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La première carte du détroit de Magellan, 1520

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La première carte du détroit de Magellan, 1520
La première circumnavigation du globe fut le voyage effectué en 1519–1522 par le navigateur portugais Ferdinand Magellan (1480–1521), entrepris au service de l'Espagne. Le seul témoignage direct du voyage est le journal d'un érudit de la noblesse vénitienne, Antonio Pigafetta (env. 1480–1534). Il existe quatre versions manuscrites du journal de Pigafetta, trois en français et une en italien. Pigafetta est aussi à l'origine de 23 superbes cartes couleur dessinées à la main, dont un jeu complet accompagne chacun des manuscrits. La carte de Pigafetta montrée ici représente le détroit de Magellan, tel qu'il apparaît en 1800 dans l'édition de Carlo Amoretti de l'unique manuscrit en italien. Amoretti (1741–1816) était un prêtre, écrivain, intellectuel et scientifique italien qui, grâce à son travail de conservateur à la bibliothèque Ambrosienne de Milan, découvrit le manuscrit, qu'on a longtemps cru perdu. Amoretti publia le texte italien accompagné de commentaires en 1800, et la traduction française l'année suivante. La carte représente la partie méridionale de l'Amérique du Sud, notamment le détroit de Magellan, découvert au cours du voyage.

Manuscrit encyclopédique contenant des dessins allégoriques et médicaux

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Manuscrit encyclopédique contenant des dessins allégoriques et médicaux
Au Moyen-Âge, la médecine était très liée à l'astrologie et à d'autres superstitions non-scientifiques.  Ce manuscrit sur vélin, produit dans le sud de l'Allemagne autour de 1410, contient des dessins à la plume et à l'encre avec des textes explicatifs en allemand et en latin. Le premier dessin montre la terre et sept planètes. Il est suivi de l'homme Zodiac, un homme nu représenté avec les 12 signes du zodiaque, se rapportant chacun à une partie spécifique du corps. Suivent quatre tableaux de saignée du corps humain. Ces tableaux ou calendriers de saignée étaient largement utilisés au cours de cette période. Ils apportaient des instructions sur les jours optimum pour prélever du sang, et les points du corps pour ce faire. La complexité même des instructions offertes - elles variaient selon différentes phases de la lune, différentes maladies, et différents points du corps - conférait une certaine crédibilité à un acte essentiellement inutile et souvent dangereux. L'ouvrage se termine par des dessins de la Tour de la Sagesse (texte en allemand), un homme appelé Microcosmus ; un homme appelé Macrocosmus ; l'arbre de la vertu, la philosophie, entourée des Sept Arts ; des histoires illustrant la puissance maléfique des femmes, l'arbre de Babylone (ou le vice) ; la Tour de la Sagesse (texte en latin, sur deux feuilles), et la Roue de la Fortune. Cette œuvre provient de la Collection Rosenwald de la Bibliothèque du Congrès.

Le Récit splendide de Ferdinand Cortes à propos de la Nouvelle-Espagne, de la mer et de l'océan, transmis au plus sacré et invincible, le toujours auguste empereur des Romains, roi des Espagnols en l'année du seigneur 1520: dans lequel sont contenues beaucoup de choses dignes de connaissance et d'admiration à propos des excellentes villes de ses provinces... Par dessus tout à propos de la célèbre ville de Temixtitan et de ses diverses merveilles, qui émerveilleront le lecteur.

