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Carte des contours du Japon

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Carte des contours du Japon
Cette carte illustrée du Japon, publiée à la fin du XVIIe siècle, fut réalisée par le cartographe, topographe et artiste du style ukiyo-e Ishikawa Tomonobu (également connu sous le nom de Ryūsen ou Ryūshū, et dont on ne connait pas les dates de naissance et de décès). Il aurait été l'élève d'Hishikawa Moronobu (1618–1694), souvent considéré comme le premier artiste ukiyo-e. Il s'agit ici de la première carte du Japon de Ryūsen sur laquelle son nom est imprimé. Cette carte, probablement basée sur un original commandé par le gouvernement shogunal, fut déformée et agrandie sur la feuille imprimée au bloc de bois. Elle servit non seulement de guide de voyage, mais également de répertoire des seigneurs féodaux, énumérant leurs noms et leurs fortunes, évaluées par rapport à la production brute de riz de chaque fief. La carte indique également les stations postales sur les grandes routes, telles que le Tōkaidō qui relie Edo (aujourd'hui Tokyo) à Kyoto, les distances entre les stations et les sites les plus fréquentés. Grâce à ses belles couleurs et à ses informations abondantes, la carte de Ryūsen fut très populaire, et son style (appelé Ryūsen-zu) devint le modèle pour la plupart des cartes du Japon publiées au siècle suivant.

Cartes des régions côtières japonaises (cartes d'Ino)

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Cartes des régions côtières japonaises (cartes d'Ino)
Inō Tadataka (1745−1818), éminent topographe et cartographe japonais de la période Edo, est célèbre pour avoir réalisé la première carte du Japon basée sur des mesures réelles, qu'il releva lui-même en parcourant le pays pendant de nombreuses années. Dainihon enkai yochi zenzu (Cartes des régions côtières japonaises), compilé pour former la version finale des cartes de Tadataka, fut soumis au shogunat en 1821. L'ouvrage, qui couvre la quasi-totalité du pays, est composé de trois ensembles de cartes d'échelles différentes, dont 214 daizu (cartes à grande échelle, 1:36 000), huit chūzu (cartes à moyenne échelle, 1:216 000) et trois shōzu (cartes à petite échelle, 1:432 000). Les cartes d'origine de Tadataka présentées au shogunat furent détruites dans un incendie en 1873. Il s'agit ici de 43 cartes dites daizu, copiées à la main à partir d'exemplaires en possession de la famille Inō au cours de l'ère Meiji.

Carte géographique du nord de la Grèce moderne

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Carte géographique du nord de la Grèce moderne
Le long sous-titre de cette carte du nord de la Grèce, en latin, explique qu'elle montre « les provinces de Macédoine, de Thessalie et d'Albanie, [et que] dans cette dernière province, les habitations du peuple monténégrin situées dans le comté de Zenta sont indiquées, avec les régions et les îles voisines, dessinées par les très récentes et nouvelles troupes auxiliaires selon la règle des projections correctes utilisées dans la guerre en cours ». En 1770, année de publication de la carte, tous ces territoires faisaient partie de l'Empire ottoman. Zenta, ou Zeta, désigne une principauté médiévale sur le territoire de ce qui est principalement aujourd'hui le Monténégro. La « guerre en cours  » fait référence à la guerre russo-turque de 1768−1774. Il s'agit d'une série de conflits qui opposèrent les Russes aux Turcs pour le contrôle du sud-est de l'Europe. Les frontières des provinces ottomanes sont tracées avec des lignes de couleur. Trois échelles de distance sont fournies, notamment en milles allemands, italiens et hongrois. La carte fut publiée à Nuremberg, en Allemagne, par la société Homännische Erben, à savoir les successeurs du graveur et éditeur de Nuremberg Jean-Baptiste Homann (1663−1724) et de son fils, Jean-Christophe Homann (1703−1730).

Livre d'esquisses de sakura (fleurs de cerisiers)

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Livre d'esquisses de sakura (fleurs de cerisiers)
Les sakura (fleurs de cerisiers), dont la beauté inspire depuis longtemps les artistes japonais, sont les fleurs les plus célèbres du Japon. Créé au milieu du XIXe siècle, Ōka-fu (Livre d'esquisses de sakura) contient les noms de 29 variétés de fleurs de cerisiers, accompagnées d'illustrations peintes sur soie avec des coups de pinceau raffinés. L'artiste, Sakamoto Kōnen (1800−1853), étudia la médecine par les plantes auprès de son père Sakamoto Jun'an, médecin ordinaire du seigneur souverain du domaine de Kishū (aujourd'hui la préfecture de Wakayama). Sakamoto Kōnen officia également comme médecin dans le domaine de Kishū. Ce livre richement relié, qui porte le sceau de propriétaire de la famille Kishū Tokugawa, fut probablement dédié au seigneur de Kishū par l'artiste.

