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L'art de la langue aymara : abrégé d'expressions dans cette langue, accompagnées de leurs significations équivalentes en espagnol

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L'art de la langue aymara : abrégé d'expressions dans cette langue, accompagnées de leurs significations équivalentes en espagnol
Arte de la lengua aymara, con una silva de phrases de la misma lengua, y su declaración en romance (L'art de la langue aymara : abrégé d'expressions dans cette langue, accompagnées de leurs significations équivalentes en espagnol) parut à Lima, au Pérou, en 1612. Le livre fut écrit par Ludovico Bertonio (1552−1625), missionnaire jésuite italien qui travailla auprès des Amérindiens aymaras du sud du Pérou et de la Bolivie, et qui produisit plusieurs ouvrages majeurs sur la langue aymara. La première imprimerie d'Amérique du Sud fut établie à Lima par l'Italien Antonio Ricardo (1540−1606 env.), qui avait travaillé un temps en tant qu'imprimeur avec les jésuites à Mexico. Ce livre fait partie d'une collection de 39 premières éditions de la Bibliothèque nationale du Pérou, produite dans cette presse entre 1584 et 1619. La collection fut inscrite au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2013. Écrits en latin, en espagnol et en plusieurs langues amérindiennes, ces livres sont des documents importants retranscrivant la rencontre entre deux mondes : la civilisation amérindienne des Incas et la culture européenne représentée par les conquistadors espagnols. Ils constituent des sources précieuses pour l'étude de la diffusion des idées au sein de l'Empire espagnol, incluant d'une part le processus d'évangélisation et la propagation du catholicisme, et d'autre part le débat sur les peuples indigènes et leur condition en tant qu'êtres humains. Plusieurs de ces ouvrages fournissent des aperçus sur l'organisation politique, culturelle et sociale de la civilisation inca désormais vaincue, ainsi que des archives des langues quechua et aymara parlées par les Incas.

Livret de confession destiné au vicaire des Amérindiens, avec des instructions sur leurs rites, les derniers rites préparant à la mort et un résumé des privilèges et empêchements du mariage

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Livret de confession destiné au vicaire des Amérindiens, avec des instructions sur leurs rites, les derniers rites préparant à la mort et un résumé des privilèges et empêchements du mariage
Confessionario para los curas de indios, con la instrucion contra sus ritos : y exhortación para ayudar a bien morir y summa de sus privilegios y forma de impedimentos del matrimonio (Livret de confession destiné au vicaire des Amérindiens, avec des instructions sur leurs rites, les derniers rites préparant à la mort et un résumé des privilèges et empêchements du mariage) fut publié à Lima, au Pérou, en 1585. La première imprimerie d'Amérique du Sud fut établie à Lima par l'Italien Antonio Ricardo (1540−1606 env.), qui avait travaillé un temps en tant qu'imprimeur avec les jésuites à Mexico. Ce livre fait partie d'une collection de 39 premières éditions de la Bibliothèque nationale du Pérou, produite dans cette presse entre 1584 et 1619. La collection fut inscrite au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2013. Écrits en latin, en espagnol et en plusieurs langues amérindiennes, ces livres sont des documents importants retranscrivant la rencontre entre deux mondes : la civilisation amérindienne des Incas et la culture européenne représentée par les conquistadors espagnols. Ils constituent des sources précieuses pour l'étude de la diffusion des idées au sein de l'Empire espagnol, incluant d'une part le processus d'évangélisation et la propagation du catholicisme, et d'autre part le débat sur les peuples indigènes et leur condition en tant qu'êtres humains. Plusieurs de ces ouvrages fournissent des aperçus sur l'organisation politique, culturelle et sociale de la civilisation inca désormais vaincue, ainsi que des archives des langues quechua et aymara parlées par les Incas.

