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Groenland

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Groenland
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Groenland est le numéro 132 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. À l'époque de la rédaction de cette étude, le Groenland était une colonie danoise gérée par la Compagnie royale du commerce groenlandais, qui contrôlait ses affaires politiques et commerciales depuis Copenhague. Le Scandinave Éric le Rouge établit en 986 les premiers peuplements européens au Groenland. Les établissements humains scandinaves furent abandonnés en 1410. En 1728, les Danois fondèrent la colonie de Godthåb (aujourd'hui Nuuk), puis le gouvernement danois prit en charge son administration à partir de 1774. Selon le recensement de 1911, la population totale du Groenland s'élevait à 13 459 habitants, tous Esquimaux à l'exception de 384 Européens. La chasse aux baleines et aux phoques est répertoriée comme l'activité majeure des indigènes. La cryolite constituait le principal produit commercial pour les Danois. Ce minerai, utilisé dans la production d'aluminium, existe presque exclusivement au Groenland, dans de grands gisements sur la côte ouest de l'île. En 1914, des 11 300 tonnes métriques de minerai extraites, 4 000 tonnes furent expédiées par bateaux aux États–Unis et le reste au Danemark. L'étude se termine en soulignant que la « relation actuelle du pays avec le Danemark repose davantage sur des motifs humains que sur la perspective de profit et [que] les règlements du gouvernement visent essentiellement à protéger la population autochtone ». En 1953, le Groenland devint une partie intégrante du Royaume du Danemark, puis il acquit en 1980 une pleine autonomie interne.

Côte-de-l'Or

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Côte-de-l'Or
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Côte-de-l'Or est le numéro 93 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. La Côte-de-l'Or (aujourd'hui le Ghana) était constituée de la Colonie de la Côte-de-l'Or, bordant le golfe de Guinée, et de deux territoires intérieurs, l'Ashanti et le protectorat des Territoires du Nord. Le livre inclut des parties consacrées à la géographie physique et politique, à l'histoire politique, et aux conditions sociales, politiques et économiques. L'étude souligne que « la Côte-de-l'Or et la Gambie forment la région de l'Afrique occidentale entretenant les relations les plus anciennes avec les Britanniques ». Elle retrace brièvement l'histoire de l'engagement britannique sur le territoire, remontant à la Compagnie royale d'Afrique, fondée en 1660, et à la Compagnie africaine des marchands, organisation qui lui succéda, établie en 1750. Le rôle majeur des forts de la Côte-de-l'Or dans la traite transatlantique des esclaves n'est que très brièvement mentionné. Selon un recensement effectué en 1911, la population totale de la Côte-de-l'Or s'élevait à plus de 1,5 million d'habitants, nombre considéré trop faible en raison des difficultés d'ordre pratique pour compter l'ensemble de la population. La partie sur l'économie met l'accent sur la richesse potentielle de la colonie, reposant essentiellement sur l'agriculture, avec le cacao comme principale culture commerciale. L'annexe contient un résumé des passages pertinents des traités relatifs à la Côte-de-l'Or, passés entre la Grande–Bretagne et le Danemark, les Pays–Bas, l'Allemagne et la France, ainsi que des tables de statistiques sur le transport maritime et le commerce extérieur.

Congrès internationaux

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Congrès internationaux
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Congrès internationaux est le numéro 151 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Écrite par sir Ernest Satow (1843–1929), éminent intellectuel et diplomate britannique, cette étude fait partie des quelques volumes de la série publiés sous le nom d'un auteur individuel. Après une introduction et un court chapitre sur les caractéristiques générales des congrès internationaux, la majeure partie de l'étude est consacrée à l'analyse de 15 réunions spécifiques, notamment le Congrès de Vienne de 1814−1815 et la Conférence de Bucarest de 1913. Chacun de ces congrès est analysé sous différents aspects : le lieu de la réunion, l'armistice précédant le congrès, les préliminaires et le programme, la représentation des puissances, l'élection du président, la nomination du secrétaire, la formation des comités, les procès-verbaux, le traité conclu ou l'acte final, les signataires et l'ordre de signature, les ratifications et leur échange, ainsi que l'accord ou l'adhésion. L'annexe contient les textes de plusieurs accords internationaux importants auxquels le texte fait référence. L'étude constituait une ressource précieuse pour les diplomates participant à l'organisation et au déroulement de la conférence de paix de Paris. Le grand savoir diplomatique de Satow se reflète dans son Guide de la pratique diplomatique, initialement paru en 1917, mais qui est encore publié aujourd'hui et utilisé par les ministères étrangers et les ambassades du monde entier.

