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Le mystérieux Kasian Goleizovsky

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Le mystérieux Kasian Goleizovsky
Cette photographie, prise par le photographe Leonid Zhdanov (1927-2010), provient d'une série sur le chorégraphe Kasyan Goleizovsky (1892-1970). Elle fut prise au cours de la mise en scène du ballet Layla et Majnoun sur la musique de Serge Balasanyan. Elle montre Natalia Bessmertnova (1941-2008) et Goleizovsky dans la salle de répétition du théâtre Bolchoï. Bessmertnova rejoignit le Bolchoï en 1961. Elle y brillera comme danseuse étoile pendant plus de trois décennies. Goleizovsky fut inspiré par les idées novatrices de deux chorégraphes remarquables, Alexander Gorsky et Michel Fokine, et ses intérêts dépassaient son travail au Bolchoï. Il créa des danses pour des spectacles dans des cabarets, music-hall, cirques, théâtres dramatiques (avec Stanislavsky, Nemirovitch-Dantchenko, Meyerhold, Taïrov) et un film. Sa propre compagnie de studio, Ballet de chambre, devint la plate-forme de son expérimentation créatrice. Il exécuta un travail de pionnier de la danse moderne et influença toute une génération de chorégraphes novices dont Georgi Balanchivadze (le futur George Balanchine). Goleizovsky refusa l'offre de Serge Diaghilev de mettre en scène Le pas d'acier de Serge Prokofiev pour les Ballets Russes de Monte Carlo, prétextant que la musique « n'est pas adaptée à la danse », alors qu'il créa d'autres ballets pour le jazz. Goleizovsky tomba en disgrâce durant une trentaine d'années. Banni des théâtres d'État comme esthète décadent, étranger à l'idéologie de l'art soviétique, il fut incapable de travailler comme chorégraphe du début des années 1930 à la fin des années 1950. Sa seule percée au cours de cette période eut lieu en 1934 lorsqu'il mit en scène au Bolchoï les « Danses polovtsiennes » dans l'opéra de Borodine Prince Igor. Les nombreuses photographies prises par Zhdanov de Goleizovsky le montrent créant des danses et donnent un aperçu de ses méthodes de travail avec les danseurs. Zhdanov, ancien danseur du Bolchoï et professeur de chorégraphie pendant 50 ans, fut également photographe de danse professionnel durant la majeure partie de sa carrière. Ses photos sont spontanées et fixent sur la pellicule les mouvements, les humeurs et les émotions des danseurs capturés sur le vif. L'œuvre de bienfaisance « Renaissance de l'art » à Moscou détient cette image et le reste des archives de Zhdanov.

La « Mazurka » d'Ekaterina Maximova

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La « Mazurka » d'Ekaterina Maximova
Leonid Zhdanov (1927-2010) prit cette photographie en 1968. On y voit Ekaterina Maximova (1939-2009), ballerine du théâtre Bolchoï, danser la mazurka (extraite du ballet Skryabiniana) créé par Kasyan Goleizovsky (1892-1970). Chorégraphiée spécialement pour Maximova, cette danse a été créée en 1960 dans un programme de concert. Maximova obtint en 1958 le diplôme de l'École de ballet de Moscou du théâtre Bolchoï (aujourd'hui l'Académie chorégraphique d'État de Moscou), où elle reçut l'enseignement d'Elizaveta Gerdt. Elle fut acceptée au théâtre Bolchoï. Un an plus tard, lors d'une tournée aux États-Unis et au Canada, elle fut adulée par le public et la presse, qui délirait sur le sourire charmant et dansant de cette « merveilleuse elfe » et « poupée ballerine ». Galina Oulanova fut pendant de nombreuses années, le professeur de Maximova au Bolchoï. Elle lui fit travailler les rôles de Giselle et de Juliette, qui furent à une époque les meilleurs rôles de son répertoire. La radieuse Maximova a également brillé dans le rôle comique de Kitri dans Don Quichotte. Elle et son partenaire Vladimir Vassiliev étaient appelés le « Duo en or du théâtre Bolchoï » et beaucoup de chorégraphes créèrent des danses spécialement à son intention. Iouri Grigorovitch, Tom Schilling et Maurice Béjart avaient tous beaucoup d'estime pour son talent. Maximova, révéla pleinement ses dons dans des ballets produits pour la télévision, notamment Galatea, le Tango d'autrefois, Chapliniana (réalisation d'Alexander Belinsky, chorégraphie de Dmitry Bryantsev) et Anyuta (mise en scène et chorégraphie de Vladimir Vassiliev). Elle fut reconnue non seulement comme danseuse, mais comme une grande actrice dramatique, capable de jouer toutes sortes de rôles, depuis la comédie ironique jusqu'aux grandes tragédies. Zhdanov, ancien danseur du Bolchoï et professeur de chorégraphie pendant 50 ans, fut également photographe de danse professionnel durant la majeure partie de sa carrière. Ses photos sont spontanées et fixent sur la pellicule les mouvements, les humeurs et les émotions des danseurs capturés sur le vif. L'œuvre de bienfaisance « Renaissance de l'art » à Moscou détient cette image et le reste des archives de Zhdanov.