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Le Récit splendide de Ferdinand Cortes à propos de la Nouvelle-Espagne, de la mer et de l'océan, transmis au plus sacré et invincible, le toujours auguste empereur des Romains, roi des Espagnols en l'année du seigneur 1520: dans lequel sont contenues beaucoup de choses dignes de connaissance et d'admiration à propos des excellentes villes de ses provinces... Par dessus tout à propos de la célèbre ville de Temixtitan et de ses diverses merveilles, qui émerveilleront le lecteur.
Entre juillet 1519 et septembre 1526, Hernando Cortés (1485-1547), le soldat et aventurier qui en 1519-21 fit la conquête pour l'Espagne de ce qui forme aujourd'hui le centre et le sud du Mexique, adressa cinq lettres détaillés à l'Empereur Charles V, dans lesquelles il décrivit ses exploits et se présenta lui-même ainsi que ses actions sous un jour favorable. Ce livre contient la première édition latine de la seconde lettre de Cortés. Cortés y raconte sa première rencontre avec l'empereur Aztèque, Montezuma II. Datée du 30 octobre 1520, la lettre fut traduite de l'espagnol au latin par Petrus Savorgnanus et imprimée à Nuremberg, Allemagne, en 1524. Cette publication contient également le premier plan publié de la ville Aztèque de Tenochtitlán (actuelle ville de Mexico), que Cortés et son armée attaquèrent et détruisirent en mai 1521. Y est également jointe une des premières cartes du Bassin Caribéen.

Lettre narrative d'Hernán Cortés

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Lettre narrative d'Hernán Cortés
Le nom d'Hernán Cortés (1485–1547) et la controverse le concernant sont liés à la conquête du Mexique, qui fut l'événement le plus important de sa vie. Cortés naquit à Medellín, en Espagne. Il étudia à l'Université de Salamanque, participa en 1506 à la conquête par l'Espagne d'Hispaniola et de Cuba où il devint officier municipal à Cuba. En 1518, il prit les commandes d'une expédition pour sécuriser l'intérieur du Mexique. Les lettres de Cortés sont une source essentielle pour la compréhension du début de la présence espagnole au Mexique. Il écrivit cinq lettres au roi depuis la Nouvelle-Espagne, dans lesquelles il racontait, dans un style simple mais détaillé, l'entrée progressive de l'Espagne dans les nouvelles terres. La première lettre datée de juillet 1519 n'a jamais été trouvée. Les deuxième et troisièmes lettres furent publiées à Séville (en 1522 et 1523) et la quatrième à Tolède en 1525. La cinquième lettre est restée non publiée jusqu'à 1842. Est ici présentée la deuxième lettre, depuis Segura de la Sierra, datée du 30 octobre 1520. Écrite en bon espagnol castillan et contenant des informations importantes, la lettre décrit la province de Culua, avec ses grandes villes, en particulier « Tenustitlan » (Tenochtitlán) construite sur le lac Texcoco. Cortés parle avec grande admiration du roi aztèque Moctezuma (Montezuma), de la façon dont son peuple le sert, et de leurs rites et cérémonies. La lettre relate les événements les plus remarquables relatifs à l'entrée en Nouvelle-Espagne : la reddition du chef de Cempoala, le défilé vers la capitale, l'alliance avec les Tlaxcaltèques, les premiers contacts avec les ambassadeurs de Moctezuma et la rencontre avec le chef aztèque à Tenochtitlán. Finalement, Cortés décrit la destruction des navires, la « triste nuit » durant laquelle Cortés et ses hommes se sont battus pour sortir de la ville et les événements ayant provoqué son départ de la capitale. De nombreuses éditions de ces lettres - certaines assez anciennes - furent publiées à Anvers, Nuremberg, Augsbourg et Venise, attestant de l'intérêt généré en Europe par les événements du Nouveau Monde.

Carte de la baie de Concepción au Chili

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Carte de la baie de Concepción au Chili
Cette carte de la baie de Concepción, réalisée à la plume et l'aquarelle, est basée sur un original préparé par Jorge Juan et Antonio de Ulloa en 1744 au cours d'une de leurs expéditions scientifiques en Amérique du Sud, auquel d’importants ajouts et révisions ont été apportés au début des années 1780. Elle montre l'emplacement de l'ancienne ville de Concepción ainsi que son nouvel emplacement, plus éloigné de la mer, après la reconstruction de la ville à la suite d'un tremblement de terre dévastateur en 1751. Sur cette carte, le nord est situé en bas à gauche. La latitude et la longitude sont établies par rapport à l'Observatoire astronomique royal de Ténérife aux Canaries. Cette carte représente le relief par estompage et indique les résultats des sondages de la profondeur de l'eau.