La Transylvanie et le Banat

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La Transylvanie et le Banat
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. La Transylvanie et le Banat est le numéro 6 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. La Transylvanie se composait de 15 comtés dans la partie sud-est du Royaume de Hongrie, lequel faisait partie de l'Empire austro-hongrois. Le Banat était composé de trois comtés en Hongrie au sud-ouest de la Transylvanie. Les deux régions avaient des populations très hétérogènes. Selon le recensement de 1910, la population de la Transylvanie (2 678 367 habitants) se composait à 55 % de Roumains, 34 % de Hongrois, 9 % d'Allemands, le reste étant principalement constitué de Slovaques, Ruthéniens, Croates et Serbes. La population du Banat (2 141 769 habitants) était à 39 % roumaine, 22 % hongroise, 20 % allemande et 14 % serbe. L'étude note que « les questions politiques en Transylvanie sont principalement raciales » (c'est-à-dire, ethniques) et fait la même remarque en ce qui concerne le Banat. Pour chaque région, les parties du livre sont notamment consacrées à la géographie physique et politique, à l'histoire politique, et aux conditions sociales, politiques et économiques. Avec la défaite des Empires centraux au cours de la Première Guerre mondiale et la dissolution de l'Empire austro-hongrois qui s'ensuivit, la Transylvanie fut rattachée à une Roumanie élargie, alors que la majeure partie du Banat fut divisée entre la Roumanie et le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes (la Yougoslavie à partir de 1929) récemment créé.

Symbole amérindien catholique, dans lequel se manifestent les mystères de la foi contenus dans les trois symboles catholiques : le Credo des Apôtres, le Credo de Nicée et le Credo d'Athanase

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Symbole amérindien catholique, dans lequel se manifestent les mystères de la foi contenus dans les trois symboles catholiques : le Credo des Apôtres, le Credo de Nicée et le Credo d'Athanase
Symbolo catholico indiano, en el qual se declaran los mysterios dela fé, contenidos enlos tres symbolos catholicos, apostolico, Niceno y de San Atanasio (Symbole amérindien catholique, dans lequel se manifestent les mystères de la foi contenus dans les trois symboles catholiques : le Credo des Apôtres, le Credo de Nicée et le Credo d'Athanase) fut publié à Lima, au Pérou, en 1598. L'ouvrage contient les textes des trois symboles les plus importants de l'Église chrétienne, à savoir le Credo des Apôtres, le Credo de Nicée et le Credo d'Athanase, en langues quechua et aymara, accompagnés de longues explications en espagnol. La première imprimerie d'Amérique du Sud fut établie à Lima par l'Italien Antonio Ricardo (1540−1606 env.), qui avait travaillé un temps en tant qu'imprimeur avec les jésuites à Mexico. Ce livre fait partie d'une collection de 39 premières éditions de la Bibliothèque nationale du Pérou, produite dans cette presse entre 1584 et 1619. La collection fut inscrite au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2013. Écrits en latin, en espagnol et en plusieurs langues amérindiennes, ces livres sont des documents importants retranscrivant la rencontre entre deux mondes : la civilisation amérindienne des Incas et la culture européenne représentée par les conquistadors espagnols. Ils constituent des sources précieuses pour l'étude de la diffusion des idées au sein de l'Empire espagnol, incluant d'une part le processus d'évangélisation et la propagation du catholicisme, et d'autre part le débat sur les peuples indigènes et leur condition en tant qu'êtres humains. Plusieurs de ces ouvrages fournissent des aperçus sur l'organisation politique, culturelle et sociale de la civilisation inca désormais vaincue, ainsi que des archives des langues quechua et aymara parlées par les Incas.

Le sionisme

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Le sionisme
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Le sionisme est le numéro 162 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Le livre comprend un survol historique du sionisme, qu'il décrit comme « le plus ancien mouvement nationaliste de l'histoire ». La partie « le sionisme dans la Bible » parle du rôle de prophètes comme Moïse, Isaïe et Malachie et de l'exil des dix tribus d'Israël après la conquête par les Assyriens en 720 av. J.-C. et des deux dernières tribus aux mains des Babyloniens en 606-588 av. J.-C. L'exil fut suivi par le retour partiel des Juifs en Palestine provoqué par les Perses sous Darius, à partir de 536 av. J.-C. Les parties suivantes couvrent la présence juive en Palestine sous la domination perse, grecque et romaine. Le reste du livre traite du développement du sionisme moderne en Europe, notamment du rôle de personnages importants tels que sir Moses Montefiore, Moses Hess et, en particulier, Theodor Herzl. Parmi les développements organisationnels importants qui sont abordés figurent les Congrès sionistes, qui débutèrent en 1897, et la mise en place cette même année du Fonds national juif. L'étude se termine par un examen de l'avenir de la Palestine et des perspectives de mise en œuvre de la fameuse Déclaration Balfour du 2 novembre 1917. Dans ce document, le ministre des Affaires étrangères Arthur James Balfour indique que le gouvernement britannique « envisage favorablement l'établissement en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif et qu'il mettra tout en œuvre pour faciliter la réalisation de cet objectif... ».