Mikhaïl Baryshnikov dans le rôle de Vestris

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Mikhaïl Baryshnikov dans le rôle de Vestris
Cette photographie de la série « Divers Baryshnikov » fut prise par le photographe Leonid Zhdanov (1927-2010) en 1969 lors du premier Concours international de ballet à Moscou. Le ballet miniature Vestris du chorégraphe Leonid Jacobson (1904−1975) apparut comme l'une des surprises les plus sensationnelles du concours. Barychnikov (né en 1948) fut capable de restituer l'histoire de la vie du plus célèbre danseur du XVIIIe siècle. Vantard et conspirateur, Auguste Vestris se désignait lui-même par « le roi de la danse » et avait pour habitude de dire : « Aujourd'hui, il existe trois grands hommes en Europe : Frédéric le Grand, Napoléon et moi ! ». Baryshnikov, qui jouissait d'une excellente formation classique, cumulait présence sur scène, virtuosité et art. Il devint l'étoile préférée du ballet soviétique à l'âge de 21 ans. Né à Riga, en Lettonie, il y fut formé par Alexander Godunov. Plus tard, il déménagea à Leningrad (aujourd'hui Saint-Pétersbourg) et obtint le diplôme de l'École chorégraphique de Leningrad dans la classe de l'exceptionnel enseignant que fut Alexander Pushkin. De 1967 à 1974, il fut soliste au théâtre d'État d'Opéra et de Ballet de Kirov (aujourd'hui le théâtre Mariinsky). Parmi ses meilleurs rôles, figurent Basile dans Don Quichotte, Albert dans Giselle, Hamlet et Adam dans La création du monde. En 1974, lors d'une tournée au Canada, il passa à l'Ouest et s'installa aux États-Unis. Sa personnalité et son œuvre eurent une grande influence sur le développement et la popularisation du ballet américain. De 1974 à 1978, il fut soliste pour l'American Ballet Theater et de 1980 à 1989, il en fut le directeur artistique. De 1977 à 1979, Il fut premier danseur de la compagnie de Balanchine, le New York City Ballet. Il est reconnu comme un danseur modèle de la danse classique et néoclassique. Baryshnikov avait également un intérêt pour la danse moderne et postmoderne, et il donna des représentations brillantes à Broadway, de même qu'il joua dans des films hollywoodiens. Zhdanov, ancien danseur du Bolchoï et professeur de chorégraphie pendant 50 ans, fut également photographe de danse professionnel durant la majeure partie de sa carrière. Ses photos sont spontanées et fixent sur la pellicule les mouvements, les humeurs et les émotions des danseurs capturés sur le vif. L'œuvre de bienfaisance « Renaissance de l'art » à Moscou détient cette image et le reste des archives de Zhdanov.

Comme le tir d'un arc. Nina Sorokina et Iouri Vladimirov dansant

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Comme le tir d'un arc. Nina Sorokina et Iouri Vladimirov dansant
Leonid Zhdanov (1927-2010) prit cette photographie en 1965 au théâtre Bolchoï lors d'une représentation du Sacre du printemps, dansé par les solistes du théâtre Bolchoï Nina Sorokina (1942–2011) et Iouri Vladimirov (né en 1942). Ce ballet chorégraphié par Natalia Kasatkina et Vladimir Vassiliev sur la musique d'Igor Stravinsky fut présenté au théâtre Bolchoï cette année-là pour la première fois en Union soviétique. Sorokina et Vladimirov, les plus remarquables représentants de l'École de danse de Moscou au cours des années 1960 et 1970, dansèrent dans les rôles principaux. Ils répétaient au théâtre avec Marina Semenova et Alexeï Iermolaïev (anciens danseurs et professeurs importants). Dans leur duo du Sacre du printemps, ils se distinguèrent par leur expressivité, leurs performances d'athlètes et leur virtuosité. En 1969, Sorokina et Vladimirov reçurent un prix et une médaille d'or lors du premier Concours international de ballet à Moscou. Ces danseurs furent considérés par les critiques comme parfaitement complémentaires. Leur répertoire comprenait des rôles principaux dans des ballets classiques et contemporains, comme Don Quichotte, Casse-noisette, Spartacus, Les géologues ou Ivan le Terrible. Cependant, leurs contemporains considéraient généralement leur interprétation du pas de deux de Diane et Actéon dans le ballet Esmeralda (chorégraphié par Agrippina Vaganova) comme le couronnement de leur carrière. Zhdanov, ancien danseur du Bolchoï et professeur de chorégraphie pendant 50 ans, fut également photographe de danse professionnel durant la majeure partie de sa carrière. Ses photos sont spontanées et fixent sur la pellicule les mouvements, les humeurs et les émotions des danseurs capturés sur le vif. L'œuvre de bienfaisance « Renaissance de l'art » à Moscou détient cette image et le reste des archives de Zhdanov.

