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Recueil du prêtre Puncho de 1796

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Recueil du prêtre Puncho de 1796
Ce fascinant manuscrit, écrit en bulgare vernaculaire de la fin du XVIIIe siècle, fut destiné à l'impression. Il contient des textes littéraires compilés provenant d'anciens manuscrits, de livres imprimés russes, d'apocryphes, d'une version retravaillée de la première véritable chronique bulgare, Istoriia slavianobolgarskaia (Histoire slavo-bulgare) de Paisiĭ Khilendarski, ainsi que des textes d'origine inconnue ou non spécifiée. Malgré un style naïf, l'enluminure est très riche. Elle inclut deux autoportraits du scribe et du compilateur Puncho, avec de nombreuses miniatures dont certaines présentent une iconographie inhabituelle. Puncho était un prêtre de village originaire de Mokresh, dans la région de Lom. Grâce à cette œuvre, il devint une figure littéraire importante de l'ère du Renouveau national bulgare entre les années 1760 et 1870. Les sources qu'il utilisa n'ont pas toutes fait l'objet d'études.

Constantinople

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Constantinople
Cette esquisse de voyage colorée représente Constantinople (actuelle Istanbul) vue depuis la partie est de la ville de Scutari (aujourd'hui Üsküdar), de l'autre côté du détroit du Bosphore. Elle fut réalisée par le peintre Martinus Rørbye (1803–1848), figure centrale de « l'âge d'or » de l'art danois (1770–1900 env.). Après une formation à la Kunstakademiet, Rørbye voyagea longuement en France, en Italie, en Grèce et en Turquie. En 1833, il fut l'un des premiers artistes à peindre dans la ville de Skagen, à la pointe nord du Danemark, près de 45 ans avant que la ville devienne un havre pour les artistes. Il passa l'hiver entre 1835 et 1836 en Grèce et en Turquie.

Johanne Luise Heiberg

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Johanne Luise Heiberg
Ce daguerréotype de l'actrice et auteur Johanne Luise Heiberg (1812–1890) fut réalisé par Carl Gustav Oehme (1817–1881), probablement en 1854 ou 1855, alors qu'elle visitait les stations thermales en Allemagne. Oehme dirigea le studio de photographie le plus grand de Berlin et apprit le procédé du daguerréotype à Paris auprès de son inventeur, Louis-Jacques-Mandé Daguerre (1787–1851). Après des années d'expérimentation, à la fin des années 1830, Daguerre parvint à capturer des images en exposant une plaque de cuivre recouverte d'une couche d'argent à la vapeur qui se dégageait de cristaux d'iode. Les premiers daguerréotypes étaient souvent des portraits et, contrairement aux photographies ultérieures qui pouvaient être reproduites à partir de négatifs, chacun d'entre eux était unique. Les Danois adoptèrent rapidement la nouvelle technique et, dès les années 1840, plusieurs daguerréotypes danois furent réalisés. La Bibliothèque royale possède l'une des plus vastes collections de daguerréotypes de Scandinavie. Connue pour les nombreux rôles qu'elle incarna au Théâtre royal de Copenhague, Heiberg compte parmi les actrices danoises marquantes du XIXe siècle.

L'incendie de l'église de Notre Dame

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L'incendie de l'église de Notre Dame
Cette estampe aux couleurs vives illustre l'incendie de l'église de Notre Dame, cathédrale de Copenhague, la nuit du 4 au 5 septembre 1807, pendant la guerre anglo-danoise qui se déroula entre 1807 et 1814. Cette guerre fut déclenchée au mois d'août 1807 par la Grande-Bretagne qui craignait que la flotte danoise tombât aux mains des forces françaises napoléoniennes après son refus de se rendre. Les troupes britanniques débarquèrent sur le sol danois et, le 2 septembre, un bombardement de trois jours sur Copenhague commença. Durant la troisième nuit de l'attaque, le clocher de la cathédrale prit feu et s'écroula en quelques heures. Cette estampe, réalisée par G.L. Lahde (1765–1833), est basée sur un tableau de 1807 peint par C.W. Eckersberg (1783–1853), qui reproduisit l'incendie vu depuis une rue voisine. L'église de Notre Dame remonte à 1209, lorsque le sanctuaire d'origine fut bâti en pierre calcaire sur le site le plus élevé de la ville. L'église d'origine fut détruite par les flammes, puis reconstruite en 1316. Elle brûla à nouveau dans le grand incendie de 1728 et elle fut rebâtie en 1738. Elle fut également réédifiée après l'incendie de 1807. Eckersberg étudia avec Jacques-Louis David (1748–1825) à Paris, travailla à Rome et fut nommée professeur à l'Académie des beaux-arts de Copenhague en 1818. Son œuvre et l'influence qu'il exerça sur la jeune génération de peintres danois lui valurent le nom de « père de la peinture danoise ».