Plan de la ville de Philadelphie et de ses environs, 1777

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Plan de la ville de Philadelphie et de ses environs, 1777
Cette carte de Philadelphie fut publiée à Londres en 1777 par William Faden, le successeur de Thomas Jefferys au poste de géographe royal du roi George III. Elle est basée sur une carte de 1752 préparée par Nicholas Scull (1687-1762 environ) et George Heap (actif entre 1715 et 1760), et enrichie d'informations supplémentaires. Les hachures, ajout important à la carte de 1777, indiquent l'expansion de la ville depuis les quais, le long du fleuve Delaware. Philadelphie, l'une des villes les plus grandes et les plus prospères de l'Amérique du Nord britannique du milieu du XVIIIe siècle, s'étend selon un parallélogramme en damier sur 3,2 kilomètres entre le fleuve Delaware et la rivière Schuylkill. La carte contient un filigrane et indique les routes et les noms des propriétaires terriens des zones rurales. Elle comprend un tableau des distances et une vue du bâtiment du State House qui fut terminé en 1753 et devint le siège du parlement colonial de la province de Pennsylvanie, aujourd'hui appelé Independence Hall. Originaire de la région de Philadelphie, Scull était membre de ce qui semble être la première famille américaine à développer l'industrie de la cartographie. Il fut arpenteur général de la colonie de Pennsylvanie entre 1748 et 1761.

Bref récit à propos de la Nouvelle-Néerlande [...] et des possibilités particulières de peuplement.

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Bref récit à propos de la Nouvelle-Néerlande [...] et des possibilités particulières de peuplement.
Cette brochure, publiée anonymement à Amsterdam en octobre 1662, traite de l'établissement d'une colonie sur la South River (ainsi que les Hollandais appelaient le fleuve Delaware) dans la Nouvelle-Néerlande par le mennonite néerlandais et réformateur social Pieter Cornelis Plockhoy. La brochure se composait de propositions adressées aux magistrats de la ville d'Amsterdam afin d'obtenir leur soutien pour l'établissement de la colonie, dont Plockhoy souhaitait qu'elle soit destinée aux familles pauvres et nécessiteuses, et fondée sur des principes réformistes. La brochure avait en partie vocation à rassurer les investisseurs quant au fait que la colonie serait également une entreprise rentable. Un certain nombre de chercheurs ont soutenu que le document avait été rédigé par Franciscus van den Enden (1602-1674), érudit, professeur de latin, et négociant en art qui est mieux connu en tant que professeur du philosophe Baruch Spinoza (1632-1677). Né à Anvers, van den Enden s'installa à Amsterdam dans les années 1640, où il fit la connaissance de Plockhoy, avec qui il partagea un intérêt pour la réforme sociale et la création d'une société idéale.

Plan bref et concis destiné à être un accord commun pour certains colons souhaitant se rendre à South River dans la Nouvelle-Néerlande.

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Plan bref et concis destiné à être un accord commun pour certains colons souhaitant se rendre à South River dans la Nouvelle-Néerlande.
Pieter Cornelis Plockhoy était un Néerlandais mennonite et un réformateur social, né dans la ville de Zierikzee vers 1625. Il s'installa à Amsterdam en 1648, où il devint bien connu des milieux intellectuels de la ville. En 1658, il se rendit à Londres où il tenta en vain d'obtenir le soutien d'Oliver Cromwell, le Lord antiroyaliste Protecteur du Commonwealth, pour l'établissement de colonies utopiques en Angleterre. Plockhoy retourna au Pays-Bas en 1661 et en 1662 conclut un contrat avec les magistrats d'Amsterdam pour l'établissement d'une communauté à South River (Delaware) dans la colonie de la Nouvelle-Néerlande. En échange d'un soutien financier, il fut demandé à Plockhoy de recruter 25 colons. Il espérait fonder une communauté d'au moins cent adultes, et ce pamphlet, avec ses vibrantes descriptions de la colonie et de ses richesses naturelles abondantes, était destiné à attirer des émigrants. Le 28 juillet 1663, Plockhoy et quarante autres mennonites néerlandais débarquèrent à Hoerenkil (également connu sous le nom néerlandais de Zwaanendael, "vallée des cygnes"), près de ce qui est aujourd'hui Lewes, dans le Delaware, pour établir la colonie. Treize mois plus tard, les Hollandais durent céder la Nouvelle-Néerlande à l'Angleterre, et les soldats britanniques sous le commandement de Sir Robert Carr "détruisirent la société quaker de Plockhoy jusqu'à la racine," ainsi que le rapporte un témoin oculaire. Plockhoy survécut au raid et mourut à Philadelphie une trentaine d'années plus tard.