Île de Malpelo, île Cocos et île de Pâques

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Île de Malpelo, île Cocos et île de Pâques
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Île de Malpelo, île Cocos et île de Pâques est le numéro 141 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Ce livre porte sur trois îles de l'océan Pacifique, possessions de trois pays d'Amérique latine : l'île de Malpelo appartient à la Colombie, l'île Cocos au Costa Rica et l'île de Pâques au Chili. La partie consacrée à l'île inhabitée de Malpelo est très courte, comportant uniquement une description de la géographie et une esquisse historique. La partie sur l'île Cocos, plus longue, couvre la géographie physique et politique, ainsi que l'histoire politique, et inclut des observations d'ordre général. L'étude raconte l'histoire mouvementée de cette île fréquentée par les explorateurs, les pirates et les naturalistes. Elle évoque également les rumeurs d'un grand trésor qui aurait été enterré sur l'île en 1818 ou en 1819 par le fameux pirate Benito (également appelé Bennett Graham). La partie sur l'île de Pâques est la plus longue du livre. Elle traite de la géographie physique et politique, de l'histoire politique, des conditions économiques, avec des remarques générales. Selon l'étude, la population polynésienne native de l'île, en raison des maladies et des départs forcés, ne comptait que 250 habitants environ, soit près de dix fois moins qu'à l'époque de la découverte de l'île par les Européens au XVIIIe siècle. Le livre raconte que pendant la Première Guerre mondiale, les navires de guerre allemands commirent plusieurs infractions à la neutralité chilienne en jetant l'ancre dans la baie de Cook, en débarquant des forces armées sur l'île et en se ravitaillant avec des produits de l'île.

Fleuves internationaux

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Fleuves internationaux
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Fleuves internationaux est le numéro 149 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Cette étude, écrite par le juriste belge Georges Kaeckenbeeck (1892–1973), fait partie des quelques volumes de la série publiés sous le nom d'un auteur individuel. Kaeckenbeeck fait la distinction entre un fleuve national, qui coule entièrement sur le territoire d'un seul État et qui relève de sa juridiction, et un fleuve international, défini comme un « cours d'eau navigable depuis la mer, traversant ou séparant des territoires d'au moins deux États ». Les fleuves internationaux relèvent de la juridiction de plusieurs États et peuvent être soumis aux principes ou aux dispositions du droit international affectant le fleuve dans son ensemble. La première partie est consacrée aux théories et aux principes juridiques généraux, dont ceux associés au féodalisme, au droit romain, au droit de la nature et à d'autres sources, ou qui en découlent. La seconde partie a trait aux lois relatives aux fleuves internationaux, promulguées à l'issue du Congrès de Vienne (1814−1815), et à leur application au Rhin, à l'Escaut, à l'Elbe, à la Weser et à d'autres fleuves européens. Elle aborde également le régime juridique régissant la navigation sur le Danube, qui fut établi durant la deuxième moitié du XIXe siècle, mais qui suivait de façon générale les précédents définis au Congrès de Vienne. Ce chapitre examine également les mesures prises par les puissances européennes à la Conférence de Berlin (1884−1885) quant à la navigation sur les fleuves Congo et Niger. La dernière partie tire des conclusions générales, résume les attitudes des principales puissances sur le droit riverain international et traite des dispositions standard prévues dans les accords sur les fleuves internationaux. Les annexes incluent les textes d'importants accords internationaux et un court résumé de questions juridiques internationales sur les fleuves nord-américains, notamment le Mississippi et le Saint-Laurent, ainsi que sur l'Amazone et d'autres fleuves sud-américains.

