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Récit des célébrations organisées dans la ville de Cuzco pour la béatification du saint frère béni Ignace de Loyola, fondateur de la Compagnie de Jésus

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Récit des célébrations organisées dans la ville de Cuzco pour la béatification du saint frère béni Ignace de Loyola, fondateur de la Compagnie de Jésus
Relacion delas fiestas qve enla civdad de Lima se hizieron por la beatificacion del bienaventvrado Padre Ignacio de Loyola, fundador dela Religion dela Compañia de Ieʃus (Récit des célébrations organisées dans la ville de Cuzco pour la béatification du saint frère béni Ignace de Loyola, fondateur de la Compagnie de Jésus) parut à Lima, au Pérou, en 1610. Saint Ignace de Loyola (1491–1556), noble espagnol fondateur de la Compagnie de Jésus (les jésuites) en 1540, fut béatifié par le pape Paul V le 27 juillet 1609. Cette publication documente les festivités qui se déroulèrent à Cuzco en l'honneur de cet événement. La première imprimerie d'Amérique du Sud fut établie à Lima par l'Italien Antonio Ricardo (1540−1606 env.), qui avait travaillé un temps en tant qu'imprimeur avec les jésuites à Mexico. Ce livre fait partie d'une collection de 39 premières éditions de la Bibliothèque nationale du Pérou, produite dans cette presse entre 1584 et 1619. La collection fut inscrite au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2013. Écrits en latin, en espagnol et en plusieurs langues amérindiennes, ces livres sont des documents importants retranscrivant la rencontre entre deux mondes : la civilisation amérindienne des Incas et la culture européenne représentée par les conquistadors espagnols. Ils constituent des sources précieuses pour l'étude de la diffusion des idées au sein de l'Empire espagnol, incluant d'une part le processus d'évangélisation et la propagation du catholicisme, et d'autre part le débat sur les peuples indigènes et leur condition en tant qu'êtres humains. Plusieurs de ces ouvrages fournissent des aperçus sur l'organisation politique, culturelle et sociale de la civilisation inca désormais vaincue, ainsi que des archives des langues quechua et aymara parlées par les Incas.

Traduction fidèle et véridique des brèves mémoires de la vie et des miracles du saint frère Julien d'Alcala

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Traduction fidèle et véridique des brèves mémoires de la vie et des miracles du saint frère Julien d'Alcala
Fiel y Verdadero treslado de vn breve memorial de la vida y milagros del ʃancto Padre Fray Iulian de Alcala (Traduction fidèle et véridique des brèves mémoires de la vie et des miracles du saint frère Julien d'Alcala) parut à Lima, au Pérou, en 1610. Il s'agit d'un court opuscule, en espagnol, sur la vie du frère Julien, qui naquit en 1550 environ à Medinaceli et mourut en 1606 à Alcalá de Henares. Il fut béatifié en 1825 sous le nom de Bienheureux Julien de Saint-Augustin. La première imprimerie d'Amérique du Sud fut établie à Lima par l'Italien Antonio Ricardo (1540−1606 env.), qui avait travaillé un temps en tant qu'imprimeur avec les jésuites à Mexico. Ce livre fait partie d'une collection de 39 premières éditions de la Bibliothèque nationale du Pérou, produite dans cette presse entre 1584 et 1619. La collection fut inscrite au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2013. Écrits en latin, en espagnol et en plusieurs langues amérindiennes, ces livres sont des documents importants retranscrivant la rencontre entre deux mondes : la civilisation amérindienne des Incas et la culture européenne représentée par les conquistadors espagnols. Ils constituent des sources précieuses pour l'étude de la diffusion des idées au sein de l'Empire espagnol, incluant d'une part le processus d'évangélisation et la propagation du catholicisme, et d'autre part le débat sur les peuples indigènes et leur condition en tant qu'êtres humains. Plusieurs de ces ouvrages fournissent des aperçus sur l'organisation politique, culturelle et sociale de la civilisation inca désormais vaincue, ainsi que des archives des langues quechua et aymara parlées par les Incas.

Grammaire et nouvel art de la langue commune de tout le Pérou, appelée quechua ou langue des Incas

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Grammaire et nouvel art de la langue commune de tout le Pérou, appelée quechua ou langue des Incas
Gramatica y arte nveva dela lengva general de todo el Peru, llamada lengua Qquichua, o lengua del Inca (Grammaire et nouvel art de la langue commune de tout le Pérou, appelée quechua ou langue des Incas) parut à Lima, au Pérou, en 1607. Ce volume est un des premiers ouvrages dans une langue qui ne possédait pas de forme écrite avant la conquête espagnole. Il s'agit d'une grammaire de quechua, langue prédominante des Incas, telle qu'elle était à l'époque de l'arrivée des Espagnols au Pérou. Elle fut compilée par le jésuite Diego González Holguín. La première imprimerie d'Amérique du Sud fut établie à Lima par l'Italien Antonio Ricardo (1540−1606 env.), qui avait travaillé un temps en tant qu'imprimeur avec les jésuites à Mexico. Ce livre fait partie d'une collection de 39 premières éditions de la Bibliothèque nationale du Pérou, produite dans cette presse entre 1584 et 1619. La collection fut inscrite au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2013. Écrits en latin, en espagnol et en plusieurs langues amérindiennes, ces livres sont des documents importants retranscrivant la rencontre entre deux mondes : la civilisation amérindienne des Incas et la culture européenne représentée par les conquistadors espagnols. Ils constituent des sources précieuses pour l'étude de la diffusion des idées au sein de l'Empire espagnol, incluant d'une part le processus d'évangélisation et la propagation du catholicisme, et d'autre part le débat sur les peuples indigènes et leur condition en tant qu'êtres humains. Plusieurs de ces ouvrages fournissent des aperçus sur l'organisation politique, culturelle et sociale de la civilisation inca désormais vaincue, ainsi que des archives des langues quechua et aymara parlées par les Incas.