Ibuki Dōji, le garçon du mont Ibuki

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Ibuki Dōji, le garçon du mont Ibuki
Ce rouleau illustré d'un otogizōshi (conte de fée japonais de la période Muromachi, 1392−1573) raconte l'enfance de Shuten Dōji, oni (démon) qui allait être un jour dompté par le guerrier réel Minamoto no Yorimitsu. L'histoire débute à la naissance de Shuten Dōji, puis elle relate son enfance sur le mont Ibuki, dans l'ancienne province d'Ōmi, alors qu'il était protégé par les animaux sauvages et qu'il se nourrissait d'herbes aux propriétés magiques contre le vieillissement et la mort, jusqu'à l'époque où il partit vivre sur le mont Ōe-yama, dans l'ancienne province de Tamba (aujourd'hui dans la préfecture de Kyōto). L'histoire dans sa forme actuelle date du XVIe siècle environ, mais le style des peintures et de l'écriture suggère que ce rouleau fût probablement réalisé au XVIIe siècle. Cette œuvre splendide, somptueusement colorée, est abondamment décorée de feuilles d'or éclatantes.

Portrait d'Ono Ranzan

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Portrait d'Ono Ranzan
Tani Bunchō (1763−1840), peintre emblématique de l'ère Edo, est considéré comme l'artiste ayant perfectionné le bunjin-ga, école de peinture japonaise qui se développa à cette période. Le sujet de cette peinture, Ono Ranzan (1729−1810), fut un des grands spécialistes de la pharmacognosie (étude des médicaments dérivés des sources naturelles) traditionnelle de l'époque. Ranzan demanda à Bunchō de peindre le portrait, un an seulement avant sa mort. Bunchō réalisa d'abord une esquisse du côté droit de Ranzan, mais ce dernier objecta, invoquant que la bosse sur son épaule gauche était un porte-bonheur et qu'elle devait apparaître sur son portrait. Afin d'honorer le vœu de Ranzan, Bunchō recommença et peignit son sujet du côté gauche. Ce portrait est une œuvre remarquable qui illustre l'esprit intact de Ranzan, célèbre pour s'être consacré à l'approfondissement du savoir, même au crépuscule de sa vie.

Taishokkan

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Taishokkan
Taishokkan est une histoire librement inspirée de la vie de Fujiwara no Kamatari (614−669), célèbre fonctionnaire de la cour. Le récit raconte que la fille de Kamatari est l'épouse de l'empereur de Chine. Lorsqu'elle apprend que son père est chargé de construire la salle principale du temple Kōfuku-ji à Nara, elle lui envoie un cadeau, le mugehōju, cristal précieux aux pouvoirs divins. Une escorte militaire transportant le cristal navigue vers le Japon, mais des dragons attaquent le bateau et apportent le trésor au palais du roi dragon au fond de la mer. Kamatari imagine un plan rusé pour récupérer le joyau. Il leurre le roi dragon à la surface avec des musiques et des danses envoutantes, alors que sa concubine, une ama (plongeuse), pénètre discrètement dans le palais du dragon et s'empare du cristal. Les livres de ce type, appelés nara-ehon, avec des illustrations en couleur dessinées à la main, furent produits au XVIIe siècle. La couverture est décorée d'un grand cerisier en fleurs, luxueusement peint d'or sur un fond bleu foncé.