Allégation et décision juridiques concernant l'analyse et la reconnaissance officielle des miracles du très pieux père François Solano, membre de l'ordre séraphique franciscain

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Allégation et décision juridiques concernant l'analyse et la reconnaissance officielle des miracles du très pieux père François Solano, membre de l'ordre séraphique franciscain
Allegatio ivris, et consilium pro examinandis et approbandis miraculis religio fissimi viri Francisci Solano Seraphici Franciscani ordinis alumni (Allégation et décision juridiques concernant l'analyse et la reconnaissance officielle des miracles du très pieux père François Solano, membre de l'ordre séraphique franciscain) parut à Lima, au Pérou, en 1612. Saint François Solano (1549−1610), frère franciscain d'origine espagnole, arriva en 1589 en Amérique du Sud, où il travailla 20 ans comme missionnaire auprès des Amérindiens du nord-ouest de l'Argentine et du Paraguay. Il fut canonisé en 1726. L'ouvrage présenté ici est une analyse des miracles que le père Solano aurait accomplis. La première imprimerie d'Amérique du Sud fut établie à Lima par l'Italien Antonio Ricardo (1540−1606 env.), qui avait travaillé un temps en tant qu'imprimeur avec les jésuites à Mexico. Ce livre fait partie d'une collection de 39 premières éditions de la Bibliothèque nationale du Pérou, produite dans cette presse entre 1584 et 1619. La collection fut inscrite au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2013. Écrits en latin, en espagnol et en plusieurs langues amérindiennes, ces livres sont des documents importants retranscrivant la rencontre entre deux mondes : la civilisation amérindienne des Incas et la culture européenne représentée par les conquistadors espagnols. Ils constituent des sources précieuses pour l'étude de la diffusion des idées au sein de l'Empire espagnol, incluant d'une part le processus d'évangélisation et la propagation du catholicisme, et d'autre part le débat sur les peuples indigènes et leur condition en tant qu'êtres humains. Plusieurs de ces ouvrages fournissent des aperçus sur l'organisation politique, culturelle et sociale de la civilisation inca désormais vaincue, ainsi que des archives des langues quechua et aymara parlées par les Incas.

Registre général de conversion de l'argent et de l'or de différents poids et puretés, et dans des quantités diverses : avec leurs valeurs en pourcentage, et d'autres règles et recommandations indispensables à la vice-royauté du Pérou

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Registre général de conversion de l'argent et de l'or de différents poids et puretés, et dans des quantités diverses : avec leurs valeurs en pourcentage, et d'autres règles et recommandations indispensables à la vice-royauté du Pérou
Libro general delas reduciones de plata, y oro de diferentes leyes y pesos, de menor á mayor cantidad, y de sus interesses á tanto por ciento, con otras reglas, y avisos muy necessarios para estos reynos del Piru (Registre général de conversion de l'argent et de l'or de différents poids et puretés, et dans des quantités diverses : avec leurs valeurs en pourcentage, et d'autres règles et recommandations indispensables à la vice-royauté du Pérou) fut publié à Lima, au Pérou, en 1597. La première imprimerie d'Amérique du Sud fut établie à Lima par l'Italien Antonio Ricardo (1540−1606 env.), qui avait travaillé un temps en tant qu'imprimeur avec les jésuites à Mexico. Ce livre fait partie d'une collection de 39 premières éditions de la Bibliothèque nationale du Pérou, produite dans cette presse entre 1584 et 1619. La collection fut inscrite au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2013. Écrits en latin, en espagnol et en plusieurs langues amérindiennes, ces livres sont des documents importants retranscrivant la rencontre entre deux mondes : la civilisation amérindienne des Incas et la culture européenne représentée par les conquistadors espagnols. Ils constituent des sources précieuses pour l'étude de la diffusion des idées au sein de l'Empire espagnol, incluant d'une part le processus d'évangélisation et la propagation du catholicisme, et d'autre part le débat sur les peuples indigènes et leur condition en tant qu'êtres humains. Plusieurs de ces ouvrages fournissent des aperçus sur l'organisation politique, culturelle et sociale de la civilisation inca désormais vaincue, ainsi que des archives des langues quechua et aymara parlées par les Incas.