Art et vocabulaire dans la langue commune du Pérou, appelée quechua, et en espagnol

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Art et vocabulaire dans la langue commune du Pérou, appelée quechua, et en espagnol
Arte, y vocabvlario enla lengva general del Perv llamada Quichua, y en la lengua Eʃpañola (Art et vocabulaire dans la langue commune du Pérou, appelée quechua, et en espagnol) parut à Lima, au Pérou, en 1586. Il s'agit de l'un des premiers livres en quechua, langue prédominante parlée par les Incas d'Amérique du Sud. Il est principalement constitué d'un glossaire de mots quechuas et de leurs équivalents espagnols. L'ouvrage se termine par des notes sur la grammaire de la langue quechua. La première imprimerie d'Amérique du Sud fut établie à Lima par l'Italien Antonio Ricardo (1540−1606 env.), qui avait travaillé un temps en tant qu'imprimeur avec les jésuites à Mexico. Ce livre fait partie d'une collection de 39 premières éditions de la Bibliothèque nationale du Pérou, produite dans cette presse entre 1584 et 1619. La collection fut inscrite au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2013. Écrits en latin, en espagnol et en plusieurs langues amérindiennes, ces livres sont des documents importants retranscrivant la rencontre entre deux mondes : la civilisation amérindienne des Incas et la culture européenne représentée par les conquistadors espagnols. Ils constituent des sources précieuses pour l'étude de la diffusion des idées au sein de l'Empire espagnol, incluant d'une part le processus d'évangélisation et la propagation du catholicisme, et d'autre part le débat sur les peuples indigènes et leur condition en tant qu'êtres humains. Plusieurs de ces ouvrages fournissent des aperçus sur l'organisation politique, culturelle et sociale de la civilisation inca désormais vaincue, ainsi que des archives des langues quechua et aymara parlées par les Incas.

Dictionnaire dans la langue commune du Pérou, appelée quechua, et en espagnol

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Dictionnaire dans la langue commune du Pérou, appelée quechua, et en espagnol
Vocabvlario enla Lengva general del Perv llamada Quichua, y enla lengua Eʃpañola (Dictionnaire dans la langue commune du Pérou, appelée quechua, et en espagnol) parut à Lima, au Pérou, en 1604. Ce livre est un dictionnaire complet, incluant plus de 400 pages, de mots en quechua, langue prédominante parlée par les Incas d'Amérique du Sud. Les mots quechuas, exprimés phonétiquement en alphabet latin, sont répertoriés par ordre alphabétique et accompagnés de leurs équivalents espagnols. Une présentation générale de la grammaire quechua figure à la fin de l'ouvrage. La première imprimerie d'Amérique du Sud fut établie à Lima par l'Italien Antonio Ricardo (1540−1606 env.), qui avait travaillé un temps en tant qu'imprimeur avec les jésuites à Mexico. Ce livre fait partie d'une collection de 39 premières éditions de la Bibliothèque nationale du Pérou, produite dans cette presse entre 1584 et 1619. La collection fut inscrite au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2013. Écrits en latin, en espagnol et en plusieurs langues amérindiennes, ces livres sont des documents importants retranscrivant la rencontre entre deux mondes : la civilisation amérindienne des Incas et la culture européenne représentée par les conquistadors espagnols. Ils constituent des sources précieuses pour l'étude de la diffusion des idées au sein de l'Empire espagnol, incluant d'une part le processus d'évangélisation et la propagation du catholicisme, et d'autre part le débat sur les peuples indigènes et leur condition en tant qu'êtres humains. Plusieurs de ces ouvrages fournissent des aperçus sur l'organisation politique, culturelle et sociale de la civilisation inca désormais vaincue, ainsi que des archives des langues quechua et aymara parlées par les Incas.

Catéchisme en espagnol et en quechua : publié sur ordre de l'autorité du concile provincial de Lima en l'an 1583

