux de la résidence de Chengqing

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Collection de sceaux de la résidence de Chengqing
Cheng qing guan yin pu (collection de sceaux de la résidence de Chengqing) est une édition Ming imprimée de la collection de sceaux de Zhang Hao. La résidence de Chengqing était le nom de l'atelier appartenant à Zhang. De son autre prénom Su, de ses prénoms sociaux Gumin et Yiling et de ses prénoms lettrés Zhanggong et Pingling Jushi, Zhang naquit à Taicang, dans le Jiangsu. Très tôt, il eut l'occasion d'entrer en possession d'une prestigieuse collection d'environ 100 sceaux de métal et de jade. Il commença à rechercher et à faire l'acquisition de sceaux réalisés par de célèbres graveurs de son époque, il en fit faire des impressions, puis entreprit de créer cette compilation. Lors de la 45e année (1617) du règne de Wanli, il acheva Cheng qing guan yin pu, constitué du corps de l'ouvrage et d'un supplément en quatre volumes. Le corps comprend 480 impressions de sceaux réalisés par 22 artisans dont Wen Peng, He Zhen, Su Yi et Li Liufang. Des sceaux en or, en argent, en cuivre, en ambre, en agate, en jade et en cristal y sont présentés, en plus des sceaux en pierre. Sous chaque impression, Zhang inscrivit le texte porté par le sceau, le matériau dans lequel celui‑ci était réalisé, et le nom du fabricant. Il s'agit de la première collection de sceaux qui rassemble les créations des artisans qui les produisaient, ce qui rendit possible la transmission de connaissances relatives aux œuvres d'artisans renommés et préserva d'importantes preuves matérielles pour l'étude des styles de fabrication de sceaux des lettrés de la période Ming.

Hauts fonctionnaires offrant des sacrifices, Pékin, première année de la République

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Hauts fonctionnaires offrant des sacrifices, Pékin, première année de la République
Beijing min guo chu nian gao ji guan yuan ji si (hauts fonctionnaires offrant des sacrifices, Pékin, première année de la république) est une collection de photographies réalisées par Puyiya (nom chinois de Georges Bouillard, 1862‒1930), ingénieur à l'Institut National des Métiers d'Art. Né en France, Bouillard se rendit en Chine en 1898 pour occuper le poste d'ingénieur en chef sur le tronçon nord du chemin de fer allant de Pékin à Hankou. Il éprouvait un grand intérêt pour la sinologie et s'adonnait à la photographie pendant ses loisirs, Pékin étant l'un de ses sujets de prédilection, ainsi que les alentours de la ligne Pékin–Hankou. Après sa mort, son épouse Zhu Derong fit don de sa vaste collection de cartes, d'études topographiques, de graphiques et de photographies à la Bibliothèque nationale de Pékin (ancien nom de la Bibliothèque nationale de Chine). Les Chinois commencèrent à offrir des sacrifices à Confucius dès 478 av. J.-C., soit l'année ayant suivi sa mort. Après que Xuanzong (qui régna de 712 à 756), de la dynastie des Tang, lui eut octroyé le titre de Wen xuan wang (roi des manifestations de la culture), ce type de cérémonie prit de plus en plus d'ampleur. Les cérémonies d'offrandes de sacrifices se tenaient au temple confucéen de Qufu, lieu de naissance de Confucius, et dans des écoles un peu partout. Sous le règne de Dade (1297‒1307) de la dynastie Yuan, un temple confucéen fut construit à Pékin. Celui‑ci devint le site d'offrandes sacrificielles à Confucius durant les dynasties Yuan, Ming, and Qing. Pendant les premières années de la République, le professeur Cai Yuanpei (1868‒1940) estima que le culte de Confucius était dépassé. Cependant, en 1914, Yuan Shikai publia un décret qui rétablit cette tradition, stipulant que le gouvernement central comme les autorités locales devaient organiser chaque année une cérémonie pour célébrer Confucius le jour de sa naissance. Le document présenté ici est un ensemble de 25 photographies prises par Bouillard montrant des scènes de l'une de ces cérémonies au temple confucéen de Pékin dans les premières années de la République. Ces photographies montrent des fonctionnaires en robes brodées de fleurs qui, aidés de leurs serviteurs, animent les diverses cérémonies avec de la musique, des chants, des danses et des rites au milieu de vapeurs d'encens s'échappant d'objets réservés aux sacrifices. Les fonctionnaires s'agenouillaient trois fois et se prosternaient à neuf reprises.