Îles Galápagos et archipel Juan Fernández

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Îles Galápagos et archipel Juan Fernández
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Îles Galápagos et archipel Juan Fernández est le numéro 140 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Ce livre est composé de différentes études, avec des pages de titre et des tables des matières distinctes, des Îles Galápagos et de l'archipel Juan Fernández, contenues dans un seul volume. Chaque étude contient des parties sur la géographie physique et politique, l'histoire politique, les conditions sociales et politiques, et les conditions économiques. Les îles Galápagos, également appelées archipel de Colón, sont situées dans l'océan Pacifique, à près de 1 000 kilomètres à l'ouest de l'Équateur, dont elles constituent une province. Célèbres pour leur faune unique, elles furent visitées en 1835 par le naturaliste anglais Charles Darwin, qui basa sa théorie de la sélection naturelle en partie sur ses recherches aux Galápagos. L'archipel Juan Fernández, formé de petites îles, est situé dans le Pacifique à environ 650 kilomètres à l'ouest du Chili, pays auquel il appartient. Sous l'Empire espagnol, les scélérats et les opposants politiques bannis étaient envoyés dans ces îles. Par la suite, la République du Chili les utilisa à nouveau comme colonie pénitentiaire de 1829 à 1854 et de 1909 à 1913. C'est sur l'une des îles de l'archipel, Isla Más a Tierra (île la plus proche, également île Robinson Crusoé), qu'Alexandre Selkirk, marin écossais dont l'aventure aurait inspiré le roman de Daniel Defoe Robinson Crusoé, vécut seul de 1704 à 1709. La partie sur l'archipel Juan Fernández contient le récit d'une bataille navale dans le mouillage principal des îles, Bahía Cumberland (baie de Cumberland), au début de la Première Guerre mondiale, qui aboutit au sabordage du croiseur allemand Dresden par son équipage, le 14 mars 1915, après avoir essuyé une attaque de la marine britannique. Le Dresdenétait le dernier navire d'une escadre allemande à avoir survécu au combat avec la marine royale britannique au large des îles Malouines le 8 décembre 1914.

Afrique occidentale française

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Afrique occidentale française
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Afrique occidentale française est le numéro 100 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Cette étude est consacrée au gouvernement général d'Afrique occidentale française, formé en 1895 et reconstitué par un décret présidentiel français le 1er octobre 1902. Le territoire regroupait les colonies du Sénégal, de la Guinée française (aujourd'hui la Guinée), de la Côte d'Ivoire, du Dahomey (l'actuel Bénin) et de la Sénégambie-Niger (aujourd'hui le Niger, le Mali et le Burkina Faso). En octobre 1904, le territoire de Mauritanie fut également placé sous l'administration du gouvernement général d'Afrique occidentale française. Le livre contient des parties sur l'histoire politique et les conditions sociales et politiques en Afrique occidentale française. Il s'intéresse particulièrement à la place majeure de l'islam dans la plupart des territoires du gouvernement général. L'économie et d'autres sujets relatifs à ces territoires sont abordés dans des études différentes de la série, notamment dans le numéro 103, Guinée française, le numéro 104, Côte d'Ivoire, le numéro 105, Dahomey, le numéro 106, Mauritanie, et le numéro 107, Haut-Sénégal et Niger. L'annexe inclut les textes des accords passés entre la France et le Portugal, l'Allemagne, la Grande–Bretagne et l'Espagne, délimitant les frontières des colonies françaises avec celles de ces puissances européennes, ainsi que le texte d'un accord de 1907 délimitant la frontière entre l'Afrique occidentale française et l'État indépendant du Libéria.

Soudan anglo-égyptien

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Soudan anglo-égyptien
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Soudan anglo-égyptien est le numéro 98 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Comprenant les territoires des actuelles République du Soudan et République du Soudan du Sud, le Soudan anglo-égyptien était un condominium, créé par les accords conclus en 1899 entre la Grande-Bretagne et l'Égypte (qui à l'époque faisait encore nominalement partie de l'Empire ottoman), en vertu desquels les deux pays convenaient d'administrer conjointement ce vaste territoire. Une période d'instabilité marquée par la rivalité impériale entre la Grande-Bretagne et la France pour l'influence au Soudan précéda l'établissement du condominium. Les soulèvements, qui commencèrent en 1881, menés par le chef religieux charismatique appelé le Mahdi (Muhammad Ahmad bin Abd Allah, 1844–1885), visaient à mettre fin à la domination égyptienne et à éliminer du pays les influences turques, égyptiennes et européennes. La conquête et le nouvel assujettissement du Soudan de 1896 à 1899 furent accomplis par une armée anglo-égyptienne qui envahit le pays par le nord et renversa l'État établi par le Mahdi. Le livre inclut des parties consacrées à la géographie physique et politique, à l'histoire politique, et aux conditions sociales, politiques et économiques. L'annexe contient le texte des deux accords anglo-égyptiens de 1899, de l'accord conclu en 1898 entre la Grande-Bretagne et la France, délimitant les sphères d'influence dans cette région de l'Afrique, et de l'accord de 1902 entre la Grande-Bretagne et l'Éthiopie, définissant la frontière de cette dernière avec le Soudan. Le condominium anglo-égyptien fut abrogé en 1956, lorsque le Soudan acquit une pleine indépendance. Le Soudan du Sud, distinct du point de vue ethnique et religieux du reste du pays, obtint son indépendance vis-à-vis du Soudan en 2011.