Le rôle principal de Maris Liepa

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Le rôle principal de Maris Liepa
Leonid Zhdanov (1927-2010) prit cette photographie en 1971 lors d'une représentation du ballet Spartacus au théâtre Bolchoï. Maris Liepa (1936-1989) y dansait le rôle de Crassus. La carrière professionnelle de danseur de Liepa commença dans sa ville natale de Riga, en Lettonie. Il termina ses études en 1955 à l'École de ballet du théâtre Bolchoï à Moscou (connue désormais sous le nom d'Académie chorégraphique d'État de Moscou). Il travailla au théâtre d'opéra et de ballet de Riga et au théâtre de musique académique Stanislavski et Nemirovitch-Danchenko de Moscou. En 1960, il devint soliste au théâtre Bolchoï. Liepa eut des rôles dans nombreux ballets classiques et modernes, mais il est surtout connu pour son rôle-titre dans le ballet Spartacus, chorégraphié par Leonid Jacobson. En 1964, Iouri Grigorovitch devint directeur artistique du théâtre Bolchoï. Une nouvelle version de Spartacus (1968) fut pour la première fois l'occasion d'une importante première pour Grigorovitch à Moscou. Liepa fut l'un des danseurs à qui fut attribué le rôle de Spartacus. Rapidement, Grigorovitch changea d'avis et demanda à Liepa de danser plutôt le rôle de l'anti-héros principal, le général romain Crassus. Ce changement se révèlera déterminant pour le succès de la représentation. Le rôle de Crassus, arrogant, prétentieux et avide de pouvoir et de plaisir sera l'apogée de la carrière de Liepa. L'influence du maître de Liepa, Alexeï Iermolaïev, était évidente dans la forme de danse et la profondeur de l'interprétation de Liepa. De nombreux danseurs du Bolchoï suivirent Liepa dans l'exécution du rôle de Crassus, mais aucun ne fut considéré comme ayant atteint son niveau. Zhdanov, ancien danseur du Bolchoï et professeur de chorégraphie pendant 50 ans, fut également photographe de danse professionnel durant la majeure partie de sa carrière. Ses photos sont spontanées et fixent sur la pellicule les mouvements, les humeurs et les émotions des danseurs capturés sur le vif. L'œuvre de bienfaisance « Renaissance de l'art » à Moscou détient cette image et le reste des archives de Zhdanov.

L'incomparable Marina Semenova

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L'incomparable Marina Semenova
Leonid Zhdanov (1927-2010) prit cette photographie en 1958, lors d'une leçon donnée par Marina Semenova (1908−2010), au théâtre Bolchoï, à Moscou. Semenova naquit à Saint-Pétersbourg et reçut le diplôme de l'École chorégraphique de Leningrad, dans la classe d'Agrippina Vaganova (1879−1951). Son talent se manifesta très jeune. Elle devint connue à l'âge de 13 ans après avoir participé à la représentation produite par l'école de La flûte enchantée. En 1925, elle fut acceptée au théâtre d'Opéra et de ballet de Leningrad (avant 1919 et après 1991, le théâtre Mariinsky). En dépit du système d'ancienneté, elle débuta comme soliste, plutôt que d'entrer dans le corps de ballet. En 1926, Semenova dansa le rôle de Nikia dans La Bayadère. L'affiche du programme créditait la chorégraphie de Marius Petipa, mais Vaganova avait recréé les danses pour Nikia, intensifiant ses accents tragiques et mettant en relief la virtuosité de son élève. Le nom de Semenova est lié à un nouveau style dans le ballet du XXe siècle. Elle injecta un sentiment de vie et d'énergie dans la danse classique. Avec le temps, elle développa un air particulièrement majestueux, connu pour la beauté et l'harmonie de ses poses et le flux élégant du mouvement. Semenova rejoignit le théâtre Bolchoï en 1930. En 1935−1936, elle se produisit à Paris à l'invitation du danseur et chorégraphe russe Serge Lifar, qui dirigea le ballet de l'Opéra de Paris. Après avoir quitté la scène en 1952, elle devint professeur principal au théâtre Bolchoï. Ses élèves comprenaient notamment Maïa Plissetskaïa, Natalia Bessmertnova, Nina Sorokina, Ludmila Semenyaka, Nadezhda Pavlova, Galina Stepanenko et Nikolaï Tsiskaridzé. Zhdanov, ancien danseur du Bolchoï et professeur de chorégraphie pendant 50 ans, fut également photographe de danse professionnel durant la majeure partie de sa carrière. Ses photos sont spontanées et fixent sur la pellicule les mouvements, les humeurs et les émotions des danseurs capturés sur le vif. L'œuvre de bienfaisance « Renaissance de l'art » à Moscou détient cette image et le reste des archives de Zhdanov.