Rituels de mariage Tadjike. Chimilig

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Rituels de mariage Tadjike. Chimilig
Cette photographie d'un rituel de mariage tadjike provient de l' Album du Turkestan, l'une des sources les plus riches d'information visuelle sur les monuments culturels d'Asie centrale au 19ème siècle. Cette édition comprenant plusieurs volumes a été réalisée en 1871-72, sous le patronage de P. Konstantin von Kaufman, général de l'armée russe et premier gouverneur général du Turkestan, ainsi que les possessions d'Asie Centrale étaient nommées par l'Empire russe En poste de 1867 à 1886, Kaufman a joué un rôle majeur dans le renforcement des positions russes en Asie centrale. Les forces de conquête ont en effet été suivies par des administrateurs et des entrepreneurs, ainsi que par des chercheurs intéressés par l'héritage culturel de la région. Les Tadjiks, dont beaucoup ont transité vers l'Empire russe après la conquête du Khanat de Kokand, sont liés à la fois par la langue et la culture au peuple Iranien. Ils sont connus pour leurs rites de mariage élaborés qui peuvent durer toute une semaine. La mariée sur cette photographie est presque entièrement couverte, avec une petite ouverture dans le voile pour le front et les yeux. La famille de la mariée offre une libation traditionnelle au jeune marié. Les femmes participant à la cérémonie portent des capes aux motifs de couleurs vives. A gauche figure le détail d'une colonne en bois sculptée, caractéristique de l'architecture de la région.

Coutumes et cérémonies religieuses des Tadjiks. Intérieur de la mosquée du saint Sheik Maslakhatdin à Khodzhend.

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Coutumes et cérémonies religieuses des Tadjiks. Intérieur de la mosquée du saint Sheik Maslakhatdin à Khodzhend.
Cette photographie de Tadjiks à la prière dans la mosquée de Cheikh Maslakhatdin, dans l'ancienne ville de Khodzhent (Khujand, en tadjik) est tirée de l' Album du Turkestan, l'une des sources les plus riches d'information visuelle sur les monuments culturels d'Asie centrale au 19ème siècle. Cette édition comprenant plusieurs volumes a été réalisée en 1871-72, sous le patronage de P. Konstantin von Kaufman, général de l'armée russe et premier gouverneur général du Turkestan, ainsi que les possessions d'Asie Centrale étaient nommées par l'Empire russe En poste de 1867 à 1886, Kaufman a joué un rôle majeur dans le renforcement des positions russes en Asie centrale. Les forces de conquête ont en effet été suivies par des administrateurs et des entrepreneurs, ainsi que par des chercheurs intéressés par l'héritage culturel de la région. Khodzhent, dont les origines ont été attribuées à Alexandre le Grand, était rattachée au Khanat de Kokand et est située près du fleuve Syr-Daria. Les Tadjiks sont liés à la fois par la langue et la culture au peuple Iranien. L'intérieur de la mosquée est typique des architectures d'Asie centrale, avec un plafond richement orné et des rangées de colonnes en bois sculptées, reposant sur des socles de marbre. En arrière-plan se trouve le lieu de prière (mihrab), décoré de carreaux en céramique.