Opinion allemande sur la politique nationale depuis juillet 1914

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Opinion allemande sur la politique nationale depuis juillet 1914
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Opinion allemande sur la politique nationale depuis juillet 1914 est le numéro 157 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Ce livre est entièrement composé de courts extraits de livres, de discours et d'autres déclarations de figures influentes allemandes depuis l'éclatement de la Première Guerre mondiale. Ces extraits sont regroupés en quatre parties : l'Afrique, les pays européens, les questions centreuropéennes et l'Empire turc, ainsi que l'Amérique du Sud et la Polynésie. Les passages cités, attribués principalement à d'éminents universitaires allemands, portent sur les objectifs de l'Allemagne et sa vision d'un monde d'après-guerre. Les déclarations partent généralement de l'hypothèse que l'Allemagne sortira victorieuse du conflit. Le livre fournit un index des auteurs, au nombre de 34 au total. Il s'agit de la suite des numéros 155 et 156 de la série, intitulés Opinion allemande sur la politique nationale avant juillet 1914 : première partie et Opinion allemande sur la politique nationale avant juillet 1914 : deuxième partie. Ces ouvrages incluent des citations d'éminentes personnalités sur les projets et les ambitions politiques de l'Allemagne précédant la Première Guerre mondiale. Dans les études Opinion allemande sur la politique nationale avant juillet 1914, tous les passages sont traduits en anglais, tandis que dans ce livre, ils sont cités dans la langue d'origine, l'allemand.

Opinion allemande sur la politique nationale avant juillet 1914 : première partie

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Opinion allemande sur la politique nationale avant juillet 1914 : première partie
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Opinion allemande sur la politique nationale avant juillet 1914 : première partie est le numéro 155 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Cet ouvrage est entièrement composé de courts extraits, traduits de l'allemand en anglais, tirés de livres, de discours et d'autres déclarations d'éminents chefs politiques et intellectuels allemands. Les passages sélectionnés sont essentiellement présentés sous forme de réflexions sur les projets et les ambitions politiques de l'Allemagne durant la période précédant la Première Guerre mondiale. Une note préliminaire du traducteur, qui demeure anonyme, aborde l'importance des trois concepts utilisés par les leaders de l'opinion allemande : la Weltpolitik (politique mondiale), la Weltmacht (puissance mondiale) et la Weltherrschaft (domination mondiale). Les personnes auxquelles appartiennent les écrits et les déclarations cités incluent le maréchal et comte von Moltke, le chancelier Otto von Bismarck, le Kaiser Guillaume II et l'historien nationaliste Heinrich von Treitschke. Les extraits sont regroupés en 47 thèmes, répertoriés dans l'ordre alphabétique de leur titre en anglais. L'ouvrage porte notamment sur les politiques allemandes en Europe, les opinions des Allemands concernant les colonies et la colonisation, l'équilibre des pouvoirs et la légalité internationale, ainsi que sur les attitudes des Allemands envers les politiques relatives à l'Autriche-Hongrie, la France, la Grande–Bretagne, la Russie et d'autres puissances. Le livre fournit un index des auteurs, au nombre de 37 au total. Il est complété par un deuxième volume, le numéro 156 de la série, Opinion allemande sur la politique nationale avant juillet 1914 : deuxième partie.

Gambie

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Gambie
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Gambie est le numéro 91 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. La Gambie (l'actuelle République de Gambie) fut un territoire contrôlé par les Britanniques, situé sur la côte atlantique de l'Afrique et entièrement bordé par la colonie française du Sénégal. Elle était constituée d'une colonie et d'un protectorat voisin. L'étude aborde la géographie physique et politique, l'histoire politique, les conditions sociales et politiques, ainsi que les conditions économiques. Elle résume la rivalité historique entre la Grande–Bretagne et la France pour le contrôle des régions le long des fleuves Sénégal et Gambie, l'établissement de la forteresse britannique à Fort James et la fondation de Bathurst (aujourd'hui Banjul) en 1816. Si l'étude souligne que « les relations entre la Grande-Bretagne et la Gambie remontent aux premières phases de l'engagement britannique en Afrique occidentale », elle ne fait aucune mention du rôle majeur de l'esclavage et de la traite des esclaves dans l'histoire de la colonie. Elle cite les Mandingues (ou Mandinka), les Peuls, les Wolofs et les Diolas (ou Jola) comme peuples majoritaires vivant dans la colonie, ainsi que l'arachide, le palmier à huile ouest-africain et la noix de cola comme principaux produits agricoles. Le livre, qui offre une vision optimiste des perspectives économiques de la colonie, indique que « les 450 kilomètres du cours [du fleuve Gambie] s'écoulant sur le territoire britannique sont les mieux navigables de tous les fleuves et estuaires ouest-africains, et constituent une route commerciale essentielle ». La Gambie obtint son indépendance vis-à-vis du Royaume-Uni le 18 février 1965.