Giselle. Natalia Bessmertnova

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Giselle. Natalia Bessmertnova
Cette photographie fut prise par Leonid Zhdanov (1927−2010) en 1975 lors du tournage du ballet Giselle, dirigé par Vladimir Grave. Le rôle-titre était interprété par Natalia Bessmertnova (1941−2008). Bessmertnova reçut en 1961 le diplôme de l'École de ballet de Moscou du théâtre Bolchoï (aujourd'hui l'Académie chorégraphique d'État de Moscou), et fut admise au théâtre Bolchoï. Elle fit ses débuts dans le ballet Les Sylphides chorégraphié par Fokine. Un an plus tard, son interprétation de Giselle apparut comme une révélation artistique à ses contemporains. Bessmertnova a présenté une toute nouvelle image du ballet soviétique : un style de danse « éthéré » qui rappelle la première moitié du XIXe siècle. Sa danse à la légèreté faisant penser à une nymphe aux lignes étendues de ses bras, aux poignets expressifs, silencieuse et ses grands sauts plongeaient les spectateurs dans un monde d'illusion, plein de tragédie, de tristesse et de beauté. Personne n'avait dansé dans un tel style au Bolchoï, où un type de danseuse et d'actrice terre-à-terre était de règle à cette époque. Bessmertnova remis l'accent sur la danse, en particulier dans le deuxième acte « blanc » de Giselle. Sa Giselle, mince et fragile, s'est envolée dans les airs et s'est fondue avec les premières lueurs de l'aube. Bessmertnova fut la principale ballerine du théâtre Bolchoï jusqu'en 1988. Elle se produisit dans de nombreux ballets, mais Giselle demeure son meilleur rôle. Zhdanov, ancien danseur du Bolchoï et professeur de chorégraphie pendant 50 ans, fut également photographe de danse professionnel durant la majeure partie de sa carrière. Ses photos sont spontanées et fixent sur la pellicule les mouvements, les humeurs et les émotions des danseurs capturés sur le vif. L'œuvre de bienfaisance « Renaissance de l'art » à Moscou détient cette image et le reste des archives de Zhdanov.

Premier parmi ses pairs. Vladimir Vassiliev

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Premier parmi ses pairs. Vladimir Vassiliev
Leonid Zhdanov (1927−2010) prit cette photographie de Vladimir Vassiliev (né en 1940) dans le rôle de Majnoun en 1968 au théâtre Bolchoï pendant les répétitions du ballet Layla et Majnoun chorégraphié par Kasyan Goleizovsky (1889−1950). Vassiliev naquit à Moscou, reçut en 1958 le diplôme de l'École de ballet de Moscou du théâtre Bolchoï (aujourd'hui l'Académie chorégraphique d'État de Moscou), dans la classe de Michael Gabovitch. Son premier grand rôle au Bolchoï fut celui de Bacchus dans la Nuit de Walpurgis. Ce furent ensuite les rôles de Danila dans la Fleur de pierre et d'Ivan dans le Petit cheval bossu, tirés de contes de fées russes. Au moment de la première de Layla et Majnoun au Bolchoï, Vassiliev, malgré ses 24 ans, était un des danseurs les plus admirés de la troupe. À une question concernant Vasiliev, Goleizovsky répondit un jour : « J'ai vu Tikhomirov, qui fut le professeur de tous nos grands danseurs. J'ai vu le merveilleux Sergueï Legat. J'ai vu Mordkin, un être exceptionnellement beau, bien bâti, doté d'un tempérament sauvage. J'ai vu Nijinsky. Je connaissais sa technique qui était expressive, mais je n'avais jamais vu quelqu'un comme Vladimir Vassiliev... » Zhdanov, ancien danseur du Bolchoï ayant ensuite enseigné la chorégraphie pendant 50 ans, fut également photographe de danse professionnel durant la majeure partie de sa carrière. Ses photos sont spontanées et fixent sur la pellicule les mouvements, les humeurs et les émotions des danseurs capturés sur le vif. L'œuvre de bienfaisance « Renaissance de l'art » à Moscou détient cette image et le reste des archives de Zhdanov.

La libellule. Olga Lepechinskaïa

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La libellule. Olga Lepechinskaïa
Leonid Zhdanov (1927-2010) prit cette photo d'Olga Lepechinskaïa (1916-2008) en 1959. Lepechinskaïa, étoile du théâtre Bolchoï, à Moscou, des années 1930 aux années 1950, diplômée de l'École de ballet de Moscou de ce même théâtre (aujourd'hui l'Académie chorégraphique d'État de Moscou) en 1933 et immédiatement devenue soliste, dansait des rôles lyriques dans Casse-noisette, Coppélia, Belle au bois dormant et Pavot rouge. En 1940, elle dansa avec succès le rôle de Kitri dans Don Quichotte, devenu son rôle emblématique. Lepechinskaia n'était pas idéalement bâtie pour le ballet classique, car elle était petite et trapue. Cependant, sa nature radieuse, son optimisme débordant et son énergie interne ravissaient le public. Lepechinskaia était née danseuse. La force de son buste et sa superbe technique lui permettaient d'exécuter les mouvements les plus difficiles. Elle était capable de réaliser 64 fouettés au même endroit. Lepechinskaia et son art personnifièrent cette époque. Elle avait les faveurs du dictateur soviétique Joseph Staline, qui venait souvent assister à ses représentations et l'appelait sa « libellule » pour sa vivacité. Il lui donna même des conseils, en suggérant par exemple que dans Don Quichotte, elle remplaça le tutu par une robe. Pendant la seconde guerre mondiale, Lepechinskaia fut membre des équipes d'artistes qui jouèrent pour les soldats de l'armée rouge sur le front et dans les hôpitaux. Après avoir quitté la scène en 1963, elle travailla durant de nombreuses années comme professeur en Italie, en Allemagne, en France, en Suède et au Japon. Zhdanov, ancien danseur du Bolchoï et professeur de chorégraphie pendant 50 ans, fut également photographe de danse professionnel durant la majeure partie de sa carrière. Ses photos sont spontanées et fixent sur la pellicule les mouvements, les humeurs et les émotions des danseurs capturés sur le vif. L'œuvre de bienfaisance « Renaissance de l'art » à Moscou détient cette image et le reste des archives de Zhdanov.