Rites matrimoniaux en Kirghizie. Jeune marié en Kirghizie (marié [turc]), Ruzi bai.

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Rites matrimoniaux en Kirghizie. Jeune marié en Kirghizie (marié [turc]), Ruzi bai.
Ce portrait de Ruzi bai, jeune marié kirghiz, provient de l'Album de Turkestan, l'une des plus importantes sources de documentation visuelle sur les cultures et monuments d'Asie centrale au 19e siècle. Cet ouvrage en plusieurs volumes a été élaboré en 1871-72 sous la direction de Konstantin P. von Kaufman, général de l'armée russe et premier Gouverneur général du Turkestan, nom donné aux territoires russes de l'Asie centrale. En poste de 1867 à 1886, Kaufman a joué un rôle majeur dans le renforcement des positions russes en Asie centrale. Les forces de conquête ont en effet été suivies par des administrateurs et des entrepreneurs, aussi bien que par des chercheurs intéressés par le patrimoine culturel de la région. Les premiers à avoir travaillé sur l'Album du Turkestan ont été Aleksandr L. Kun (1840-1888), orientaliste rattaché à l'armée, et Nikolai V. Bogaevskii (1843-1912), ingénieur militaire. Les Kirghiz sont une groupe ethnique d'origine turque largement répandus à travers le Turkestan oriental. Leur conversion à l'Islam sunnite serait due aux marchands arabes qui parcouraient la Route de la soie au cours du 8e siècle. Le jeune marié (kiiau) photographié ici fait partie d'une série consacrée aux rites matrimoniaux kirghiz. Les vêtements, simples et durables, et en particulier l'énorme chapeau de fourrure, reflètent la rudesse du climat du Turkestan oriental.

Robe de femme kirghize. Foulard porté au quotidien.

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Robe de femme kirghize. Foulard porté au quotidien.
Ce portrait d'une femme kirghiz en costume traditionnel apparaît dans l'Album du Turkestanl'une des plus importantes sources de documentation visuelle sur les cultures et monuments d'Asie centrale au 19e siècle. Cet ouvrage en plusieurs volumes a été élaboré en 1871-72 sous la direction de Konstantin P. von Kaufman, général de l'armée russe et premier Gouverneur général du Turkestan, nom donné aux territoires russes de l'Asie centrale. En poste de 1867 à 1886, Kaufman a joué un rôle majeur dans le renforcement des positions russes en Asie centrale. Les forces de conquête ont en effet été suivies par des administrateurs et des entrepreneurs, aussi bien que par des chercheurs intéressés par le patrimoine culturel de la région. Les premiers à avoir travaillé sur l'Album du Turkestanont été Aleksandr L. Kun (1840-1888), orientaliste rattaché à l'armée, et Nikolai V. Bogaevskii (1843-1912), ingénieur militaire. Les Kirghiz sont une groupe ethnique d'origine turque largement répandus à travers le Turkestan oriental. Leur conversion à l'Islam sunnite serait due aux marchands arabes qui parcouraient la Route de la soie au cours du 8e siècle. La qualité du tissu (considéré comme un "foulard porté au quotidien") et la taille des bagues que porte cette femme indiquent un statut social élevé.

Coutumes des femmes Tadjiks : Voyance

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Coutumes des femmes Tadjiks : Voyance
Cette photographie de femmes tadjikes, diseuses de bonne aventure (vorozhba, en russe ; fal'bin dans les langues d'Asie centrale) est tirée de l' Album du Turkestan, l'une des sources les plus riches d'information visuelle sur les monuments culturels d'Asie centrale au 19ème siècle. Cette édition comprenant plusieurs volumes a été réalisée en 1871-72, sous le patronage de P. Konstantin von Kaufman, général de l'armée russe et premier gouverneur général du Turkestan, ainsi que les possessions d'Asie Centrale étaient nommées par l'Empire russe En poste de 1867 à 1886, Kaufman a joué un rôle majeur dans le renforcement des positions russes en Asie centrale. Les forces de conquête ont en effet été suivies par des administrateurs et des entrepreneurs, ainsi que par des chercheurs intéressés par l'héritage culturel de la région. Les Tadjiks, dont beaucoup ont transité vers l'Empire russe après la conquête du Khanat de Kokand, sont liés à la fois par la langue et la culture au peuple Iranien. Ces trois diseuses de bonne aventure, vêtues de robes aux riches motifs et portant des coiffes, sont assises sur un tapis dans la cour d'un édifice de pierres blanchies à la chaux avec une colonne en bois sculpté. Deux des femmes fixent avec intensité les instruments de divination (un bol d'eau, un couteau, et une bougie), tandis que le troisième tient un tambourin (dayereh) pour accompagner les incantations.