Défense du Coran contre la calomnie

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Défense du Coran contre la calomnie
Tanzīh al-Qur'ān 'an al-maṭā'in (Défense du Coran contre la calomnie) est un commentaire détaillé sur le Coran du point de vue de l'ancienne tendance philosophique de théologie spéculative islamique dite mutazilite, qui met l'accent sur l'unicité de Dieu (Allah) et la primauté de la raison humaine pour comprendre Sa volonté. Ce concept donna lieu à un intense débat impliquant d'autres opinions exprimées par les rationalistes acharites et les adeptes mystiques (soufis). Dans l'histoire intellectuelle islamique, ce type de spéculation philosophique est appelé 'ilm al-kalam (science du discours). Comme souvent avec de tels arguments abstraits, la dispute déborda sur la politique et entraîna l'effusion de sang. Les opinions théologiques d'Abu al-Hasan al-Asha'ari (mort en 935 env.) finirent par prévaloir comme fondement de la théologie scolastique sunnite, entraînant la disparition de l'école mutazilite du courant dominant. L'auteur de l'ouvrage principal du volume présenté ici, 'Abd al-Jabbar al-Asadabadi (937−1025 env.), fut une figure éminente du mutazilisme, dont l'histoire fut marquée par Tanzīh al-Qur'an. 'Abd al-Jabbar aborde les questions de la foi et de la moralité au vu de ce qu'il décrit comme les injonctions intrinsèquement rationnelles du Coran. Les questions et les réponses sont organisées en fonction des sourates (chapitres) du Coran. L'auteur traite de thèmes tels que le mariage, les jeux d'argent, la consommation d'alcool, la mort et le jihad. Il répond aux questions en affirmant que, quelle que soit l'injonction, Dieu a créé ce qu'il y a de mieux pour l'humanité et le croyant est libre de choisir la bonne voie. Abu al-Hasan ʻAbd al-Jabbar ibn Ahmad ibn ʻAbd al-Jabbar al-Hamadhani (nom complet d'Abd al-Jabbar', qui fut surnommé Qadhi al-Qudhat, signifiant le juge des juges) naquit à Assadâbâd, aujourd'hui en Iran. Auteur prolifique, il fut le leader des mutazilites de son époque. Son érudition était très prisée à la cour de Bagdad. Il s'installa finalement dans la capitale provinciale iranienne Rayy (Rey ou Ray), où il mourut. Al-Mughni (Somme), recueil sur la pensée mutazilite, est le magnum opus d'Abd al-Jabbar'. Tanzih al-Qur'an est suivi d'un traité de 20 pages attribué au juge et exégète Raghib al-Isfahani (mort en 1108), intitulé Muqaddimat al-tafsir (Introduction au commentaire du Coran), qui semble être un précis de ses autres ouvrages, plus longs, sur le sujet. Il n'existe aucune connexion avec l'ouvrage principal de ce volume. Le livre, imprimé en 1911 à la presse Jamaliyah au Caire, fut financé par Muhammad Saʿid al-Rafiʿ, propriétaire de la librairie Azhariyah.

Les grands monuments des anciens dans la vallée du Nil

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Les grands monuments des anciens dans la vallée du Nil
Kitāb al-athar al-jalīl li-qudamā' Wādī al-Nīl (Les grands monuments des anciens dans la vallée du Nil) est une histoire de la civilisation de l'Égypte antique par Ahmad Najib, fonctionnaire du département des antiquités égyptiennes sous la direction de Jacques de Morgan (1857−1924). Najib, qui publia l'ouvrage sous forme de manuel à la demande du ministre de l'Éducation Ya'qub Artin (1842−1919), déclara que pour la première fois un Égyptien entreprit d'instruire ses compatriotes sur les merveilles historiques de leur pays. Le livre commence par des remarques d'ordre général sur la région du Nil et un aperçu des croyances de ses anciens habitants. Le reste de l'ouvrage est organisé autour des rihalat 'ilmiyah (expéditions scientifiques) dans les sites antiques auxquelles l'auteur participa dans les années 1880 et au début des années 1890. À certains égards, le livre rappelle les guides de voyage de Karl Baedeker (1801−1859), notamment dans la notation des distances entre les sites et les descriptions de la condition actuelle des vestiges. Le texte est accompagné de planches photographiques, de listes des rois et de tableaux hiéroglyphiques. Bien que le livre ne contienne pas de note de bas de page ou de bibliographie, l'auteur cite fréquemment ses sources et ses prédécesseurs, anciens et contemporains, ainsi que l'archéologue français Gaston Maspero (1846−1916). Les descriptions du livre, dont le style alterne entre la narration stricte et les élans de prose rimée, sont souvent personnelles. Il inclut une table des matières et un index des noms propres. Il s'agit ici de la première édition publiée par al-Matbaʻah al-Kubra al-Amiriyah au Caire en 1893 ou 1894, vraisemblablement imprimée promptement après l'étude, par Najib, des antiquités de la province de Dakahleya en Basse-Égypte en 1893. Une seconde édition ou impression fut publiée par la même presse en 1895.