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Catéchisme en espagnol et en quechua : publié sur ordre de l'autorité du concile provincial de Lima en l'an 1583
Catecismo en la lengva Española y qvichva: Ordenado por auƐtoridad del Concilio Prouincial de Lima el año de 1583 (Catéchisme en espagnol et en quechua : publié sur ordre de l'autorité du concile provincial de Lima en l'an 1583) parut à Lima, au Pérou, en 1613. Le concile avait recommandé la préparation de documents pédagogiques, y compris des catéchismes, en espagnol, en quechua et en aymara afin d'instruire le peuple indigène du Pérou dans la foi chrétienne. La première imprimerie d'Amérique du Sud fut établie à Lima par l'Italien Antonio Ricardo (1540−1606 env.), qui avait travaillé un temps en tant qu'imprimeur avec les jésuites à Mexico. Ce livre fait partie d'une collection de 39 premières éditions de la Bibliothèque nationale du Pérou, produite dans cette presse entre 1584 et 1619. La collection fut inscrite au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2013. Écrits en latin, en espagnol et en plusieurs langues amérindiennes, ces livres sont des documents importants retranscrivant la rencontre entre deux mondes : la civilisation amérindienne des Incas et la culture européenne représentée par les conquistadors espagnols. Ils constituent des sources précieuses pour l'étude de la diffusion des idées au sein de l'Empire espagnol, incluant d'une part le processus d'évangélisation et la propagation du catholicisme, et d'autre part le débat sur les peuples indigènes et leur condition en tant qu'êtres humains. Plusieurs de ces ouvrages fournissent des aperçus sur l'organisation politique, culturelle et sociale de la civilisation inca désormais vaincue, ainsi que des archives des langues quechua et aymara parlées par les Incas.

Art et vocabulaire dans la langue commune du Pérou, appelée quechua, et en espagnol : jusqu'ici le plus complet et le plus élégant

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Art et vocabulaire dans la langue commune du Pérou, appelée quechua, et en espagnol : jusqu'ici le plus complet et le plus élégant
Arte, y vocabvlario enla lengva general del Perv llamada Quichua, y en la lengua Eʃpañola. El mas copioso y elegante, que haʃta agora ʃe ha impreʃʃo (Art et vocabulaire dans la langue commune du Pérou, appelée quechua, et en espagnol : jusqu'ici le plus complet et le plus élégant) fut publié à Lima, au Pérou, en 1614. Le livre présente longuement le quechua, langue prédominante parlée par les Incas d'Amérique du Sud, avec une introduction abordant la prononciation et la grammaire, suivie d'un dictionnaire de mots quechuas accompagnés de leurs équivalents espagnols. La première imprimerie d'Amérique du Sud fut établie à Lima par l'Italien Antonio Ricardo (1540−1606 env.), qui avait travaillé un temps en tant qu'imprimeur avec les jésuites à Mexico. Ce livre fait partie d'une collection de 39 premières éditions de la Bibliothèque nationale du Pérou, produite dans cette presse entre 1584 et 1619. La collection fut inscrite au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2013. Écrits en latin, en espagnol et en plusieurs langues amérindiennes, ces livres sont des documents importants retranscrivant la rencontre entre deux mondes : la civilisation amérindienne des Incas et la culture européenne représentée par les conquistadors espagnols. Ils constituent des sources précieuses pour l'étude de la diffusion des idées au sein de l'Empire espagnol, incluant d'une part le processus d'évangélisation et la propagation du catholicisme, et d'autre part le débat sur les peuples indigènes et leur condition en tant qu'êtres humains. Plusieurs de ces ouvrages fournissent des aperçus sur l'organisation politique, culturelle et sociale de la civilisation inca désormais vaincue, ainsi que des archives des langues quechua et aymara parlées par les Incas.

Labyrinthe du commerce terrestre et naval, dont les types de marchandise et les formes de contrat sur terre et en mer sont brièvement et succinctement abordés de façon utile et productive pour les marchands

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Labyrinthe du commerce terrestre et naval, dont les types de marchandise et les formes de contrat sur terre et en mer sont brièvement et succinctement abordés de façon utile et productive pour les marchands
Labyrintho de comercio terrestre y naval(Labyrinthe du commerce terrestre et naval) parut à Lima, au Pérou, en 1617. Cet ouvrage, recueil de lois et de coutumes régulant le commerce dans différents pays du monde, fut écrit par Juan de Hevia Bolaños (1570−1623 env.), juriste né en Espagne, mais qui vécut la majeure partie de sa vie à Lima. Se voulant d'un usage pratique pour les marins et les marchands, il s'agit du premier livre de la sorte publié dans l'hémisphère occidental. La première imprimerie d'Amérique du Sud fut établie à Lima par l'Italien Antonio Ricardo (1540−1606 env.), qui avait travaillé un temps en tant qu'imprimeur avec les jésuites à Mexico. Ce livre fait partie d'une collection de 39 premières éditions de la Bibliothèque nationale du Pérou, produite dans cette presse entre 1584 et 1619. La collection fut inscrite au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2013. Écrits en latin, en espagnol et en plusieurs langues amérindiennes, ces livres sont des documents importants retranscrivant la rencontre entre deux mondes : la civilisation amérindienne des Incas et la culture européenne représentée par les conquistadors espagnols. Ils constituent des sources précieuses pour l'étude de la diffusion des idées au sein de l'Empire espagnol, incluant d'une part le processus d'évangélisation et la propagation du catholicisme, et d'autre part le débat sur les peuples indigènes et leur condition en tant qu'êtres humains. Plusieurs de ces ouvrages fournissent des aperçus sur l'organisation politique, culturelle et sociale de la civilisation inca désormais vaincue, ainsi que des archives des langues quechua et aymara parlées par les Incas.