Saddharma Pundarīka Sūtra du Tripitaka de Sixi

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Saddharma Pundarīka Sūtra du Tripitaka de Sixi
Après avoir reçu l'illumination, Gautama Bouddha, le bouddha, prodigua un enseignement mystique en prenant diverses formes terrestres. Cette édition deSaddharma Pundarīka Sūtra (Sūtra du lotus) est une traduction de Kumārajīva du Qin postérieur (384–417) qui contient les enseignements que Shakyamuni (Gautama Bouddha) dispensa à la fin de sa vie au pic des Vautours près de Rajagaha (aujourd'hui Rājgīr, en Inde). Il s'agit de l'un des premiers sūtras Mahāyāna. Sixi zang. Miao fa lian hua jing (Saddharma Pundarīka Sūtra du Tripitaka de Sixi) fut imprimé sous les Song du Sud (1127‒1279). Dans le titre, Miao fa signifie enseignements mystiques suprêmes et lian hua (le lotus) est une métaphore pour la pureté. Cet ouvrage fut imprimé à titre privé et existe en deux éditions. L'impression de la première, intitulée Tripitaka de Yuanjue, Tripitaka du monastère de Sixi Yuanjue, à Huzhou, Édition de Huzhou, Tripitaka de Sixi Yuanjue ou Premier Tripitaka de Sixi, fut financée par Wang Yongcong, de Huzhou, par sa famille et par des appels aux dons émanant des monastères de Daci et Yuanjue. Cette impression débuta la dernière année du règne des Song du Nord (1127) et fut achevée la deuxième année (1132) de l'ère Shaoxing des Song du Sud. Elle était composée de 1 435 sūtras en 5 480 juan placés dans 548 étuis numérotés avec des caractères tirés du Qian zi wen (Essai des mille caractères) allant de tianà he. Ce sont les juan numérotés de 1 à 7 qui sont présentés ici. L'autre édition, intitulée Tripitaka de Zifu , Tripitaka du monastère de Sixi Fabao Zifu, dans la préfecture d'Anji, Tripitaka de Sixi Zifu ou Second Tripitaka de Sixi fut imprimé au monastère de Zifu, dans la préfecture d'Anji (aujourd'hui Wuxing, dans le Zhejiang). L'impression de cette édition commença après la publication duPremier Tripitaka de Sixi et fut achevée la deuxième année (1175) de l'ère Chunxi des Song du Sud. Cette seconde édition rassemblait 1 459 sūtras en 5 940 juan placés dans 599 étuis numérotés avec des caractères tirés du Qian zi wen allant de tianà zui, et avait le même format que la précédente. Certains érudits la considèrent comme une édition enrichie du Tripitaka de Yuanjue au motif que Huzhou allait par la suite devenir la préfecture d'Anji et que le monastère de Sixi Yuanjue serait rebaptisé « monastère de Fabao Zifu ». Le contenu des 548 premiers étuis sont absolument identiques pour les deux éditions. L'ajout réalisé par les moines de Zifu commence à l'étui marqué du caractère ji et se prolonge jusqu'au dernier.

Écrits sur le thé

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Écrits sur le thé
Cha lu (écrits sur le thé) est une compilation de Cai Xiang, qui vécut sous la dynastie Song au milieu du XIe siècle. Le document présenté ici est un fac‑similé réalisé à la main à Shugutang, la bibliothèque privée du collectionneur Qian Zeng (1629‒1701), qui vécut au début de la période Qing. La demeure ancestrale de Cai Xiang (1012‒1067), de son prénom social Junmo, se trouvait à Xianyou, dans le Fujian, puis sa famille partit s'installer à Putian, dans la même province. À l'âge de 18 ans, ce qui était très jeune, Cai Xiang reçut son diplôme de jinshi dans de la huitième année (1030) de l'ère Tiansheng. Il occupa un certain nombre de postes officiels dont celui d'académicien à Hanlin. Dans sa préface, Cai Xiang exprime son avis sur le fait que le Cha jing (Classique du thé) de Lu Yu ne parlait pas du thé du Jian'an, ce qui faisait de lui un thé sans distinction, et que le Cha tu (Le thé illustré) de Ding Wei ne traitait que des méthodes de cueillette et de production sans aborder la préparation du breuvage. Voilà pourquoi il recommanda à l'empereur le thé de Beiyuan, dans le Fujian, que ce dernier recevait en tribut. Cet ouvrage fut réalisé pendant l'ère Huangyou (1049‒1054). Il contient deux parties : La première comporte plus de de dix sujets, dont une discussion sur le thé, ses couleurs, ses arômes, ses saveurs, sa conservation, sa torréfaction, la compression des feuilles, le filtrage, la température de l'eau, l'ébouillantage de la théière et la façon de servir le thé, en mettant l'accent sur la qualité de celui‑ci et ses méthodes de préparation. La deuxième partie aborde neuf sujets dont la torréfaction du thé, la boîte à thé, le maillet, le théière, le couteau, le filtre, les tasses, la cuillère à thé et la bouilloire, en insistant surtout sur l'étape de l'infusion et sur le matériel de dégustation. Cet ouvrage devint la référence sur le sujet après la publication du grand classique de Lu Yu, et contribua grandement au développement de la production de thé dans le Fujian. Qian Zeng ajouta deux autres ouvrages à ce volume : Shang zheng (Jeux de vins) and Duan shi liang fang (Recettes de porridge).