Ismā'īl, ambassadeur persan de Ṭahmāsp, roi de Perse

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Ismā'īl, ambassadeur persan de Ṭahmāsp, roi de Perse
Melchior Lorck, ou Lorichs (1527–1590 env.), fut l'artiste graphique le plus brillant du Danemark au XVIe siècle. Il naquit à Flensbourg de parents distingués dont la demeure servait de résidence aux rois danois lorsqu'ils séjournaient dans la ville. En 1549, Lorck obtint le soutien financier du roi Christian III, lui permettant d'entreprendre un voyage éducatif. Son envie de voyager le mena à travers l'Europe et finalement à Vienne, où il servit auprès de l'empereur Charles V. De 1555 à 1559, Lorck fut l'un des trois ambassadeurs envoyés par l'empereur à Constantinople (aujourd'hui Istanbul). Il y réalisa une série de dessins qui furent utilisés par la suite comme modèles pour gravures sur bois. Plusieurs années après sa mort, un livre fut publié contenant 114 des remarquables gravures sur bois que Lorck exécuta en Turquie. L'ouvrage reproduit à la fois les aspects militaires et civils de la Turquie, représentant des soldats, des bâtiments et des personnages vêtus d'habits exotiques. Grâce à ces images, Lorck jouit d'une grande renommée dans toute l'Europe. L'œuvre révélée ici est une représentation d'Ismā'īl (appelé plus tard Ismā'īl II), que Lorck réalisa entre 1557 et 1562 environ. Ismā'īl, fils du shah Ṭahmāsp, occupa un poste diplomatique auprès de la cour du sultan ottoman Soliman Ier, et devint shah d'Iran en 1576 environ.

Brochure de l'Olympic et du Titanic, deux navires de la White Star Line

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Brochure de l'Olympic et du Titanic, deux navires de la White Star Line
Cette brochure en danois, publiée à Copenhague en 1911 ou 1912, fait la promotion de deux transatlantiques de la compagnie britannique White Star Line, l'Olympic et le Titanic. Elle inclut des informations sur la compagnie maritime et sa flotte, les billets, les horaires et les classes de service, ainsi que des illustrations des salles à manger, des bibliothèques, des cabines et des ponts. La brochure répertorie les équipements disponibles pour les passagers des seconde et troisième classes, et contient les menus des petits déjeuners, déjeuners et dîners servis chacun des sept jours de traversée de l'Atlantique. Comme le révèlent le glossaire et le dictionnaire d'expressions fournis, en danois et en anglais, cette publication s'adressait aux Danois quittant leur pays pour émigrer en Amérique du Nord. Par exemple, elle inclut les phrases : « Avez-vous du travail pour moi ? », « Je ne sais pas, que savez-vous faire ? », « J'ai l'habitude de creuser la terre et de travailler à la ferme ; je peux labourer, m'occuper des chevaux, et conduire un attelage seul et en paire ». L'avant-dernière page contient une carte indiquant les routes depuis Liverpool et Southampton à destination de Montréal, Boston et New York. Le Titanic coula à la suite d'une collision avec un iceberg le 5 avril 1912, alors qu'il effectuait son voyage inaugural de Southampton à New York, entraînant la mort de 1 502 personnes. L'Olympic demeura en service jusqu'en 1935.

Vue de Saint-Thomas, en Amérique, avec la citadelle de Fort Christian

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Vue de Saint-Thomas, en Amérique, avec la citadelle de Fort Christian
Ce dessin coloré d'un artiste anonyme est une vue de la colonie danoise sur l'île de Saint-Thomas (aujourd'hui les îles Vierges des États-Unis) telle qu'elle était au XVIIIe siècle. La colonie fut établie en 1672 par la Compagnie danoise des Indes occidentales. Le Danemark revendiqua l'île voisine de Saint-John en 1683 et acquit l'île de Sainte-Croix auprès de la France en 1733. Les trois îles formèrent une colonie royale danoise en 1754. Cette dernière prospéra avec les profits de l'économie de plantation rendus possibles par l'importation d'esclaves, et le port de Saint-Thomas devint un pivot essentiel du commerce caribéen. Fort Christian, nommé d'après le roi Christian V, est visible dans la partie gauche du dessin. Il fut construit par les Danois entre 1666 et 1680 pour protéger le port et défendre les établissements danois. Le Danemark vendit les îles aux États-Unis en 1917, mais conserva son autre territoire beaucoup plus grand de l'hémisphère occidental, le Groenland.