Livre de la vie et des miracles de Notre Seigneur Jésus-Christ en deux langues, l'aymara et le roman, traduit à partir du l'ouvrage compilé par Alonso de Villegas

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Livre de la vie et des miracles de Notre Seigneur Jésus-Christ en deux langues, l'aymara et le roman, traduit à partir du l'ouvrage compilé par Alonso de Villegas
Libro dela vida y milagros de Nvestro Señor Ieʃu Chriʃto en dos lenguas, aymara, y romance, traducido de el que recopilo el licenciado Alonso de Villegas (Livre de la vie et des miracles de Notre Seigneur Jésus-Christ en deux langues, l'aymara et le roman [l'espagnol], traduit à partir du l'ouvrage compilé par Alonso de Villegas) parut à Juli, au Pérou, en 1612. Le livre est une longue histoire de la vie du Christ, en 51 chapitres, imprimé en deux colonnes, avec l'aymara à gauche et l'espagnol à droite. La première imprimerie d'Amérique du Sud fut établie à Lima par l'Italien Antonio Ricardo (1540−1606 env.), qui avait travaillé un temps en tant qu'imprimeur avec les jésuites à Mexico. Ce livre fait partie d'une collection de 39 premières éditions de la Bibliothèque nationale du Pérou, produite dans cette presse entre 1584 et 1619. La collection fut inscrite au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2013. Écrits en latin, en espagnol et en plusieurs langues amérindiennes, ces livres sont des documents importants retranscrivant la rencontre entre deux mondes : la civilisation amérindienne des Incas et la culture européenne représentée par les conquistadors espagnols. Ils constituent des sources précieuses pour l'étude de la diffusion des idées au sein de l'Empire espagnol, incluant d'une part le processus d'évangélisation et la propagation du catholicisme, et d'autre part le débat sur les peuples indigènes et leur condition en tant qu'êtres humains. Plusieurs de ces ouvrages fournissent des aperçus sur l'organisation politique, culturelle et sociale de la civilisation inca désormais vaincue, ainsi que des archives des langues quechua et aymara parlées par les Incas.

Dictionnaire de la langue commune des Incas du Pérou, appelée quechua. Corrigé et amélioré conformément aux standards de la cour de Cuzco

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Dictionnaire de la langue commune des Incas du Pérou, appelée quechua. Corrigé et amélioré conformément aux standards de la cour de Cuzco
Vocabvlario dela lengva general de todo el Perv llamada lengua Qquichua, o del Inca: corregido y renovado conforme ala propriedad corteʃana del Cuzco (Dictionnaire de la langue commune des Incas du Pérou, appelée quechua. Corrigé et amélioré conformément aux standards de la cour de Cuzco) parut à Juli, au Pérou, en 1608. Ce livre est l'un des dictionnaires et des ouvrages de grammaire de langue quechua publiés au Pérou à la fin du XVIe siècle et au début du XVIIe. Il fut attribué à Diego González Holguín (1560−1620 env.), prêtre jésuite espagnol qui arriva au Pérou en 1581 alors qu'il était missionnaire. Holguín étudia le quechua dans la région de Cuzco pendant 25 ans et publia deux ouvrages majeurs sur cette langue, le dictionnaire présenté ici et une grammaire complète. La première imprimerie d'Amérique du Sud fut établie à Lima par l'Italien Antonio Ricardo (1540−1606 env.), qui avait travaillé un temps en tant qu'imprimeur avec les jésuites à Mexico. Ce livre fait partie d'une collection de 39 premières éditions de la Bibliothèque nationale du Pérou, produite dans cette presse entre 1584 et 1619. La collection fut inscrite au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2013. Écrits en latin, en espagnol et en plusieurs langues amérindiennes, ces livres sont des documents importants retranscrivant la rencontre entre deux mondes : la civilisation amérindienne des Incas et la culture européenne représentée par les conquistadors espagnols. Ils constituent des sources précieuses pour l'étude de la diffusion des idées au sein de l'Empire espagnol, incluant d'une part le processus d'évangélisation et la propagation du catholicisme, et d'autre part le débat sur les peuples indigènes et leur condition en tant qu'êtres humains. Plusieurs de ces ouvrages fournissent des aperçus sur l'organisation politique, culturelle et sociale de la civilisation inca désormais vaincue, ainsi que des archives des langues quechua et aymara parlées par les Incas.