Sutra bouddhiste « Jū-issai-fukutoku-zanmai-kyō »

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Sutra bouddhiste « Jū-issai-fukutoku-zanmai-kyō »
Copier des sutras bouddhistes à la main était reconnu comme un exercice conférant grand mérite et bienfait spirituel, de sorte que dès l'introduction du bouddhisme au Japon au VIe siècle, de nombreux manuscrits furent reproduits dans tout le pays. L'ouvrage présenté ici est un volume d'un issai-kyō (corpus bouddhiste), copié à la main, réalisé sur ordre de l'impératrice Kōmyō (701−760), épouse de l'empereur Shōmu, afin de prier pour le repos de ses parents Fujiwara no Fuhito et Tachibana no Michiyo. L'ouvrage commandé par l'impératrice compte près de 7 000 volumes, incluant presque tous les titres de sutra bouddhiste du Japon à cette époque. Chaque volume est accompagné d'une prière de l'impératrice Kōmyō, copiée à la fin. Le texte est daté du « 1er mai de la 12e année de l'ère Tenpyō », d'où le nom de Go-gatsu Tsuitachi kyō (sutras du 1er mai) donné à l'ensemble des volumes. Produit par un copiste professionnel utilisant le style de calligraphie chinoise Tang, cet exemplaire est considéré comme l'un des plus beaux manuscrits de la période Nara (710−794). Il est composé de papier fabriqué à partir de chanvre, et la couverture et la tige furent réparées ultérieurement.

Description géographique du mont Tiantai

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Description géographique du mont Tiantai
Tendaisan ki (Tiantaishanji en chinois) est une description géographique du Tendaisan (Tiantaishan en chinois), mont sacré chinois situé dans la province du Zhejiang. Son auteur, le taoïste Xu Lingfu, se retira du monde afin de discipliner son esprit et son corps, et vécut sur le Tendaisan de 815 à 825, où il écrivit ce livre. Un moine japonais étudiant en Chine copia probablement l'œuvre d'origine en Chine, ou il en rapporta peut-être un exemplaire au Japon, après quoi il fut perdu. Ce manuscrit, conservé à la Bibliothèque nationale de la Diète, est l'unique copie de ce livre et la seule description géographique encore existante aujourd'hui datant de la dynastie Tang. Le copieur du manuscrit n'est pas identifié. Bien que la note « écrit par Annen » ait été ajoutée en haut à droite du titre, rien ne confirme qu'Annen (841−915 env.), éminent érudit de la secte bouddhiste Tendai au Japon, a réalisé cette copie. À la suite de Tendaisan ki,le texte de Busso tōki taikan den (Fozu tongji diguan zhuan en chinois) de Zhipan fut ajouté par une main différente. Lorsque l'érudit Li Shuchang réimprima 26 livres chinois rares, encore existants uniquement au Japon (notamment le recueil Guyi congshu lors de la 10e année du règne de Guangxu de la dynastie Qing, 1884), il inclut ce livre avec les autres textes.

Carte du monde révisée

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Carte du monde révisée
Cette carte du monde fut réalisée par Takahashi Kageyasu (1785−1829) du Tenmon-kata (bureau en charge de l'astronomie). Kageyasu commença à travailler sur la carte en 1807 sur ordre du gouvernement shogunal, assisté par l'astronome Hazama Shigetomi et l'interprète néerlandais Baba Sajūrō, qui fut appelé à Edo (aujourd'hui Tokyo) en 1808, alors qu'il se trouvait à Nagasaki. Kageyasu soumit la première version de la carte au gouvernement en 1810. La région de l'Asie de l'Est fut ultérieurement révisée, et Aōdō Denzen grava cette version de la carte en 1816. L'année de la publication n'est pas indiquée, mais la date a été confirmée grâce à d'autres sources, notamment Ranyaku teikō (Navigation pour l'étude du néerlandais) d'Ōtsuki Gentaku (produit en 1816). La carte utilise des informations recueillies lors de l'exploration et de la traversée du détroit de Mamiya en 1809, expédition menée par l'explorateur japonais Mamiya Rinzō (1775−1844) pour cartographier Karafuto (île de Sakhaline). Sur cette carte, l'hémisphère Ouest tel qu'il est connu en Occident apparaît à droite, et il est appelé hémisphère Est. Chacun des quatre angles contient une carte sous-hémisphérique, dont une (en haut à gauche) montre Kyōto au centre. Ces caractéristiques sont typiques des cartes créées au Japon. La carte fut initialement imprimée en 16 parties et collée sur une feuille. Cet exemplaire, conservé à la Bibliothèque nationale de la Diète, fut divisé en deux parties.