Collection d'écrits sur la façon d'oublier problèmes et soucis et savourer la vie

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Collection d'écrits sur la façon d'oublier problèmes et soucis et savourer la vie
Wang you qing le ji (Collection d'écrits sur la façon d'oublier problèmes et soucis et savourer la vie) est une édition imprimée sous la dynastie Song arrangée et compilée par Li Yimin, spécialiste officiel du jeu d'échecs à l'Académie impériale. Li collectionnait les œuvres d'auteurs anciens sur le weiqi (échecs) chinois, ainsi que les positions de jeu célèbres et les échiquiers. Le document présenté ici est la plus ancienne édition de l'étude méthodologique des échecs chinois qui existe encore de nos jours. Le titre provient d'un vers tiré de l'un des poèmes de Zhao Ji, empereur Huizong des Song, qui régna de 1100 à 1127 : « Devant un échiquier on oublie ses soucis et on savoure la vie ». L'engouement pour le jeu de weiqi remonte à la période des Printemps et Automnes et à celle des royaumes Combattants (770–221 av. J.‑C.), cependant la plupart des écrits sur ce jeu ont disparu. Cet ouvrage contient les premiers travaux importants réalisés sur le sujet, comme Qi jing shi san pian (Treize essais sur les échecs classiques), ainsi que le poème de l'empereur Huizong. S'ensuit une liste de manuels sur les échecs dont Qi jue (Stratégies du jeu d'échecs), constitué de quatre tomes rédigés par Liu Zhongfu et Lun qi jue yao za shuo (Explications diverses des stratégies de base aux échecs) de Zhang Jing, suivis de plusieurs dizaines de schémas détaillant les coups joués par de célèbres maîtres depuis l'époque de Sun Ce et Lü Fan du royaume de Wu (222–280) jusqu'à la dynastie Song (960‒1279). Ces schémas portent sur des échiquiers complets, sur des coups réalisés depuis les ailes et les coins, et sur des portions d'échiquiers, comme ceux intitulés « Portion d'échiquier utilisée par Sun Ce contre Lü Fan », « Schéma de l'échiquier triangulaire floral vide » ou « Schéma de l'échiquier éternel des huit talents extraordinaires », entre autres. Il n'existe plus de nos jours que cet exemplaire de l'œuvre. La gravure et l'impression ont été réalisée avec art, et l'encre est d'un noir pur. Les lignes sont clairement espacées, en un style simple et traditionnel, ce qui est la marque d'une impression Song du Sud réalisée dans la région de Hangzhou, dans le Zhejiang. Les mots tabous sont respectés et il manque le dernier coup de pinceau sur le caractère shen (qui représente Zhao Shen, nom personnel de l'empereur Xiaozong), ce qui indique que cet exemplaire date du règne de ce dernier (1163–1189). Des collectionneurs de livres de la période Qing dont, entre autres, Qian Zeng, Huang Pilie, Wang Shizhong, et Qu Shaoji, eurent cet ouvrage dans leur bibliothèque.

Classique du vin

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Classique du vin
Jiu jing (classique du vin) est la première monographie complète et systématique sur la technique de production de levures et de fabrication du vin qui existe encore aujourd'hui. Elle fut rédigée par Zhu Hong (1050‒1125), de son prénom social Yizhong et de son prénom lettré Wuqiuzi, qui allait devenir Dayinweng. Né à Wucheng (aujourd'hui Huzhou, dans le Zhejiang), Zhu Hong reçut son diplôme de jinshi au cours de la troisième année (1088) de l'ère Yuanyou de la dynaste Song. Il exerça comme conseiller à la cour et aux Archives impériales. Zhu Hong quitta son poste officiel durant la première année de l'ère Chongning (1102) et s'installa à Hangzhou pour se consacrer à la vinification et à l'écriture. Jiu jing fut rédigé entre cette année‑là et la quatrième de l'ère Zhenghe (1114) avant d'être nommé docteur en médecine et affecté en tant que tel. L'ouvrage est composé de trois juan. Le premier est un historique du vin. Le deuxième traite de 13 sortes de levures réparties en trois groupes avec le nom des composants pour chaque type de levure, et des méthodes relatives aux procédés de fabrication. Le troisième est consacré aux procédés de vinification et aux points importants qui s'y rapportent, comme la macération du riz dans l'eau pour le rendre aigre, le rinçage de ce riz à l'eau courante, la façon d'obtenir le bon degré d'acidité et la consistance adéquate, l'utilisation de levures, la préparation de la fermentation active et ainsi de suite. Cet ouvrage compare aussi différentes méthodes de vinification utilisées pour obtenir du vin dit « mouton blanc », du vin dihuang (vin à base de racine de digitale de Chine), du vin de chrysanthème et du vin issu de raisin. Dans Song shi yi wen zhi (Histoire de la dynastie Song, archives littéraires et artistiques) cette œuvre existait en un seul juan. Dans Shuo fu (Frontières des récits), seul le premier juan était inclus. Cet exemplaire ne contient ni préface ni table des matières mais le texte est présent dans son intégralité et il s'agit d'une édition Song, ce qui en fait un document de grande valeur. Les mots tabous sont respectés dans le texte et le nom des graveurs attestent que celui‑ci fut imprimé dans la région du Zhejiang au début de la dynastie des Song du Sud (1127–1177 env.). D'éminents collectionneurs de livres Qing eurent cet exemplaire en leur possession, comme, entre autres, Qian Qianyi, Ji Zhenyi, Xu Qianxue et Wang Shizhong.
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