Maïa Plissetskaïa dans le rôle de la merveilleuse danseuse aux pieds nus

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Maïa Plissetskaïa dans le rôle de la merveilleuse danseuse aux pieds nus
Cette photographie fut prise en 1977 par le photographe Leonid Zhdanov (1927−2010) dans le cadre de la série « Grandes danseuses du XXe siècle. Isadora Duncan−Maïa Plissetskaïa ». Cette même année qui marqua le 100e anniversaire de la naissance de la danseuse américaine Isadora Duncan (1877−1927), en l'honneur de laquelle le chorégraphe français Maurice Béjart (1927−2007) créa le ballet Isadora au théâtre Bolchoï à Moscou. À cette époque, le nom et l'œuvre de la « merveilleuse danseuse aux pieds nus, » nom donné à Isadora Duncan par ses contemporains, étaient presque un mythe. Isadora de Béjart, chorégraphié pour Maïa Plissetskaïa (née en 1925), danseuse étoile du théâtre Bolchoï et l'une des plus grandes ballerines du XXe siècle, a réhabilité la réputation d'Isadora Duncan. La première d'Isadora connut un énorme succès. Plissetskaïa sut recréer le style et l'esprit de la danse libre d'Isadora Duncan, qui avait pris forme au tournant du XXe siècle, au mépris des règles du ballet classique. Formée à Moscou, élève d'Elizaveta Gerdt et plus tard d'Agrippina Vaganova (1879-1951), Plissetskaïa arriva au théâtre du Bolchoï en 1943, alors que Galina Oulanova était considérée comme le modèle de la ballerine classique. La bravoure de Plissetskaïa, sa force de vie et la virtuosité de sa danse contrastaient avec le style, tout de lyrisme et d'émotion, d'Oulanova. Plissetskaïa a modifié l'esthétique du ballet au cours de la seconde moitié du XXe siècle, introduisant une nouvelle perception de la beauté et des formes du mouvement. À l'âge auquel la plupart des danseurs classiques quittent la scène, elle a adopté un nouveau style. Elle a abandonné la danse classique en faveur de la chorégraphie moderne. Certains des meilleurs chorégraphes du XXe siècle — de Kasian Goleizovsky à Roland Petit et Maurice Béjart — ont créé des œuvres pour elle. Zhdanov, ancien danseur du Bolchoï et professeur de chorégraphie pendant 50 ans, fut également photographe de danse professionnel durant la majeure partie de sa carrière. Ses photos sont spontanées et fixent sur la pellicule les mouvements, les humeurs et les émotions des danseurs capturés sur le vif. L'œuvre de bienfaisance Renaissance de l'art à Moscou détient cette image et le reste des archives de Zhdanov.

Livre sur la conversion de l'argent qui est échangé de trente à cent-vingt-neuf marcs, de toute qualité, incluant un glossaire standard dans la marge et trois tables à la fin

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Livre sur la conversion de l'argent qui est échangé de trente à cent-vingt-neuf marcs, de toute qualité, incluant un glossaire standard dans la marge et trois tables à la fin
Libro de plata redvzida (Livre sur la conversion de l'argent) parut à Lima, au Pérou, en 1607. Cet ouvrage fut écrit par un comptable espagnol appelé Francisco Juan Garreguilla. Destiné aux marchands d'argent, le manuel constituait également un outil de conversion leur permettant de déterminer le prix d'une pièce d'argent en fonction de sa pureté et de son poids. La première imprimerie d'Amérique du Sud fut établie à Lima par l'Italien Antonio Ricardo (1540−1606 env.), qui avait travaillé un temps en tant qu'imprimeur avec les jésuites à Mexico. Ce livre fait partie d'une collection de 39 premières éditions de la Bibliothèque nationale du Pérou, produite dans cette presse entre 1584 et 1619. La collection fut inscrite au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2013. Écrits en latin, en espagnol et en plusieurs langues amérindiennes, ces livres sont des documents importants retranscrivant la rencontre entre deux mondes : la civilisation amérindienne des Incas et la culture européenne représentée par les conquistadors espagnols. Ils constituent des sources précieuses pour l'étude de la diffusion des idées au sein de l'Empire espagnol, incluant d'une part le processus d'évangélisation et la propagation du catholicisme, et d'autre part le débat sur les peuples indigènes et leur condition en tant qu'êtres humains. Plusieurs de ces ouvrages fournissent des aperçus sur l'organisation politique, culturelle et sociale de la civilisation inca désormais vaincue, ainsi que des archives des langues quechua et aymara parlées par les Incas.

Compte-rendu des obsèques que Son Excellence Don Juan de Mendoza y Luna, marquis de Montesclaros et vice-roi du Pérou, organisa à l'occasion du décès de Notre Souveraine la reine Marguerite

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Compte-rendu des obsèques que Son Excellence Don Juan de Mendoza y Luna, marquis de Montesclaros et vice-roi du Pérou, organisa à l'occasion du décès de Notre Souveraine la reine Marguerite
Relacion delas exequias q el ex.mo s.r D. Iuan de mendoça y luna Marques de Montesclaros, virrei del Piru hizo enla muerte de la Reina Nuestra S. Doña Margarita (Compte-rendu des obsèques que Son Excellence Don Juan de Mendoza y Luna, marquis de Montesclaros et vice-roi du Pérou, organisa à l'occasion du décès de Notre Souveraine la reine Marguerite) parut à Lima, au Pérou, en 1613. Il s'agit d'un récit des services commémoratifs organisés à Lima par le vice-roi du Pérou afin de marquer le décès, l'année précédente, de Marguerite d'Autriche (1584−1611), épouse du roi Philippe III et reine d'Espagne de 1599 jusqu'à sa mort.‏ La première imprimerie d'Amérique du Sud fut établie à Lima par l'Italien Antonio Ricardo (1540−1606 env.), qui avait travaillé un temps en tant qu'imprimeur avec les jésuites à Mexico. Ce livre fait partie d'une collection de 39 premières éditions de la Bibliothèque nationale du Pérou, produite dans cette presse entre 1584 et 1619. La collection fut inscrite au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2013. Écrits en latin, en espagnol et en plusieurs langues amérindiennes, ces livres sont des documents importants retranscrivant la rencontre entre deux mondes : la civilisation amérindienne des Incas et la culture européenne représentée par les conquistadors espagnols. Ils constituent des sources précieuses pour l'étude de la diffusion des idées au sein de l'Empire espagnol, incluant d'une part le processus d'évangélisation et la propagation du catholicisme, et d'autre part le débat sur les peuples indigènes et leur condition en tant qu'êtres humains. Plusieurs de ces ouvrages fournissent des aperçus sur l'organisation politique, culturelle et sociale de la civilisation inca désormais vaincue, ainsi que des archives des langues quechua et aymara parlées par les Incas.