Le Littoral autrichien

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Le Littoral autrichien
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Le Littoral autrichien est le numéro 10 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Le Littoral autrichien (appelé Küstenland en allemand), ancienne province de l'Empire austro-hongrois, comprenait les comtés d'Istrie (aujourd'hui en Croatie et en Slovénie) et de Gorizia et Gradisca (aujourd'hui en Slovénie), ainsi que la ville–district de Trieste (aujourd'hui en Italie). Le livre inclut des parties sur la géographie physique et politique, l'histoire politique et les conditions économiques, chacune consacrée à ces différentes juridictions. La partie sur les conditions sociales et politiques aborde le Littoral autrichien dans son ensemble. Selon l'étude, la région « a connu les vicissitudes d'une province frontalière », marquée par les empreintes notamment des Romains, des Goths, des Francs, des Habsbourg, des Vénitiens. Dans l'annexe, une table indique en détail la répartition, par district, de la composition ethnique de la région, basée sur le recensement autrichien de 1910. Les Italiens constituaient le groupe le plus important du Littoral autrichien, suivis des Slovènes, des Serbo-Croates, puis des Allemands. L'étude souligne que les « Italiens se tournent vers l'Italie, les Allemands vers l'Autriche et les Slaves vers un État indépendant yougoslave ». L'annexe contient également une liste des noms de lieux, accompagnés de leurs équivalents slaves et italiens, et plusieurs tables résumant le commerce effectué par le port majeur de Trieste.

Angola (y compris le Cabinda)

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Angola (y compris le Cabinda)
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Angola (y compris le Cabinda) est le numéro 120 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. L'Angola (actuelle République d'Angola), ancienne colonie portugaise située sur la côte ouest de l'Afrique, fut initialement occupé par les Portugais à la fin du XVe siècle. Le Cabinda, région d'Angola, est une petite enclave séparée du reste de l'Angola par une bande de territoire au nord du fleuve Congo, appartenant au Congo belge (qui fait aujourd'hui partie de la République démocratique du Congo) et fournissant au Congo un plus grand accès à la mer. Les différentes parties du livre sont consacrées à la géographie physique et politique, à l'histoire politique, et aux conditions sociales, politiques et économiques. La partie historique couvre la première occupation portugaise, les relations entre les Portugais et les royaumes africains de l'Angola et du Congo, ainsi que la rivalité commerciale et impériale opposant les Portugais aux Néerlandais au XVIe siècle. L'antagonisme entre ces puissances européennes reposait principalement sur la traite transatlantique des esclaves, qui accabla lourdement l'Angola. L'étude mentionne les vaines tentatives des Portugais au XIXe siècle, consistant à fonder un empire transcontinental de l'Angola, à l'ouest, au Mozambique, à l'est. Si la partie sur l'économie souligne la grande richesse agricole potentielle de la colonie, elle indique toutefois : « Aussi longtemps que la traite des esclaves existait, la main œuvre autochtone était considérée comme l'unique produit d'Angola méritant un intérêt commercial… ». L'Angola fut l'un des derniers pays d'Afrique à obtenir l'indépendance, que le Portugal finit par reconnaître en novembre 1975, suite à une longue et coûteuse guerre d'indépendance.