Cliché pris depuis un avion : le port de Copenhague

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Cliché pris depuis un avion : le port de Copenhague
Cette vue du port de Copenhague est la première photographie aérienne danoise connue. Ce cliché fut pris par Holger Damgaard (1870–1945), premier photographe de presse à plein temps du Danemark. De 1908 à 1940, Damgaard travailla pour le journal danois Politiken qui le chargea de documenter des événements, des lieux et des personnes très variés. La photographie aérienne remonte aux années 1850, époque à laquelle les photographies prises depuis des montgolfières firent leur apparition. Le premier cliché depuis un avion fut pris en 1909, lorsque le pionnier américain de l'aviation Wilbur Wright survola Rome, avec à son bord un passager qui réalisa un film de trois minutes de la ville. La photographie présentée ici fut prise quelques années plus tard, en 1913.

Copie de Defensor pacis endommagée par un boulet

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Copie de Defensor pacis endommagée par un boulet
En septembre 1807, au début de la guerre anglo-danoise qui se déroula entre 1807 et 1814, la flotte britannique bombarda la ville de Copenhague. L'église de la Sainte-Trinité, dont les combles abritaient la bibliothèque de l'université de Copenhague, fut l'un des bâtiments frappés. Des boulets tombèrent sur le toit et le transpercèrent, endommageant notamment cet ouvrage de la bibliothèque. Cette photographie présente le livre et le boulet creux. Ironiquement, ce livre est la première édition imprimée de Defensor pacis (Le défenseur de la paix), œuvre majeure de philosophie politique médiévale de l'Italien Marsile de Padoue (1275/1280–1342/1343). Marsile soutenait l'empereur du Saint Empire romain, Louis IV, dans sa lutte de pouvoir l'opposant au pape Jean XXII. Dans son traité, Marsile plaide contre la doctrine selon laquelle le pape a hérité sa primauté de l'apôtre Pierre. Selon Marsile, l'initiateur du droit est le peuple, qui peut néanmoins déléguer ce pouvoir aux représentants. Le livre fut imprimé à Bâle, en Suisse, en 1522.

La cité de Dieu

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La cité de Dieu
Saint Augustin d'Hippone (354–430) est souvent considéré comme l'un des plus grands penseurs chrétiens de tous les temps. Il naquit à Thagaste (aujourd'hui Souq Ahras, en Algérie), en Afrique romaine, d'un père païen et d'une mère chrétienne (sainte Monique). Après avoir étudié à Carthage et enseigné la rhétorique dans sa ville natale, il s'installa à Rome en 383, puis à Milan en 384. Sous l'influence de sa mère et d'Ambroise, évêque de Milan, il se convertit au christianisme en 387. Il fut ordonné prêtre en 391 et devint évêque d'Hippone (aujourd'hui Annaba, en Algérie). Il produisit plus de 100 ouvrages, parmi lesquels Confessiones (Confessions) et De civitate dei (La cité de Dieu) sont les plus connus. Dans De civitate dei, Augustin réfute l'allégation païenne selon laquelle le saccage de Rome par les Wisigoths en 410, événement qui ébranla profondément le monde romain, fut causé par l'essor du christianisme. Augustin aborde la question fondamentale de l'Église spirituelle dans un monde séculaire : la cité de Dieu dans la cité ici-bas. D'une grande influence au Moyen Âge, De civitate dei est aujourd'hui encore lu et étudié par les théologiens et les philosophes. L'ouvrage présenté ici est l'édition de 1475 imprimée par Nicolas Jenson. Originaire de France, Jenson fut l'un des imprimeurs les plus importants de Venise au XVe siècle. Entre 1470 et 1480 environ, il produisit près de 150 livres. La qualité de son travail influença considérablement le renouveau de l'imprimerie de luxe en Grande-Bretagne au XIXe siècle. Cet exemplaire est le volume le plus ancien de la bibliothèque John M. Kelly de l'Université Saint-Michael de Toronto.