La déesse de la danse. Galina Oulanova

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La déesse de la danse. Galina Oulanova
Leonid Zhdanov (1927-2010) prit cette photographie de Galina Oulanova (1910-1998) dansant le ballet Les Sylphides au théâtre Bolchoï, à Moscou, en 1961. Oulanova naquit à Saint-Pétersbourg. En 1928, elle reçut le diplôme de l'École chorégraphique de Léningrad, dans la classe d'Agrippina Vaganova (1879−1951). Oulanova dégageait un magnétisme extraordinaire. Renonçant à la virtuosité à la mode, sa danse était caractérisée par les demi-teintes et les nuances. Oulanova n'était pas seulement une grande danseuse, mais également une grande tragédienne, peut-être la plus importante de l'histoire du ballet. Sa carrière de danseuse débuta en 1928, au théâtre d'Opéra et de ballet de Leningrad (avant 1919 et après 1991, le théâtre Mariinsky). Un an plus tard, elle faisait ses débuts comme Odette-Odile dans Le lac des cygnes. Elle connut également le succès dans Casse-noisette, Giselle, La Fontaine de Bakhtchisaraï et Les Sylphides. Son interprétation de Juliette dans Roméo et Juliette chorégraphié par Leonid Lavrovsky lui valut un triomphe. De 1944 à 1960, Oulanova fut l'une des ballerines du théâtre Bolchoï. Les publics de Moscou et de Leningrad se déplaçaient spécialement pour la voir danser. Ses fans comprenaient des artistes, des réalisateurs, des compositeurs et des écrivains connus. En 1956, le théâtre Bolchoï entreprit une tournée légendaire à Londres axée principalement sur des représentations dont Oulanova était la vedette. Le nom d'Oulanova devint un symbole nouveau dans le monde du ballet. Elle était la seule danseuse à laquelle des monuments furent dédiés, à Saint-Pétersbourg et à Stockholm, de son vivant. Zhdanov, ancien danseur du Bolchoï et professeur de chorégraphie pendant 50 ans, fut également photographe de danse professionnel durant la majeure partie de sa carrière. Ses photos sont spontanées et fixent sur la pellicule les mouvements, les humeurs et les émotions des danseurs capturés sur le vif. L'œuvre de bienfaisance « Renaissance de l'art » à Moscou détient cette image et le reste des archives de Zhdanov.

Croquis du lac Mälaren et des zones voisines

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Croquis du lac Mälaren et des zones voisines
Cette carte gravée du lac Mälaren est le seul exemplaire de l'une des premières cartes imprimées en Suède. Elle fut réalisée par Andreas Bureus en 1614 et elle est considérée comme un précurseur de sa carte des pays nordiques de 1626. Elle porte une dédicace en latin de Bureus à son mécène Jacob van Dijk : « Je vous transmets de cette carte modeste au lieu d'une carte du monde entier ; je vous remettrai une carte gravée des pointes septentrionales complètes des territoires ultérieurement, adieu ». Cette carte resta inconnue jusqu'en 1958, lorsqu'un collectionneur de livres suédois la trouva intercalée dans un atlas hollandais du XVIIe siècle. La Bibliothèque nationale de Suède acheta la carte en 1976. Le lac Mälaren est situé dans le sud-est de la Suède, à l'ouest de Stockholm. Couvrant près de 1 140 kilomètres carrés, le lac s'étend sur environ 120 kilomètres à travers la Suède et compte plus de 1 200 îles. Bureus (1571-1646) est connu comme le père de la cartographie suédoise. Il entreprit une carrière dans la chancellerie royale en 1602 et se vit confier plusieurs missions importantes au service de l'État. En 1628, la tâche de fonder ce qui allait devenir le Service cartographique national de Suède lui fut attribuée. En 1624, il fut anobli sous le nom d'Anders Bure.

Jorge Donn dans le ballet « Le Sacre du printemps »

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Jorge Donn dans le ballet « Le Sacre du printemps »
Leonid Zhdanov (1927−2010) prit cette photographie en 1978 lors de la tournée de Moscou du Ballet du XXe siècle de Bruxelles, lors d'une représentation au Palais des congrès du Kremlin. On y voit Jorge Donn (1947−1992) dansant dans le rôle principal du ballet Le Sacre du printemps, mis en musique par Igor Stravinsky et chorégraphié par Maurice Béjart (1927−2007). Ce ballet, créé en 1959, joua un rôle crucial dans la carrière du chorégraphe français. Son succès l'encouragea à fonder une nouvelle compagnie et un théâtre de danse contemporaine, le Ballet du XXe siècle. La compagnie et ses représentations rendirent Béjart célèbre dans le monde entier. Créateur de plus de 100 ballets, pièces de théâtre et films, Béjart fut l'un des titans du ballet du XXe siècle. Donn rejoignit le Ballet du XXe siècle en 1963 comme jeune danseur argentin et Béjart le crédita de l'avoir aidé à créer un ensemble de grands ballets sur une période de plusieurs années. Zhdanov, ancien danseur du Bolchoï et professeur de chorégraphie pendant 50 ans, fut également photographe de danse professionnel durant la majeure partie de sa carrière. Ses photos sont spontanées et fixent sur la pellicule les mouvements, les humeurs et les émotions des danseurs capturés sur le vif. 'L'œuvre de bienfaisance « Renaissance de l'art » à Moscou détient cette image et le reste des archives de Zhdanov.