L'art de la langue quechua

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L'art de la langue quechua
Arte de la lengua quichua (L'art de la langue quechua) parut à Lima, au Pérou, en 1619. L'ouvrage fut écrit par Diego de Torres Rubio (1547−1638), prêtre jésuite d'origine espagnole qui arriva en 1579 au Pérou, où il se consacra à l'étude des langues amérindiennes, particulièrement l'aymara et le quechua. La première imprimerie d'Amérique du Sud fut établie à Lima par l'Italien Antonio Ricardo (1540−1606 env.), qui avait travaillé un temps en tant qu'imprimeur avec les jésuites à Mexico. Ce livre fait partie d'une collection de 39 premières éditions de la Bibliothèque nationale du Pérou, produite dans cette presse entre 1584 et 1619. La collection fut inscrite au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2013. Écrits en latin, en espagnol et en plusieurs langues amérindiennes, ces livres sont des documents importants retranscrivant la rencontre entre deux mondes : la civilisation amérindienne des Incas et la culture européenne représentée par les conquistadors espagnols. Ils constituent des sources précieuses pour l'étude de la diffusion des idées au sein de l'Empire espagnol, incluant d'une part le processus d'évangélisation et la propagation du catholicisme, et d'autre part le débat sur les peuples indigènes et leur condition en tant qu'êtres humains. Plusieurs de ces ouvrages fournissent des aperçus sur l'organisation politique, culturelle et sociale de la civilisation inca désormais vaincue, ainsi que des archives des langues quechua et aymara parlées par les Incas.

Vue du village de Puracé, peinte depuis les montagnes Pesares, province de Popayán

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Vue du village de Puracé, peinte depuis les montagnes Pesares, province de Popayán
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820−1902) est une vue depuis les montagnes au-dessus de la ville de Popayán (aujourd'hui dans le département du Cauca) dans la cordillère Centrale des Andes, au sud-ouest de la Colombie. La vue inclut le petit village de Puracé avec, à peine visible au loin, le Puracé, un des volcans les plus actifs de Colombie. L'aquarelle est caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population de la Colombie, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Artisans pratiquant la technique de décoration du « Barniz de Pasto », province de Pasto

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Artisans pratiquant la technique de décoration du « Barniz de Pasto », province de Pasto
Sur cette aquarelle de Manuel María Paz (1820−1902), trois artisans, probablement des membres de la même famille, sont assis autour d'une petite table dans un atelier et peignent des poteries, dans la province de Pasto (aujourd'hui le département de Nariño), au sud-ouest de la Colombie. En arrière-plan, un homme bien habillé regarde les marchandises, tandis qu'un autre homme portant un poncho scrute la scène. L'aquarelle est caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population de la Colombie, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Cascade sur le Río Anambio, province de Popayán

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Cascade sur le Río Anambio, province de Popayán
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820−1902) représente une chute d'eau se jetant entre les versants d'une gorge abrupte dans la province du Cauca (aujourd'hui le département du Cauca), au sud-ouest de la Colombie. Ce cours d'eau, ou rivière, aujourd'hui appelé Quebrada Anambio, est situé à plus de 2 300 mètres au-dessus du niveau de la mer et s'écoule près de l'extrémité sud de la cordillère Centrale des Andes. L'aquarelle est caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population de la Colombie, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Amérindiens coconucos, province de Popayán

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Amérindiens coconucos, province de Popayán
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820−1902) représente un couple amérindien coconuco de la région montagneuse de la cordillère Centrale des Andes, dans la province de Popayán (aujourd'hui le département du Cauca), au sud-ouest de la Colombie. Les Coconucos, comme d'autres peuples indigènes qui survécurent à la conquête espagnole et la colonisation, habitaient principalement des régions éloignées en haute altitude. L'aquarelle est caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population de la Colombie, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Femmes filant de la laine, province de Pasto

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Femmes filant de la laine, province de Pasto
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820−1902) représente deux femmes amérindiennes de la province de Pasto (aujourd'hui le département de Nariño), dans le sud-ouest de la Colombie. Assises en tailleur sur des tabourets bas, elles filent de la laine pour la fabrication des vêtements chauds essentiels à la survie dans les hautes montagnes andines. L'aquarelle est caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population de la Colombie, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Passage sur la rivière Juanambú, province de Pasto