Carte du Danemark de l'Atlas « Theatrum orbis terrarum »

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Carte du Danemark de l'Atlas « Theatrum orbis terrarum »
Abraham Ortelius (1527–1598), érudit et géographe flamand, publia la première édition de ce Theatrum orbis terrarum (Théâtre du monde) en 1570. Contenant 53 cartes, chacune accompagnée d'un commentaire détaillé, cet ouvrage est considéré comme le premier véritable atlas au sens moderne, c'est-à-dire un recueil de cartes topographiques uniformes accompagnées de texte, le tout relié dans un livre pour lequel des plaques d'impression de cuivre furent spécifiquement gravées. L'édition de 1570 fut suivie d'éditions en latin, néerlandais, français, allemand et espagnol avec un nombre de cartes toujours croissant. Le document présenté ici est la première carte imprimée connue du Danemark, qui apparut dans l'édition de 1570. Elle repose sur une carte de 1552 du même titre réalisée par le cartographe danois Marcus Jordan, et inclut d'autres caractéristiques d'une carte datant de 1543 de Cornelis Anthonizoon (1505–1553), graveur, peintre et cartographe néerlandais.

Carte du Groenland

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Carte du Groenland
Cette carte du Groenland fut produite par Hans Poulsen Egede (1686–1758), pasteur et missionnaire luthérien norvégien, surnommé « l'apôtre du Groenland ». Egede effectua deux voyages d'exploration de la côte ouest du Groenland, en 1723 et en 1724, avec pour missions de cartographier le littoral et d'obtenir des informations sur les anciennes colonies scandinaves de l'île. Egede vécut et travailla au Groenland de 1721 à 1736. À son retour au Danemark, il fit réaliser cette carte et publia un livre intitulé Omstændelig og udførlig relation, angaaende den grønlandske missions begyndelse og fortsættelse, samt hvad ellers mere der ved landets recognoscering (Relation, à propos du début et de la continuation des missions au Groenland ; Copenhague, 1738), dans lequel il décrit les maintes difficultés qu'il rencontra initialement. La carte comporte de nombreuses annotations en danois et inclut, dans l'angle inférieur droit, une scène représentant vraisemblablement des Inuits et des Européens s'affrontant avec des arcs et des flèches. Le cartouche indique : « Un nouveau contour de l'ouest du Vieux Groenland de 60 à 67 degrés, levé en 1723 et 1724, ainsi que des terres et des fjords assidûment explorés par Hans Egede, premier missionnaire danois envoyé par le roi au Groenland. À Copenhague, le 4 janvier 1737 ».

La merveilleuse histoire de l'Ouganda. À laquelle s'ajoute l'histoire de Ham Mukasa, racontée par lui-même.

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La merveilleuse histoire de l'Ouganda. À laquelle s'ajoute l'histoire de Ham Mukasa, racontée par lui-même.
La merveilleuse histoire de l'Ouganda par le révérend Joseph Dennis (J.D.) Mullins est un compte rendu de la mission effectuée en Ouganda dans les années 1870 par la Church Missionary Society (CMS - Société des missionnaires d'église) basée à Londres, ainsi que sur la diffusion du christianisme en Ouganda dans les décennies suivantes. Mullins caractérisa la mission comme "un miracle chrétien des temps modernes. Une nation située en Afrique centrale, laquelle il y a vingt-cinq ans n'avait pas reçu l'Évangile, et n'avait pas même de langue écrite, est aujourd'hui le domicile de trente mille chrétiens gouvernés par des chefs chrétiens, son langage a été réduit pour l'écriture ; toute la Bible traduite..." L'ouvrage de Mullins comprend les portraits de peuples autochtones, en particulier des Baganda, et de leurs coutumes sociales et culturelles vues de la perspective des missionnaires anglais. Il relate la persécution des chrétiens dans le royaume Buganda sous le règne de Kabaka [roi Mwanga](1868-1903), fils et successeur de Kabaka Mutesa I (1837-84). La dernière partie de l'ouvrage est une autobiographie de Ham Mukasa (1868-1956). Ham Mukasa était un page de Mutesa qui s'est converti au christianisme, a été élevé par un membre de la mission ougandaise, Alexander MacKay (1849-1890), et est devenu lui-même un personnage important. Il a été secrétaire de l'homme politique ougandais et ethnographe Apolo Kagwa (1864-1927) et a effectué des contributions importantes au développement de l'Ouganda.