Dictionnaire de la langue aymara : première et deuxième parties

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Dictionnaire de la langue aymara : première et deuxième parties
Vocabvlario de la lengva aymara: Primera y segvnda partes (Dictionnaire de la langue aymara : première et deuxième parties) fut publié à Lima, au Pérou, en 1612. Le livre fut écrit par Ludovico Bertonio (1555−1628), missionnaire jésuite italien qui travailla auprès des Amérindiens aymaras du sud du Pérou et de la Bolivie, et qui produisit plusieurs ouvrages majeurs sur la langue aymara. La première imprimerie d'Amérique du Sud fut établie à Lima par l'Italien Antonio Ricardo (1540−1606 env.), qui avait travaillé un temps en tant qu'imprimeur avec les jésuites à Mexico. Ce livre fait partie d'une collection de 39 premières éditions de la Bibliothèque nationale du Pérou, produite dans cette presse entre 1584 et 1619. La collection fut inscrite au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2013. Écrits en latin, en espagnol et en plusieurs langues amérindiennes, ces livres sont des documents importants retranscrivant la rencontre entre deux mondes : la civilisation amérindienne des Incas et la culture européenne représentée par les conquistadors espagnols. Ils constituent des sources précieuses pour l'étude de la diffusion des idées au sein de l'Empire espagnol, incluant d'une part le processus d'évangélisation et la propagation du catholicisme, et d'autre part le débat sur les peuples indigènes et leur condition en tant qu'êtres humains. Plusieurs de ces ouvrages fournissent des aperçus sur l'organisation politique, culturelle et sociale de la civilisation inca désormais vaincue, ainsi que des archives des langues quechua et aymara parlées par les Incas.

Professeur et élève. Alexeï Iermolaïev et Vladimir Vassiliev

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Professeur et élève. Alexeï Iermolaïev et Vladimir Vassiliev
Le photographe Leonid Zhdanov (1927−2010) prit cette photo en 1971 au théâtre Bolchoï. Deux légendes du monde de la danse sont visibles dans la salle de répétition : Alexeï Iermolaïev (1910−1975), professeur, et Vladimir Vassiliev (né en 1940), premier danseur de la compagnie du Bolchoï. Diplômé de l'école de danse de Leningrad (aujourd'hui Saint-Pétersbourg), en 1926, Iermolaïev devint premier danseur du théâtre de l'opéra et du ballet de Leningrad (le théâtre Mariinsky). Avec audace, il contesta la suprématie de la ballerine et conféra à la danse masculine plus d'intensité dramatique et de virtuosité. Il fut essentiellement le fondateur de la danse héroïque masculine. En 1930, Iermolaïev fut transféré à Moscou, où il rejoignit la troupe de ballet du théâtre Bolchoï, théâtre le plus important d'Union soviétique. Parmi ses meilleurs rôles figuraient l'océan dans Le petit cheval bossu, l'oiseau bleu dans La belle au bois dormant, Basile dans Don Quichotte et Tybalt dans Roméo et Juliette. Iermolaïev quitta la scène tôt du fait de blessures et devint un professeur de danse de premier plan au théâtre Bolchoï. Dans les années 1960, les étoiles mondiales de la danse et les meilleurs danseurs du Bolchoï, comme Mikhaïl Lavrovsky, Iouri Vladimirov, Maris Liepa, Boris Akimov, Alexander Godunov et Vyacheslav Gordeïev, avaient tous travaillé avec Iermolaïev. Vladimir Vassiliev fut le premier disciple d'Iermolaïev et son successeur comme danseur. Il poursuivit la tradition de son maître en tant qu'artiste et amena la danse masculine de virtuose à son apogée. Zhdanov, ancien danseur du Bolchoï et professeur de chorégraphie pendant 50 ans, fut également photographe de danse professionnel durant la majeure partie de sa carrière. Ses photos sont spontanées et fixent sur la pellicule les mouvements, les humeurs et les émotions des danseurs capturés sur le vif. L'œuvre de bienfaisance « Renaissance de l'art » à Moscou détient cette image et le reste des archives de Zhdanov.