Discerner et spécifier les circonstances de la révélation des nobles hadiths

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Discerner et spécifier les circonstances de la révélation des nobles hadiths
Al-Bayān wa-al-ta'rīf fī asbāb wurūd al-ḥadīth al-sharīf (Discerner et spécifier les circonstances de la révélation des nobles hadiths) est une interprétation textuelle et contextuelle des ḥadīths (paroles et actions du prophète Mahomet), écrit par Ibrahim ibn Muhammad Kamal al-Din al-Husayni al-Dimashqi (1644 ou 1645−1708). Les hadiths jouent un rôle majeur dans l'islam, où les déclarations et les activités du Prophète font partie intégrante de la tradition scripturale. Dans l'introduction de l'ouvrage, l'auteur explique, que dans certains cas, les circonstances des hadiths sont clairement énoncées, mais que dans d'autres, elles doivent être déduites. Al-Bayan wa-al-ta'rif prend pour sujets ces hadiths aux circonstances implicites. Le livre cite les hadiths et l'accompagne d'un commentaire sur son contexte situationnel. Les sélections sont extraites des kutub al-sittah (six recueils canoniques) reconnus par les musulmans sunnites. L'ouvrage est semblables aux études peu nombreuses produites par al-'Ukbari (1143 ou 1144−1219), al-Bulqini (1324−1403) et al-Suyuti (1445−1505 env.). Ibrahim ibn Muhammad Kamal al-Din al-Husayni al-Dimashqi, également appelé Ibn Hamzah al-Husayni, naquit à Damas. Il voyagea en Égypte et dans les villes saintes de La Mecque et de Médine, où il étudia auprès de quelque 80 professeurs. Au Caire, il fut nommé à la tête de la guilde des Ashraf (association dont les membres affirmaient être les descendants du prophète Mahomet). Il revint ensuite à Damas et occupa des fonctions administratives et judiciaires. Cette édition de Bayan wa-al-ta'rif fut publiée par Muhammad Tahir al-Rifa'i et imprimée à la presse al-Baha' à Alep en 1911. Les deux livres, reliés en un volume, sont organisés par ordre alphabétique selon le premier mot des hadiths canoniques.

Pèlerinage à la Kaaba et à Charing Cross

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Pèlerinage à la Kaaba et à Charing Cross
Hafiz Ahmed Hassan, Indien musulman, fut trésorier et conseiller du nabab de Tonk, Muhammad 'Ali Khan (mort en 1895). Tonk, qui était une principauté du nord-ouest de l'Inde, fait aujourd'hui partie de l'État du Rajasthan. Lorsque le nabab fut destitué en 1867, l'auteur l'accompagna en exil, d'abord à Bénarès, puis en 1870 dans les villes saintes musulmanes sur la route du pèlerinage. Une fois le hajj terminé, Hafiz se rendit en Angleterre, où il s'installa brièvement avant de retourner en Inde. Le livre est principalement consacré à son voyage en Arabie durant le hajj, ainsi qu'à la description de ses rituels. Il s'agit d'un compte-rendu très précieux, en anglais, des conditions et des pratiques de l'époque. Hafiz décrit le port de Djedda, les bâtiments et les alentours de La Mecque et de Médine, ainsi que ses compagnons de pèlerinage. Il brosse également un tableau éloquent des autorités fiscales voraces et du traitement rude infligé par les Bédouins durant son périple. Le livre est un complément important des récits classiques en anglais par C. Snouck Hurgronje et Richard Burton sur les villes saintes. Outre les chapitres sur le voyage en Arabie, le livre expose en détails les accusations injustes contre le nabab, qui entraînèrent sa destitution. L'auteur conclut par un chapitre sur l'Angleterre et les Anglais, dans lequel il met à jour les différences notamment entre la rigueur du système judiciaire britannique dans le pays et la justice sommaire prévue pour les sujets indiens, reposant souvent entièrement entre les mains d'administrateurs britanniques non qualifiés. Le livre fut publié à Londres par W. H. Allen, grand éditeur d'ouvrages sur l'Inde.

Création et histoire

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Création et histoire
Al-Bad' wa-al-tārīkh (Création et histoire) est une histoire universelle de la Création à la fin du règne du calife abbasside al-Muti en 974. Il ne s'agit pas d'un ouvrage d'érudition historique particulièrement exemplaire. L'ouvrage est en grande partie constitué de la liste des prophètes et des rois, agrémentée d'histoires provenant de sources écrites, de mythes et des textes sacrés, et des opinions personnelles de l'auteur, notamment une réflexion sur les multiples pratiques et traditions religieuses des hommes. À l'exception d'un avertissement d'introduction très ferme adressé au lecteur concernant ceux qui ébranlent la foi des esprits faibles à l'aide de controverses, le texte est un récit simple souvent lassant. L'auteur répertorie simplement des thèmes controversés, tels que les croyances des nombreuses sectes chiites imamiyah, avec seulement une phrase ou deux décrivant leurs dogmes. Certains érudits ont suggéré que l'ouvrage était entaché d'un parti pris iranien, mais une étude approfondie ne soutient pas cette interprétation. Le nom de l'auteur demeure incertain ; les attributions possibles incluent Ahmad ibn Sahl al-Balkhi (mort en 934) ou l'érudit du Xe Mutahhar ibn Tahir al-Maqdisi. L'ouvrage fut édité et traduit à partir d'un seul manuscrit par l'orientaliste prolifique français Clément Huart (1854−1926). Ce dernier ne parvint pas à déterminer avec certitude qui était l'auteur. Il changea même d'avis sur son identité à la publication du troisième volume du texte arabe en 1903. Cette énigme reste l'objet de nouvelles recherches. Des éditions arabes et françaises furent produites à Paris par le célèbre éditeur Ernest Leroux.