Coutumes des femmes Tadjiks. Le Mardi des Femmes, Bibi Seshambe

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Coutumes des femmes Tadjiks. Le Mardi des Femmes, Bibi Seshambe
Cette photographie d'un rassemblement de femmes tadjiks ( "Women's mardi" ou "Bibi-Seshambe") est tirée de l' Album du Turkestan, l'une des sources les plus riches d'information visuelle sur les monuments culturels d'Asie centrale au 19ème siècle. Cette édition comprenant plusieurs volumes a été réalisée en 1871-72, sous le patronage de P. Konstantin von Kaufman, général de l'armée russe et premier gouverneur général du Turkestan, ainsi que les possessions d'Asie Centrale étaient nommées par l'Empire russe. En poste de 1867 à 1886, Kaufman a joué un rôle majeur dans le renforcement des positions russes en Asie centrale. Les forces de conquête ont en effet été suivies par des administrateurs et des entrepreneurs, ainsi que par des chercheurs intéressés par l'héritage culturel de la région. Les premiers à avoir travaillé sur la compilation photographique de l' Album du Turkestan furent Aleksandr L. Kun (1840-88), un orientaliste appartenant à l'armée, et Nikolai V. Bogaevskii (1843-1912), un ingénieur militaire. Les Tadjiks, dont beaucoup ont transité vers l'Empire russe après la conquête du Khanat de Kokand, sont liés à la fois par la langue et la culture au peuple Iranien. Les femmes, vêtues de robes avec motifs et de coiffes, sont assises à l'extérieur sur un tapis, avec en arrière-plan un grand mur de terre. L'ingrédient de base de leur repas est une sorte de pain plat (lavash).

Tableaux du corps et des traitements

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Tableaux du corps et des traitements
Le célèbre auteur de ce manuscrit, Abū Alī Yahyā ibn Īsā ibn Jazla (décédé en Sha’bān 493 après l'Hégire [mai-juin 1100]), écrivit plusieurs autres ouvrages, notamment Al-minhāj fi al-tibb (Le guide de médecine) et Taqwīm al-abdān (Guérir les corps). Il naquit de parents chrétiens mais se convertit à l'islam aux alentours de 1074 (466 après l'Hégire) et écrivit plus tard une réfutation de la chrétienté. Il étudia la médecine avec Saīd ibn Hibat-Allāh. Dans l'ouvrage Taqwīm al-abdān fī tadbīr al-insān (Tableaux du corps et des traitements), Abū Alī Yahyā fournit des informations sous forme de tableaux sur les maladies et les fièvres et propose ensuite des remèdes pour chaque maladie. Le manuscrit est composé de deux pièces différentes.

Sermons

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Sermons
Cet ouvrage fait partie d'un recueil de sermons du « moine » jésuite Būlus (Paul) al-Sanīrī (mort en 1691), tel qu'il est nommé ici. D'une écriture appliquée, il est minutieusement rubriqué. Outre l'utilisation commune de la rubrication des titres de section, des citations de la Bible sont écrites en rouge, avec les références exactes des versets également indiquées en rouge dans la marge. Les premières et dernières pages du volume présentent des dommages mineurs causés par l'eau. Le manuscrit appartint au monastère des saints Cyprien et Justine de Dayr Kfifane, au Liban.