Le journal de Mansai

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Le journal de Mansai
Mansai (1378−1435), abbé du temple Daigo-ji au début de la période Muromachi (XIV−XVe siècles), naquit dans une famille aristocratique. Adopté par le shogun Ashikaga Yoshimitsu et ordonné prêtre, il servit auprès de trois shoguns, non seulement en tant que prêtre, mais également comme conseiller politique et proche collaborateur. Mansai, qui fut le témoin d'importants événements dans les domaines de la politique, des relations étrangères, de la littérature et de la société, connaissait les plus grands secrets de la nation, faisant de Mansaijugō nikki (Le journal de Mansai) une source historique remarquable. La Bibliothèque nationale de la Diète possède dans ses collections la partie du journal de la 18eà la 29e année de l'ère Ōei (1411−1422). Les entrées quotidiennes du journal sont écrites au verso d'un calendrier annoté. Initialement sur rouleaux, le document fut ensuite organisé en 11 volumes de livres en accordéon. Son format fut finalement rétabli à 11 rouleaux. La partie du journal (38 volumes) de la 30e année de l'ère Ōei (1423) à la 7e année de l'ère Eikyō (1435) est conservée à l'abbaye Sampō-in du temple Daigo-ji.

Carte générale du monde

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Carte générale du monde
La première carte du monde publiée au Japon parut en 1645. Il s'agit ici d'une version populaire de cette première carte, publiée en 1671. Elle est divisée en deux parties : à droite, une carte du monde de forme oblongue et ovoïde indique l'est en haut, et à gauche, des personnages en costume national représentent 40 pays. Cette partie est composée d'un tableau de cinq lignes et huit colonnes, où chaque case contient la représentation d'un peuple de pays existants, comme le Portugal et les Pays-Bas, et de pays imaginaires, tels que « Pays des nains » et « Pays des géants ». Ces cartes sont probablement basées sur d'anciennes cartes occidentales, acquises à l'époque du commerce entre le Japon et le Portugal, et sur la carte du monde de Matteo Ricci (1552−1610), obtenue auprès de la Chine, plutôt que sur les cartes plus récentes et plus précises de Johannes Blaeu (1596−1673) qui furent introduites au Japon par les Néerlandais.

Ponts Sanmai-bashi à Ueno

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Ponts Sanmai-bashi à Ueno
Cette nishiki-e (estampe japonaise multicolore au bloc de bois de l'ukiyo-e) représente de belles femmes se promenant devant les ponts Sanmai-bashi (« trois ponts côte à côte ») à Ueno-hirokōji, à Edo (aujourd'hui Tokyo). Les cerisiers dans les bois entourant le temple Kan'ei-ji sont visibles au loin. Le temple Kan'ei-ji fut considéré comme l'endroit offrant la meilleure vue des cerisiers en fleurs de la ville d'Edo, et même aujourd'hui, nombreux sont ceux qui s'y rendent à cette saison. Les trois ponts construits côte à côte occupent le premier plan. Les femmes, habillées de vêtements rayonnant de motifs de fleurs de cerisier, semblent flâner. Le nom de l'artiste, « Eishi », est indiqué dans l'angle inférieur gauche de chaque estampe. Chōbunsai Eishi (Hosoda Eishi, 1756−1829) naquit dans une famille de domestiques directs du shogunat. Jeune, il servit auprès de Tokugawa Ieharu, dixième shogun. Eishi fut formé par le peintre du shogunat Kanō Michinobu, et le nom d'artiste « Eishi » aurait été choisi par Ieharu. Eishi commença à produire des œuvres ukiyo-eà la fin des années 1780, alors qu'il était serviteur du shōgun. En 1789, à l'âge de 34 ans, il démissionna de son poste pour consacrer le reste de sa vie à l'ukiyo-e. Il était particulièrement doué pour représenter de jolies femmes.

Sutra bouddhiste « Bimashōkyō »

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Sutra bouddhiste « Bimashōkyō »
Copier des sutras bouddhistes à la main était reconnu comme un exercice conférant grand mérite et bienfait spirituel, de sorte que dès l'introduction du bouddhisme au Japon au VIe siècle, de nombreux manuscrits furent reproduits dans tout le pays. La doctrine dite mappō (âge de la fin du dharma), selon laquelle les enseignements bouddhistes, et par conséquent la protection de Bouddha, étaient sur le déclin, se développa la fin de la période Heian. À une époque de pessimisme religieux doublé de l'affaiblissement bien réel de l'aristocratie, un grand nombre de nobles de la cour cherchèrent à atteindre le passage de l'au-delà vers la Terre pure de Bouddha (c'est-à-dire le paradis) en commandant des rouleaux richement décorés. L'ouvrage présenté ici est un volume de l'issaikyō (corpus bouddhiste) souvent appelé Jingo-ji kyō, car il fut légué au temple Jingo-ji de Takao, à Kyoto. Cet exemplaire manuscrit de grande qualité, datant de la fin de la période Heian, aurait été offert au temple Jingo-ji par l'empereur retiré Go-Shirakawa (1127−1192) à la demande de l'empereur retiré Toba (1103−1156). Composé à l'origine de plus de 5 400 volumes au total, le corpus en compte aujourd'hui seulement 2 317, car le reste fut dispersé en dehors du temple. Le rouleau est constitué de papier bleu foncé, avec des colonnes argentées et des textes copiés à l'encre dorée. Sur la couverture, une arabesque de style hōsōge est dessinée à l'aide de pigments d'or et d'argent, et une image dorée et argentée de Bouddha en train de prêcher en arrière-plan décore le frontispice.