Naissance d'un « style Béjart » de ballet

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Naissance d'un « style Béjart » de ballet
Cette photographie provient de la série « Le chorégraphe Maurice Béjart ». Elle fut prise en 1978 par Leonid Zhdanov (1927−2010) pendant les représentations à Moscou de Roméo et Juliette par la compagnie bruxelloise, Ballet du XXe siècle. Mis en musique par Berlioz, le ballet ne fut représenté que deux fois au Palais d'État des congrès du Kremlin. Ekaterina Maximova (1939−2009), une ballerine du théâtre Bolchoï, interpréta le rôle de Juliette à l'invitation du chorégraphe Maurice Béjart (1927−2007). Roméo fut dansé une fois par Vladimir Vassiliev, danseur étoile du Bolchoï et une fois par Jorge Donn, danseur étoile du Ballet du XXe siècle. Bien que les danseurs aient dû apprendre le ballet pour une seule représentation, cette expérience créative fut un succès. Maximova se souviendra plus tard : « Le ballet commence par un prologue qui se déroule au présent. Lors d'une répétition dans une salle, dans laquelle les danseurs se rejoignent pour former un groupe, une querelle éclate et tourne à la bagarre. Tout à coup, Béjart, le maître de ballet, apparaît sur la scène de l'auditorium. Un geste rapide des mains, un claquement des doigts et chacun est de retour à sa place. Dans le même temps, un garçon et une fille, que nous n'avions pas vus avant, sortent de l'arrière de la scène. Ils n'ont pas participé à la bagarre. Ils ont les mêmes costumes que tout le monde, mais blancs. Ce sont toujours des danseurs de la troupe, mais le maître de ballet les considère comme Roméo et Juliette. À ce stade, il devient créateur et le public sent que mystérieusement une idée est née, et que le chorégraphe, à l'égal du démiurge, la transmet aux danseurs ». Le moment où Béjart choisit Juliette est saisi ici par le photographe. Zhdanov, ancien danseur du Bolchoï et professeur de chorégraphie pendant 50 ans, fut également photographe de danse professionnel durant la majeure partie de sa carrière. Ses photos sont spontanées et fixent sur la pellicule les mouvements, les humeurs et les émotions des danseurs capturés sur le vif. L'œuvre de bienfaisance « Renaissance de l'art » à Moscou détient cette image et le reste des archives de Zhdanov.

Grigorovitch dansant

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Grigorovitch dansant
Cette photo, prise en 1973 par le photographe Leonid Zhdanov (1927−2010), montre le chorégraphe Iouri Grigorovtich (né en 1927) lors d'une répétition du ballet La légende de l'amour au théâtre Bolchoï à Moscou. Grigorovitch n'exécutait pas simplement les pas ; il les représentait, en montrant aux danseurs leurs parties. Grigorovitch naquit à Leningrad (Saint-Pétersbourg). Diplômé de l'École de chorégraphie de Leningrad, il rejoignit la compagnie de ballet du théâtre d'État d'opéra et de ballet de Kirov (aujourd'hui le théâtre Mariinsky). Il se produisit dans des solos, des rôles de caractère et des rôles grotesques. Il commença à travailler comme chorégraphe dans les années 1950. Ses premiers ballets, La Fleur de pierre (1957), sur une musique de Serge Prokofiev et la Légende de l'amour (1961), sur une musique d'Arif Melikov, connurent un grand succès. De 1964 à 1995 Grigorovitch fut le directeur artistique du théâtre Bolchoï. Son travail pour cette troupe s'étend sur toute une époque que l'on nomma « l'âge d'or du ballet de Moscou ». Ses meilleurs ballets sont caractérisés par l'action dramatique, une compréhension raffinée de la musique, une direction éclairée, des images lumineuses et l'abondance des éléments techniques dans la danse. Les ballets de Grigorovitch contribuèrent au lancement de nombreux talents artistiques. Parmi eux, citons Irina Kolpakova, Alla Osipenko, Iouri Soloviev, Vladimir Vassiliev, Maris Liepa, Ekaterina Maximova, Natalia Bessmertnova, Iouri Vladimirov, Mikhaïl Lavrovsky, Nina Sorokina, Nina Timofeïeva, Alexander Godunov, Mikhaïl Tsivin, Ludmila Semenyaka, Vladimir Derevyanko et Nikolaï Tsiskaridzé. Zhdanov, ancien danseur du Bolchoï et professeur de chorégraphie pendant 50 ans, fut également photographe de danse professionnel durant la majeure partie de sa carrière. Ses photos sont spontanées et fixent sur la pellicule les mouvements, les humeurs et les émotions des danseurs capturés sur le vif. L'œuvre de bienfaisance « Renaissance de l'art » à Moscou détient cette image et le reste des archives de Zhdanov.

Musique de George Balanchine

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Musique de George Balanchine
Cette photographie de la série « Chorégraphe George Balanchine » fut prise en 1972 par le photographe Leonid Zhdanov (1927−2010). Alors que le New York City Ballet dirigé par George Balanchine (1904−1983) effectuait une visite à Moscou, la troupe visita l'École de chorégraphie académique de Moscou au théâtre Bolchoï (aujourd'hui l'Académie chorégraphique d'État de Moscou). Monsieur B, comme on appelait Balanchine, donna une leçon libre avec ses danseurs sur la scène du théâtre de l'école. Balanchine, fils du compositeur géorgien Meliton Balanchivadze, naquit Georgi Balanchivadze à Saint-Pétersbourg. Après avoir obtenu son diplôme de l'école de ballet, il fut accepté dans le corps de ballet du théâtre d'État d'opéra et de ballet de Kirov (aujourd'hui le théâtre Mariinsky) et ne tarda pas à créer des chorégraphies. Balanchine assista au succès du chorégraphe moscovite Kasian Goleizovsky, venu à Petrograd (plus tard Leningrad, aujourd'hui Saint-Pétersbourg) en 1922 lors d'une tournée avec sa compagnie de ballet de chambre. Balanchine fut séduit par les idées de Goleizovsky, qui devint le fondateur de ce nouveau mouvement de danse moderne, et par les expériences audacieuses du chorégraphe Fedor Lopukhov. Lopukhov créa le premier ballet non narratif de l'histoire de cette forme d'art, La magnificence de l'univers, sur une musique de Beethoven. La première eut lieu à Petrograd en 1923. Balanchine y jouait le rôle d'un jeune danseur. En 1924, lors d'une tournée en Europe, Balanchine reçut une invitation à rejoindre les Ballets russes de Serge Diaghilev. Sur les conseils de Diaghilev, il se fit appeler George Balanchine, le nom sous lequel le fondateur du ballet américain néoclassique et moderne devint célèbre. Zhdanov, ancien danseur du Bolchoï et professeur de chorégraphie pendant 50 ans, fut également photographe de danse professionnel durant la majeure partie de sa carrière. Ses photos sont spontanées et fixent sur la pellicule les mouvements, les humeurs et les émotions des danseurs capturés sur le vif. L'œuvre de bienfaisance « Renaissance de l'art » à Moscou détient cette image et le reste des archives de Zhdanov.