À la leçon de danse

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À la leçon de danse
Cette photographie des élèves de l'École de chorégraphie académique de Moscou au théâtre Bolchoï (aujourd'hui l'Académie chorégraphique d'État de Moscou) fut prise par le photographe Leonid Zhdanov (1927−2010) pendant une classe de danse en 1972. L'histoire de l'école de danse de Moscou remonte à la fin du XVIIIe siècle. L'impératrice Catherine la Grande fonda l'école, qui fut nommée la Maison de l'enseignement. Les premiers professeurs de danse vinrent d'Italie et de France. Le ballet commençait tout juste à entrer dans la culture russe, alors qu'il s'était déjà démocratisé en Europe. L'école était réservée aux enfants pauvres et aux orphelins, car la noblesse n'était pas censée se produire sur scène. Outre la danse, les enfants apprenaient le mime, la musique, l'histoire, la littérature, l'arithmétique, l'écriture et la religion. Après avoir terminé leur scolarité, les artistes nouvellement formés entraient dans les théâtres impériaux ou dans des compagnies privées. Non seulement les Russes maîtrisèrent rapidement la science européenne de la danse, mais ils introduisirent également leurs propres caractéristiques nationales dans l'art du ballet. Au milieu du XIXe siècle, la Russie avait sa propre école nationale de danse. Les danseurs qui avaient été formés à Moscou différaient de ceux formés à l'école de danse de Saint-Pétersbourg, la capitale du pays. La proximité de la cour impériale avec ses règles d'étiquette influençait les performances artistiques des danseurs. Le ballet de Saint-Pétersbourg valorisait la beauté et la pureté de la forme de danse et la noblesse sobre des manières. À Moscou, les qualités artistiques et émotives de la danse étaient essentielles. Ces différences entre les deux principales écoles russes sont encore vraies aujourd'hui. Zhdanov, ancien danseur du Bolchoï et professeur de chorégraphie pendant 50 ans, fut également photographe de danse professionnel durant la majeure partie de sa carrière. Ses photos sont spontanées et fixent sur la pellicule les mouvements, les humeurs et les émotions des danseurs capturés sur le vif. L'œuvre de bienfaisance « Renaissance de l'art » à Moscou détient cette image et le reste des archives de Zhdanov.

« Narcisse ». Nikolaï Tsiskaridzé

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« Narcisse ». Nikolaï Tsiskaridzé
Cette photographie, prise par Leonid Zhdanov (1927−2010) en 2008, appartient à sa série « Narcisse ». On y voit Nikolaï Tsiskaridzé, premier danseur du théâtre Bolchoï, répéter le court ballet Narcisse par Kasyan Goleizovsky (dans l'interprétation d'Oulanova). Né à Tbilissi (Géorgie) en 1973, Tsiskaridzé fut formé à l'École de chorégraphie de Tbilissi et, en 1987, s'installa à Moscou pour poursuivre ses études dans la classe de Peter Pestov. Il commença à danser au théâtre Bolchoï en 1992. Ses professeurs furent Nikolaï Simatchev, Marina Semenova, Galina Oulanova et Nikolaï Fadeïetchev. Tsiskaridzé dansa plus tard comme artiste invité dans de nombreux spectacles à l'Opéra de Paris et au théâtre Mariinsky. Il fut le danseur préféré du chorégraphe Roland Petit, qui créa pour lui une nouvelle version du ballet La Dame de pique au théâtre Bolchoï. Cette photographie fut prise à la fin de leur deuxième session de tournage, après une longue et épuisante répétition. Zhdanov, ancien danseur du Bolchoï et professeur de chorégraphie pendant 50 ans, fut également photographe de danse professionnel durant la majeure partie de sa carrière. Ses photos sont spontanées et fixent sur la pellicule les mouvements, les humeurs et les émotions des danseurs capturés sur le vif. L'œuvre de bienfaisance « Renaissance de l'art » à Moscou détient cette image et le reste des archives de Zhdanov.