Vue des montagnes au-dessus de Cali depuis une rue de la ville, province de Buenaventura

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Vue des montagnes au-dessus de Cali depuis une rue de la ville, province de Buenaventura
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820−1902) représente les rues de Cali, de son nom officiel Santiago de Cali, située dans l'ouest de la Colombie. Les montagnes majestueuses visibles en arrière-plan à l'ouest de la ville, appelées les Farallones (falaises rocheuses), appartiennent à la cordillère occidentale des Andes colombiennes. À l'époque où l'aquarelle fut réalisée, Cali faisait partie de la province de Buenaventura. La ville est aujourd'hui la capitale du département de Valle del Cauca. L'aquarelle est le procédé caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population de la Nouvelle-Grenade, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Métis de Cartago dans une échoppe au bord de la route, province du Cauca

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Métis de Cartago dans une échoppe au bord de la route, province du Cauca
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820−1902) représente un couple de mestizos (métis de descendance européenne et amérindienne) dans leur échoppe au bord de la route, vendant probablement de la nourriture, avec une passante comme cliente. La scène se déroule à Cartago, dans l'ouest de la Colombie. La ville se trouvait à l'époque dans la province du Cauca, mais elle fait aujourd'hui partie du département de Valle del Cauca. L'aquarelle est le procédé caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population de la Nouvelle-Grenade, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Une llapanga et un métis de Cauca, province du Cauca

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Une llapanga et un métis de Cauca, province du Cauca
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820−1902) représente une llapanga vêtue de façon typique, au bras d'un homme métis bien habillé. Le terme llapanga, déformé en ñapangas depuis l'époque de Paz, désigne une femme métisse de classe ouvrière. Il signifie « pieds nus », l'une des caractéristiques de ces femmes, qui portaient généralement un chemisier en coton avec des broderies rouges ou azur, et une jupe ample en flanelle avec des ourlets brodés, et dont les pieds nus étaient propres et soignés. Les llapangas travaillaient souvent dans la broderie, dans la confection de vêtements ou dans des commerces. L'aquarelle est le procédé caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population de la Nouvelle-Grenade, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Campesinos de Cali, province de Buenaventura

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Campesinos de Cali, province de Buenaventura
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820−1902) représente trois campesinos (fermiers ou ouvriers agricoles amérindiens et métis) dans la région rurale de Cali, à l'époque dans la province de Buenaventura située à l'ouest de la Colombie. Cali est aujourd'hui la capitale du département de Valle del Cauca. L'aquarelle est le procédé caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population de la Nouvelle-Grenade, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Nevado del Quindio, province du Cauca

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Nevado del Quindio, province du Cauca
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820–1902) représente le volcan inactif Nevado del Quindío, en Colombie. S'élevant à 4 760 mètres dans la cordillère Centrale, au milieu des trois chaînes de la cordillère des Andes qui traversent le pays du nord au sud, le volcan est situé dans ce qui était à l'époque la province du Cauca (aujourd'hui le département du Quindío). L'aquarelle est le procédé caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population de la Nouvelle-Grenade, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Porteurs d'eau, province du Cauca

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Porteurs d'eau, province du Cauca
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820−1902) représente des porteurs d'eau dans la province du Cauca (aujourd'hui le département du Cauca), dans le sud-ouest de la Colombie. La femme marche avec un énorme pot à eau en terre en équilibre sur la tête, tandis que l'homme à cheval transporte des récipients cylindriques en bambou ou en tige de palmier. L'aquarelle est le procédé caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population de la Nouvelle-Grenade, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.
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