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Passage sur la rivière Juanambú, province de Pasto
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820−1902) représente un paysage majestueux de la province de Pasto (aujourd'hui le département de Nariño), dans le sud-ouest de la Colombie. Le terrain rude et les montagnes environnantes qui bloquent les vents du Pacifique créent les conditions favorables à la culture du café, qui rendit cette région célèbre. Cette dernière fut également le site de la bataille du Río Juanambú en 1814, où Simón Bolívar combattit durant la guerre d'indépendance contre les Espagnols. L'aquarelle est caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population de la Colombie, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Femme filant du coton, province de Túquerres

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Femme filant du coton, province de Túquerres
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820−1902) représente une scène se déroulant dans la province de Túquerres (aujourd'hui le département de Nariño), dans le sud-ouest de la Colombie. Une femme file du coton, sous le regard d'un homme vêtu d'un poncho. À l'époque, l'économie locale de cette région montagneuse de la cordillère des Andes reposait essentiellement sur l'agriculture et la fabrication de textiles en coton et en laine. L'aquarelle est caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population de la Colombie, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Vue de la chapelle de Las Lajas, peinte depuis la rive droite de la rivière Guáitara, province de Túquerres

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Vue de la chapelle de Las Lajas, peinte depuis la rive droite de la rivière Guáitara, province de Túquerres
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820−1902) représente la chapelle de Las Lajas du XIXe siècle, perchée dans le canyon de la rivière Guáitara à Ipiales, dans la province de Túquerres (aujourd'hui le département de Nariño), dans le sud-ouest de la Colombie. La chapelle fut construite sur ce site pour honorer la miraculeuse apparition de la Vierge Marie sur une laja (roche sédimentaire plate ou dalle de pierre). Située dans la cordillère Centrale des Andes à plus de 2 600 mètres au-dessus du niveau de la mer, elle devint un lieu de pèlerinage populaire, puis elle fut remplacée au XXe siècle par une cathédrale néogothique. L'aquarelle est caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population de la Colombie, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Vue de la cascade de l'« Excomulgado », province de Túquerres

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Vue de la cascade de l'« Excomulgado », province de Túquerres
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820−1902) représente la chute d'eau impressionnante appelée l'Excomulgado (l'excommunié), située dans la province de Túquerres (aujourd'hui le département de Nariño), dans le sud-ouest de la Colombie. Selon la légende, un prêtre s'y serait donné la mort au début de l'époque coloniale, après avoir été excommunié par l'Église. L'aquarelle est caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population de la Colombie, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Vue du lac Vert, province de Túquerres

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Vue du lac Vert, province de Túquerres
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820−1902) représente l'eau verte magnifique de la laguna Verde (le lac Vert), située dans la province de Túquerres (aujourd'hui le département de Nariño), dans le sud-ouest de la Colombie. Le lac en forme de croissant, sis dans la caldeira du volcan endormi Azufral, doit sa couleur aux sédiments riches en fer et en soufre (azufre signifie soufre en espagnol). Il se trouve à près de 4 000 mètres au-dessus du niveau de la mer. L'aquarelle est caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population de la Colombie, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Pont naturel de Rumichaca, province de Túquerres

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Pont naturel de Rumichaca, province de Túquerres
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820−1902) représente le pont naturel en roche de Rumichaca sur la rivière Guáitara, également connue sous le nom de Carchi, dans la province de Túquerres (aujourd'hui le département de Nariño), dans le sud-ouest de la Colombie. Les voyageurs sur la route entre Popayán et Quito, en Équateur, appelaient parfois le pont naturel de Rumichaca « le pont inca ». L'aquarelle est caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population de la Colombie, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Vue des volcans actifs Cumbal et Chiles, province de Túquerres

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Vue des volcans actifs Cumbal et Chiles, province de Túquerres
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820−1902) représente le paysage montagneux de la province de Túquerres (aujourd'hui le département de Nariño), dans le sud-ouest de la Colombie. Les volcans enneigés Cumbal et Chiles, situés à la frontière avec l'Équateur et s'élevant à plus de 4 750 mètres au-dessus du niveau de la mer, se dressent au loin. Un village est visible au premier plan, avec trois hommes bavardant près du cimetière. L'aquarelle est caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population de la Colombie, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.
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