Nouveau croquis détaillé des terres arctiques, par Andreas Boreus, le Suédois

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Nouveau croquis détaillé des terres arctiques, par Andreas Boreus, le Suédois
Andreas Bureus (1571-1646) est connu comme le père de la cartographie suédoise. Il entreprit une carrière dans la chancellerie royale en 1602 et se vit confier plusieurs missions importantes au service de l'État. En 1628, il se vit confier la tâche de fonder ce qui allait devenir le Service cartographique national de Suède. En 1624, il fut anobli sous le nom d'Anders Bure. Bureus acheva cette carte des pays nordiques en 1626, après avoir recueilli des données pendant plusieurs années. L'impression fut réalisée à une échelle de 1:2 000 000 sur six feuilles pouvant être assemblées pour former une carte murale de 113 par 128 cm. La projection est conique et Ilha do Corvo aux Açores sert de méridien. Bureus annota la carte avec des données topographiques et ethnographiques en latin. Le magnifique cartouche dépeint le roi Gustave II Adolphe (1594-1632) et la Reine Maria Eleonora (1599-1655), entourés par les armoiries des provinces suédoises. Trois figures féminines en haut symbolisent la guerre, la sagesse et le courage. Un espace circulaire fut laissé vacant pour l'héritier ou l'héritière du trône encore à naître. La carte est un témoignage de la grandeur impériale de l'Empire suédois et elle était destinée à être distribuée aux cours européennes importantes. Elle a été publiée dans de nombreuses éditions, y compris dans plusieurs atlas contemporains.

Vue aérienne d'Amsterdam, 1597

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Vue aérienne d'Amsterdam, 1597
Cette vue aérienne d'Amsterdam en 1597 provient de la collection de paysages urbains et de journaux grand format ayant appartenu à l'homme d'État suédois, le comte Magnus Gabriel de la Gardie (1622−1686). En haut à droite figure une clé, en néerlandais, qui énumère les hauts-lieux touristiques de la ville, y compris les églises, l'hôtel de ville et des ponts. La carte fut réalisée par Pieter Bast (1570−1605 env.), cartographe et graveur hollandais, spécialisé dans les paysages urbains. La collection de Magnus Gabriel de la Gardie se compose de 187 gravures de la fin du XVIe siècle et du début du XVIIe. Les tirages étaient initialement reliés, classés et numérotés. La provenance d'origine de la collection est incertaine. Après avoir consulté la correspondance du roi Gustave II Adolphe avec le philologue et diplomate néerlandais Johannes Rutgersius, E.W. Dahlgren, l'ancien bibliothécaire en chef de la Bibliothèque nationale de Suède, a formulé l'hypothèse que toutes les images avaient été commandées par le roi et achetées par Rutgersius. La collection fut plus tard incorporée à la bibliothèque de Magnus Gabriel de la Gardie, puis déposée dans les Archives des antiquités à la fin du XVIIe siècle, avant d'être transférée finalement à la Bibliothèque royale en 1780. Un catalogue exhaustif de la collection fut publié par Isak Collijn en 1915, Magnus Gabriel de la Gardie’ssamling af äldre stadsvyer och historiska planscher i Kungl. Biblioteket. Dahlgren rend compte de la provenance initiale de la collection dans son article intitulé « Miscellanea » dans Nordisk tidskrift för bok- och biblioteksväsen (1920).

Colonia Agrippina (aujourd'hui Cologne) décrite avec précision en l'an 1571

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Colonia Agrippina (aujourd'hui Cologne) décrite avec précision en l'an 1571
Cette vue aérienne de Cologne en 1571 provient de la collection de paysages urbains et de journaux grand format ayant appartenu à l'homme d'État suédois, le comte Magnus Gabriel de la Gardie (1622−1686). Il s'agit de la plus ancienne carte précise de Cologne, une ville libre du Saint Empire romain. La carte fut gravée en 1571 par Arnold Mercator (1537−1587), fils du grand cartographe Gerardus Mercator. Cette vue montre la ville étirée en arc de cercle le long du Rhin. Dans les marges figure l'indication de certaines des antiquités romaines trouvées dans la ville, avec des inscriptions précisant leurs mesures. Des colonnes, des statues, un sarcophage et des autels sont représentés. La partie inférieure de la carte comporte une description de la construction d'un pont de pierre bâti en l'an 310 et détruit en 962. La collection de Magnus Gabriel de la Gardie se compose de 187 gravures de la fin des années 1500 et du début des années 1600. Les tirages étaient à l'origine reliés, classés et numérotés. La provenance d'origine de la collection est incertaine. Après avoir consulté la correspondance du roi Gustave II Adolphe avec le philologue et diplomate néerlandais Johannes Rutgersius, E.W. Dahlgren, l'ancien bibliothécaire en chef de la Bibliothèque nationale de Suède, a formulé l'hypothèse que toutes les images avaient été commandées par le roi et achetées par Rutgersius. La collection fut plus tard incorporée à la bibliothèque de Magnus Gabriel de la Gardie, puis déposée dans les Archives des antiquités à la fin du XVIIe siècle, avant d'être transférée finalement à la Bibliothèque royale en 1780. Un catalogue exhaustif de la collection fut publié par Isak Collijn en 1915, Magnus Gabriel de la Gardie’s samling af äldre stadsvyer och historiska planscher i Kungl. Biblioteket. Dahlgren rend compte de la provenance initiale de la collection dans son article intitulé « Miscellanea » dans Nordisk tidskrift för bok-och biblioteksväsen (1920).