Danser la géométrie de Balanchine

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Danser la géométrie de Balanchine
Cette photographie, de la collection « Étoiles du Ballet Mariinsky du XXIe siècle », fut prise à Moscou en 2008 par le photographe Leonid Zhdanov (1927−2010) lors d'une tournée du théâtre Mariinsky. On y voit la ballerine Ouliana Lopatkina (née en 1973) et son partenaire Danila Korsuntsev (né en 1974) répétant le ballet de Balanchine Symphonie en ut sur une musique de Georges Bizet. Balanchine (1904−1983), né Georgi Balanchivadzé, danseur et chorégraphe russe de renommée internationale, d'origine géorgienne, commença sa carrière au théâtre Mariinsky. Ses ballets exigent non seulement une technique éprouvée, mais aussi le rendu de l'esprit et du style particuliers à Balanchine. La manière légèrement détachée, la géométrie clairement affirmée de la danse, les poses raffinées et le chant doux des mouvements qui peuvent se transformer en une cascade de pas virtuoses sont des éléments caractéristiques des ballets de style néoclassique de Balanchine. Ouliana Lopatkina, danseuse étoile du théâtre Mariinsky, est l'une des meilleures interprètes contemporaines de ses ballets. Korsuntsev, né à Tachkent, en Ouzbékistan, rejoignit le théâtre Mariinsky en 1998. Zhdanov, ancien danseur du Bolchoï et professeur de chorégraphie pendant 50 ans, fut également photographe de danse professionnel durant la majeure partie de sa carrière. Ses photos sont spontanées et fixent sur la pellicule les mouvements, les humeurs et les émotions des danseurs capturés sur le vif. L'œuvre de bienfaisance « Renaissance de l'art » à Moscou détient cette image et le reste des archives de Zhdanov.

« La mort de la rose ». Dansé par Maïa Plissetskaïa et Alexander Godunov

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« La mort de la rose ». Dansé par Maïa Plissetskaïa et Alexander Godunov
Cette photographie provient de la série « Variations sur le thème de "La mort de la rose" ». Elle fut prise par Leonid Zhdanov (1927−2010) en 1977 au théâtre Bolchoï, à Moscou. Pour la première fois, après des décennies d'interdiction, la première troupe de ballet d'Union soviétique invita un chorégraphe étranger : Roland Petit (1924−2011), un Français. Admirateur de Maïa Plissetskaïa (née en 1925), danseuse étoile du théâtre Bolchoï, Roland Petit porta pour elle sur la scène de Moscou un fragment de son ballet La rose malade sur la musique de Mahler. Roland Petit fit du duo des deux héros, la rose et la jeunesse, une œuvre indépendante, La mort de la rose. Le rôle de la jeunesse fut créé par le soliste du Bolchoï Alexander Godunov (1949−1995). Il obtint le diplôme de l'École de ballet de Riga, en Lettonie, où il étudia dans la même classe que Mikhail Baryshnikov. Godounov avait des dons naturels et une rare combinaison de qualités pour le ballet : il était grand, bien bâti, sautait haut, bougeait gracieusement et avait le sens artistique. En 1967, il fut invité à rejoindre la troupe Jeune ballet de Moscou, dirigée par Igor Moïsseïev. En 1971, il devient soliste au théâtre Bolchoï. En 1973, il reçut un prix et une médaille d'or au troisième Concours international de ballet de Moscou. Il interpréta des premiers rôles dans les ballets du répertoire classique et contemporain. En 1979, lors d'une tournée du théâtre Bolchoï aux États-Unis, il demanda l'asile politique. Dans les années 1980−1982, il fut soliste pour l'American Ballet Theater mais le quitta assez rapidement en raison de désaccords avec le responsable de la troupe et son ancien camarade de classe Mikhaïl Baryshnikov. Il continua à danser dans diverses troupes américaines, enseigna et joua dans des films hollywoodiens. Zhdanov, ancien danseur du Bolchoï et professeur de chorégraphie pendant 50 ans, fut également photographe de danse professionnel durant la majeure partie de sa carrière. Ses photos sont spontanées et fixent sur la pellicule les mouvements, les humeurs et les émotions des danseurs capturés sur le vif. L'œuvre de bienfaisance « Renaissance de l'art » à Moscou détient cette image et le reste des archives de Zhdanov.
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