Office quotidien

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Office quotidien
Office quotidien (Šḥimto) des maronites, ce manuscrit liturgique est écrit en partie en syriaque, mais il contient également des prières en garshuni (langue arabe en caractères syriaques). Sur chaque page, le texte apparaît dans un cadre réalisé à l'encre rouge. À la fin du manuscrit, l'encre a déteint à différents endroits et il manque des parties du texte sur plusieurs feuillets (par exemple, le feuillet 144v). L'Église maronite est une Église catholique orientale en communion avec le Saint-Siège de Rome. Basée au Liban, l'Église tire son nom de saint Maron (mort en 410), moine syrien dont les disciples construisirent un monastère en son honneur, qui devint le cœur de l'Église maronite.

Grammaire syriaque

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Grammaire syriaque
Ce manuscrit, endommagé par les vers et dont il manque des feuillets à la fin, est une grammaire de syriaque écrite en garshuni (langue arabe avec des caractères syriaques). Une table des matières précède le texte écrit en deux colonnes. L'encre rouge s'est un peu effacée et elle n'est pas aussi claire que l'encre noire. Les titres de section sont indiqués à la fois en syriaque et en arabe. Le syriaque est un dialecte d'araméen oriental, parlé par les chrétiens dans les régions situées entre l'Empire romain et la mer d'Arabie du Ier au XIIe  siècle. Le garshuni est apparu lorsque l'arabe est devenu la langue dominante parlée dans les régions du Croissant fertile avant le développement d'une forme écrite de la langue arabe. Il est encore utilisé aujourd'hui dans certaines congrégations chrétiennes syriaques.

Grammaire syriaque

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Grammaire syriaque
Cet ouvrage est une grammaire de syriaque écrite en garshuni (langue arabe avec des caractères syriaques). Les mots et expressions syriaques sont partiellement vocalisés, et les titres de section sont écrits à la fois en syriaque et en arabe. Le colophon indique que l'ouvrage est une musawwada (version préliminaire) et le texte présente d'ailleurs de nombreuses corrections et annotations. Il mentionne également que cet exemplaire fut terminé le 18e jour du mois d'Ab, c'est-à-dire en août 1867. Il fut d'abord réalisé au monastère des saints Cyprien et Justine de Dayr Kfifane au Liban, puis il devint la propriété du monastère Saint-Antoine de Qozhaya, au nord du Liban. Le syriaque est un dialecte d'araméen oriental, parlé par les chrétiens dans les régions situées entre l'Empire romain et la mer d'Arabie du Ier au XIIe  siècle. Le garshuni est apparu lorsque l'arabe est devenu la langue dominante parlée dans les régions du Croissant fertile avant le développement d'une forme écrite de la langue arabe. Il est encore utilisé aujourd'hui dans certaines congrégations chrétiennes syriaques.

Recherches sur la grammaire

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Recherches sur la grammaire
D'une écriture claire, ce manuscrit daté de 1857 est un ouvrage de questions grammaticales de Gabriel Germanus, ou Jirmānūs, Farḥāt (1670–1732 env.), métropolite d'Alep et fondateur de l'ordre maronite libanais. Les documents synodes maronites du XVI e  siècle présentent un piètre niveau d'arabe et sont souvent parsemés de mots syriaques. Capable d'écrire dans une langue arabe correcte et élégante, l'auteur métropolite Farḥāt fut l'un des précurseurs de l'initiative maronite pour le renouveau arabe au XIXe  siècle. L'ouvrage fut écrit en 1705, puis imprimé en 1836 à l'imprimerie protestante américaine de Malte, bien qu'il continuât d'être copié à la main. Il est divisé en buḥū (baḥṯ au singulier), qui signifie « examens », et maṭālib (maṭlab  au singulier), signifiant  « problèmes ». Chaque problème est constitué d'un court paragraphe sur un thème grammatical particulier. L'ouvrage fut très populaire à la fois dans les recueils orientaux et européens, comme l'attestent les nombreux manuscrits encore existants.
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