Layla, numéro 3, 15 décembre 1923

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Layla, numéro 3, 15 décembre 1923
Layla a été le premier magazine féminin publié en Irak. Lancée en 1923, la revue traitait de sujets nouveaux et utiles dans des domaines aussi variés que la science, l'art, la littérature, la sociologie, mais aussi l'éducation des enfants et des jeunes filles, la santé familiale, et d'autres sujets relevant de l'économie domestique. L'établissement d'un régime républicain en Irak a été suivi par l'apparition de plusieurs journaux et magazines traitant de problématiques féminines. Layla a marqué les débuts de la presse féminine en Irak, et le magazine est considéré comme un des facteurs de l'émergence du mouvement des femmes arabes. Publié sous le bandeau, "Sur la voie de la renaissance de la femme irakienne", le magazine diffusait des informations à propos de culture, d'éducation, et de la famille, et a également pris la tête d'une campagne de libération de la femme. Ses éditoriaux avaient pour titre "Le creuset du Droit", "Actualités fiscales", "Le coin des femmes au foyer", "Informations insolites", "Anneaux de cordes magiques", etc. Le magazine s'intéressait également à la recherche médicale, à la littérature et à la poésie, et a publié des oeuvres des célèbres poètes irakiens al-Rasafi et al-Zahawi. L'un des plus importants articles parus dans le magazine a été l'éditorial du numéro 6, datant du 15 mai 1924, adressé à l'Assemblée constituante irakienne, lui demandant d'accorder leurs droits aux femmes. Layla n'a connu que 20 parutions. Son dernier numéro, daté du 15 août 1925, comprend un article au ton triste expliquant aux lecteurs la situation financière difficile du magazine. Peu de temps après, la propriétaire Paulina Hassoun a quitté l'Irak, et la revue a cessé de paraître.

Layla, numéro 2, 15 novembre 1923

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Layla, numéro 2, 15 novembre 1923
Layla a été le premier magazine féminin publié en Irak. Lancée en 1923, la revue traitait de sujets nouveaux et utiles dans des domaines aussi variés que la science, l'art, la littérature, la sociologie, mais aussi l'éducation des enfants et des jeunes filles, la santé familiale, et d'autres sujets relevant de l'économie domestique. L'établissement d'un régime républicain en Irak a été suivi par l'apparition de plusieurs journaux et magazines traitant de problématiques féminines. Layla a marqué les débuts de la presse féminine en Irak, et le magazine est considéré comme un des facteurs de l'émergence du mouvement des femmes arabes. Publié sous le bandeau, "Sur la voie de la renaissance de la femme irakienne", le magazine diffusait des informations à propos de culture, d'éducation, et de la famille, et a également pris la tête d'une campagne de libération de la femme. Ses éditoriaux avaient pour titre "Le creuset du Droit", "Actualités fiscales", "Le coin des femmes au foyer", "Informations insolites", "Anneaux de cordes magiques", etc. Le magazine s'intéressait également à la recherche médicale, à la littérature et à la poésie, et a publié des oeuvres des célèbres poètes irakiens al-Rasafi et al-Zahawi. L'un des plus importants articles parus dans le magazine a été l'éditorial du numéro 6, datant du 15 mai 1924, adressé à l'Assemblée constituante irakienne et lui demandant d'accorder leurs droits aux femmes. Laylan'a connu que 20 parutions. Son dernier numéro, daté du 15 août 1925, comprend un article au ton triste expliquant aux lecteurs la situation financière difficile du magazine. Peu de temps après, la propriétaire Paulina Hassoun a quitté l'Irak, et la revue a cessé de paraître.