Image de la ville de Constantinople, que les Turcs appellent Istanbul, représentée telle qu'elle est en réalité

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Image de la ville de Constantinople, que les Turcs appellent Istanbul, représentée telle qu'elle est en réalité
Cette vue panoramique de Constantinople en 1616 provient de la collection de paysages urbains et de journaux grand format ayant appartenu à l'homme d'État suédois, le comte Magnus Gabriel de la Gardie (1622−1686). Nombre de mosquées, de monuments et d'autres points de repère sont étiquetés en latin. Au-dessous de la gravure de la ville, réalisée par Pieter van den Keere (également connu sous le nom de Petrus Kaerius, 1571−1646 env.), figure un portrait de l'empereur Constantin et une description imprimée séparément en 16 colonnes. La collection de Magnus Gabriel de la Gardie se compose de 187 gravures de la fin du XVIe siècle et du début du XVIIe. Les tirages étaient initialement reliés, classés et numérotés. La provenance d'origine de la collection est incertaine. Après avoir consulté la correspondance du roi Gustave II Adolphe avec le philologue et diplomate néerlandais Johannes Rutgersius, E.W. Dahlgren, l'ancien bibliothécaire en chef de la Bibliothèque nationale de Suède, a formulé l'hypothèse que toutes les images avaient été commandées par le roi et achetées par Rutgersius. La collection fut plus tard incorporée à la bibliothèque de Magnus Gabriel de la Gardie, puis déposée dans les Archives des antiquités à la fin du XVIIe siècle, avant d'être transférée finalement à la Bibliothèque royale en 1780. Un catalogue exhaustif de la collection fut publié par Isak Collijn en 1915, Magnus Gabriel de la Gardie’ssamling af äldre stadsvyer och historiska planscher i Kungl. Biblioteket. Dahlgren rend compte de la provenance initiale de la collection dans son article intitulé « Miscellanea » dans Nordisk tidskrift för bok- och biblioteksväsen (1920).

Jérusalem telle qu'imaginée par Jakob Zeller

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Jérusalem telle qu'imaginée par Jakob Zeller
Cette illustration imaginaire de la ville sainte de Jérusalem provient de la collection de paysages urbains et de journaux grand format ayant appartenu à l'homme d'État suédois, le comte Magnus Gabriel de la Gardie (1622-1686). Cette représentation de la ville incorpore des éléments de l'œuvre se trouvant dans la cathédrale de Ratisbonne, en Allemagne. La note dans l'angle inférieur gauche indique : « Cette œuvre a été réalisée par maître Jakob Zeller, résident bien connu de Ratisbonne, qui en est l'auteur. Elle s'intitule Jérusalem ». Zeller (1581−1620) fut surtout connu comme sculpteur d'œuvres décoratives sur ivoire extrêmement détaillées. La collection de Magnus Gabriel de la Gardie se compose de 187 gravures de la fin des années 1500 et du début des années 1600. Les tirages étaient à l'origine reliés, classés et numérotés. La provenance d'origine de la collection est incertaine. Après avoir consulté la correspondance du roi Gustave II Adolphe avec le philologue et diplomate néerlandais Johannes Rutgersius, E.W. Dahlgren, l'ancien bibliothécaire en chef de la Bibliothèque nationale de Suède, a formulé l'hypothèse que toutes les images avaient été commandées par le roi et achetées par Rutgersius. La collection fut plus tard incorporée à la bibliothèque de Magnus Gabriel de la Gardie, puis déposée dans les Archives des antiquités à la fin du XVIIe siècle, avant d'être transférée finalement à la Bibliothèque royale en 1780. Un catalogue exhaustif de la collection fut publié par Isak Collijn en 1915, Magnus Gabriel de la Gardie’s samling af äldre stadsvyer och historiska planscher i Kungl. Biblioteket. Dahlgren rend compte de la provenance initiale de la collection dans son article intitulé « Miscellanea » dans Nordisk tidskrift för bok-och biblioteksväsen (1920).

Panorama de Gênes, 1553

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Panorama de Gênes, 1553
Cette vue panoramique de Gênes en 1553 provient de la collection de paysages urbains et de journaux grand format ayant appartenu à l'homme d'État suédois, le comte Magnus Gabriel de la Gardie (1622−1686). En haut à gauche figure une brève description en italien de l'œuvre et de la ville par l'artiste Anton van den Wyngaerde (décédé en 1571). La collection de Magnus Gabriel De la Gardie se compose de 187 gravures de la fin des années 1500 et du début des années 1600. Les tirages étaient l'origine reliés, classés et numérotés. La provenance d'origine de la collection est incertaine. Après avoir consulté la correspondance du roi Gustave II Adolphe avec le philologue et diplomate néerlandais Johannes Rutgersius, E.W. Dahlgren, l'ancien bibliothécaire en chef de la Bibliothèque nationale de Suède, a formulé l'hypothèse que toutes les images avaient été commandées par le roi et achetées par Rutgersius. La collection fut plus tard incorporée à la bibliothèque de Magnus Gabriel de la Gardie, puis déposée dans les Archives des antiquités à la fin du XVIIe siècle, avant d'être transférée finalement à la Bibliothèque royale en 1780. Un catalogue exhaustif de la collection fut publié par Isak Collijn en 1915, Magnus Gabriel de la Gardie’s samling af äldre stadsvyer och historiska planscher i Kungl. Biblioteket. Dahlgren rend compte de la provenance initiale de la collection dans son article intitulé « Miscellanea » dans Nordisk tidskrift för bok-och biblioteksväsen (1920).
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