La perfection de l'éloquence : lettres de Chams al-Ma`âlî Qâbûs ben Wuchmagîr

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La perfection de l'éloquence : lettres de Chams al-Ma`âlî Qâbûs ben Wuchmagîr
Kamāl al-balāghah wa huwa rasāʼil Shams al-Maʻālī Qābūs ibn Washmakīr (La perfection de l'éloquence : lettres de Chams al-Ma`âlî Qâbûs ben Wuchmagîr) est une édition critique d'un recueil peu connu de lettres d'Ibn Washmakir. Ces lettres démontre la badi' (virtuosité) de l'auteur, particulièrement concernant sa prose rimée. Elles furent transcrites par un certain 'Abd al-Rahman al-Yazdadi, qui intitula la compilation Kamal al-balaghah. Cette édition repose sur deux manuscrits découverts à Bagdad au début du XXe siècle par le libraire Nu'man al-A'zimi. L'ouvrage comporte de nombreuses annotations, ainsi qu'une introduction de l'imprimeur Muhibb al-Din al-Khatib. Qâbûs (mort en 1012 ou 1013) est connu dans l'histoire médiévale en tant que gouverneur du Tabaristan, région de la Perse bordant la mer Caspienne, sous les califes abbassides. Il porta différents titres, notamment amir (prince) et Qâbûs al-Ziyari. Le calife à Bagdad lui conféra le surnom de Chams al-Ma'ali (Soleil radieux de midi). Qâbûs gouverna le Tabaristan jusqu'à ce qu'il fût destitué, puis assassiné. D'une grande cruauté selon les historiens, il est toutefois reconnu pour sa maîtrise de la poésie et de la prose arabes et persanes, ainsi que pour son savoir philosophique et astronomique. Cependant, aucune de ses œuvres n'a survécu, à l'exception de Kamal al-balaghah et de quelques citations disséminées dans des anthologies médiévales. La cour de Qâbûs comptait des personnalités littéraires et scientifiques remarquables. Son hôte le plus célèbre fut probablement Ibn Sina, ou Avicenne (mort en 1037), qui s'y réfugia pour échapper aux persécutions à la cour de Mahmoud de Ghaznî (mort en 1030). On sait peu de choses sur le compilateur, si ce n'est qu'il était issu d'une famille de lettrés. Il fournit des commentaires admiratifs sur le style des missives. Le texte, imprimé, vocalisé et annoté au bas des pages avec soin, inclut des explications occasionnelles de l'éditeur. Le livre fut publié (c'est–à–dire financé) par Nu'man al-A'zami, propriétaire de la librairie arabe à Bagdad, et imprimé au Caire par Muhibb al-Din al-Khatib dans sa presse Salafiyah. Le volume contient de courts essais philosophiques non édités de Qâbûs.

Carte de l'Arabie, du golfe Persique et de la mer Rouge, avec l'Égypte, la Nubie et l'Abyssinie

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Carte de l'Arabie, du golfe Persique et de la mer Rouge, avec l'Égypte, la Nubie et l'Abyssinie
Cette carte de la péninsule arabique et des régions voisines fut probablement produite par le cartographe et hydrologue français Rigobert Bonne (1727−1794). Il s'agit vraisemblablement d'une épreuve de la carte du même titre qui parut dans son Atlas de toutes les parties connues du globe terrestre. La carte représente principalement la péninsule arabique, mais elle couvre également une grande partie de la vallée du Nil, le long de la rive occidentale de la mer Rouge. L'atlas fut créé afin de servir les intérêts politiques et commerciaux internationaux des marchands et des fonctionnaires européens. Rigobert Bonne, un des nombreux grands cartographes français du XVIIIe siècle et mathématicien autodidacte, gravit les échelons de l'administration française, puis devint hydrologue en chef du service de la Marine. Théoricien, il publia une version révisée de la projection cartographique mondiale, intitulée Principes sur les mesures en longueur et en capacité, dont il envoya un exemplaire à Thomas Jefferson en 1790 pour que l'ouvrage fasse l'objet d'une discussion à la Société américaine de philosophie.
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