Layla, numéro 1, 15 octobre 1923

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Layla, numéro 1, 15 octobre 1923
Layla a été le premier magazine féminin publié en Irak. Lancée en 1923, la revue traitait de sujets nouveaux et utiles dans des domaines aussi variés que la science, l'art, la littérature, la sociologie, mais aussi l'éducation des enfants et des jeunes filles, la santé familiale, et d'autres sujets relevant de l'économie domestique. L'établissement d'un régime républicain en Irak a été suivi par l'apparition de plusieurs journaux et magazines traitant de problématiques féminines. Layla a marqué les débuts de la presse féminine en Irak, et le magazine est considéré comme un des facteurs de l'émergence du mouvement des femmes arabes. Publié sous le bandeau, "Sur la voie de la renaissance de la femme irakienne", le magazine diffusait des informations à propos de culture, d'éducation, et de la famille, et a également pris la tête d'une campagne de libération de la femme. Ses éditoriaux avaient pour titre "Le creuset du Droit", "Actualités fiscales", "Le coin des femmes au foyer", "Informations insolites", "Anneaux de cordes magiques", etc. Le magazine s'intéressait également à la recherche médicale, à la littérature et à la poésie, et a publié des oeuvres des célèbres poètes irakiens al-Rasafi et al-Zahawi. L'un des plus importants articles parus dans le magazine a été l'éditorial du numéro 6, datant du 15 mai 1924, adressé à l'Assemblée constituante irakienne, lui demandant d'accorder leurs droits aux femmes. Layla n'a connu que 20 parutions. Son dernier numéro, daté du 15 août 1925, comprend un article au ton triste expliquant aux lecteurs la situation financière difficile du magazine. Peu de temps après, la propriétaire Paulina Hassoun a quitté l'Irak, et la revue a cessé de paraître.

Catéchisme testérien

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Catéchisme testérien
Ce manuscrit du début du 16ème siècle, connu comme le catéchisme Testerian, est l'un des documents les plus remarquables des archives du Centre pour l'Étude de l'Histoire du Mexique. Au début de la conquête espagnole du Mexique, avant que les instructeurs religieux n'aient appris les langues des peuples indigènes, ils utilisèrent des histoires en images décrivant les enseignements de base pour diffuser l'évangile chrétien. Ces catéchismes furent appelés Testerians, d'après Père Jacobo de Testera, un prêtre franciscain qui fut l'initiateur de cette méthode d'enseignement.

Décret royal de fondation de la ville de Tlaxcala

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Décret royal de fondation de la ville de Tlaxcala
Cet édit ou décret royal, par ordre de l'Empereur Charles V, confère à la ville de Tlaxcala, Mexique, des armoiries et le titre de "Ville loyale", en reconnaissance des services que "les nobles et villes de ladite province ont accompli pour nous. "Ceci était le premier des trois titres uniques de ce type octroyés par l'empereur à des villes en Nouvelle-Espagne. Cette reconnaissance directe par l'empereur des nobles indigènes de Tlaxcala eut une influence déterminante sur le cours de l'histoire de Tlaxcalan, car la province indigène défendit constamment ce privilège contre ceux qui entendaient réduire ses droits. Le décret fut signé à Madrid le 22 avril 1535. Le Centre pour l'Étude de l'Histoire du Mexique a restauré le document en 1974.

Manuscrit Colomb

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Manuscrit Colomb
Dans ce manuscrit, portant la mention Cadix, Espagne, 20 novembre 1493, Christophe Colomb décrit les nouvelles terres qu'il a découvertes, appelées par lui Indes Orientales. Le manuscrit est écrit sur du papier de lin et porte un filigrane. En 1978, l'éminent historien Edmundo O'Gorman a authentifié le document et validé son acquisition par CONDUMEX.

Codex Totomixtlahuaca

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Codex Totomixtlahuaca
Datant de l'ère coloniale, ce document pictographique indigène est une carte du Mixtecan, Tlapaneca, aire d'influence de la culture Nahua, qui correspond à l'actuel état du Guerrero, au Mexique. Il renvoie principalement, à l'agglomération appelée Totomixtlahuacan, et indique que le document date de 1584. Cette carte coloniale indigène utilise abondamment les conventions picturales mésoaméricaines, et comprend de nombreux textes en Nahuatl, la plus répandue des langues de la région. La carte décrit une région géographique traversée par deux rivières, où sont indiquées plusieurs villes. Plusieurs noms de personnes, sans doute des propriétaires nobles, sont mentionnés à différents endroits. Les dessins des plantes et d'animaux ne sont pas des éléments décoratifs : ils ont pour but de décrire les caractéristiques du sol ou de l'agriculture locale, ou constituent des glyphes qui transcrivent le nom nahuatl de personnes ou de lieux. Les croix désignent des églises. Certains noms de lieux, comme Santo Domingo, sont en espagnol. Le texte principal décrit une rencontre entre le tlahtoani, seigneur de Xochitonalan, et d'autres nobles du Totomixtlahuacan, dont le but était de régler les questions de propriété des terres dans cette région. La carte provient de la collection de CONDUMEX, et a été acquise aux enchères à San Francisco, Californie, en 1973.
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