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Société des Nations : étude illustrée

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Société des Nations : étude illustrée
Le livret Société des Nations : étude illustrée, publié en 1925 par la section d'informations du Secrétariat de la Société et mis à jour en 1928, visait à éduquer le grand public sur la nature et les objectifs de la Société des Nations. Il explique la structure organisationnelle de la Société et de ses principales institutions (l'Assemblée, le Conseil et le Secrétariat permanent), ainsi que des organes associés, par exemple l'Organisation internationale du Travail et la Cour permanente de Justice internationale. À la page 9, un organigramme montre les relations entre les organes exécutifs et législatifs de la Société et les comités spécialisés chargés d'aborder des questions telles que la réinstallation des réfugiés, la santé et le désarmement. La publication met en évidence ce qui était considéré comme les réussites de la Société, comme le système de mandats utilisé pour administrer les territoires anciennement sous le contrôle des Empires ottoman et allemand, la résolution de la question des réfugiés après la Première Guerre mondiale en Europe de l'Est et les mesures de protection internationale des minorités dans certains États de la Société. Elle contient les photographies des grands avocats de la Société des Nations, des délégués de l'Assemblée et des membres des comités, notamment le président américain Woodrow Wilson, le scientifique Albert Einstein, et l'ancien ministre belge des Affaires étrangères et premier président de l'Assemblée de la Société, Paul Hymans. Le livret provient des archives de la Société des Nations, qui furent transférées aux Nations Unies en 1946 et qui sont désormais conservées à l'Office des Nations Unies à Genève. Ces archives furent inscrites au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2010.

Hygiène et santé publique au Japon, en Chosen et en Mandchourie. Rapport sur les conditions constatées pendant la tournée d'échange d'agents de santé de la Société des Nations

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Hygiène et santé publique au Japon, en Chosen et en Mandchourie. Rapport sur les conditions constatées pendant la tournée d'échange d'agents de santé de la Société des Nations
Dans le cadre de son travail en matière de santé internationale, la Société des Nations organisa des « échanges de personnel de santé » dans le but de donner « l'opportunité à des agents de santé issus de différents pays de connaître l'organisation, les équipements et les méthodes employés par les services de santé de l'État visité… ». D'octobre à décembre 1926, une délégation menée par A.R. Wellington, haut responsable de santé dans les États malais fédérés (actuelle Malaisie), entreprit une tournée des installations médicales au Japon, en Corée (à l'époque gouvernée par le Japon, et appelée Chosen ou Choson) et dans les territoires sous le contrôle des Japonais le long des chemins de fer de Mandchourie du Sud, dans le nord-est de la Chine. Le document présenté ici est le rapport de la délégation, écrit par Wellington. Il fournit des informations détaillées sur l'organisation et l'administration du système de santé au sein de l'Empire japonais, les statistiques essentielles, et les approches concernant des maladies particulières telles que la tuberculose, la lèpre, les maladies vénériennes, le béribéri et les maladies mentales. Le rapport compare favorablement de nombreux aspects des pratiques médicales japonaises à celles des pays occidentaux. De façon plus controversée, le rapport entérine implicitement le régime colonial japonais en Corée en louant les effets de l'administration japonaise sur la croissance de la population, l'industrialisation et l'éducation. Cet exemplaire du rapport provient des archives de la Société des Nations, qui furent transférées aux Nations Unies en 1946 et qui sont désormais conservées à l'Office des Nations Unies à Genève. Ces archives furent inscrites au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2010.

Pollution marine par le pétrole. Ébauche des réponses des gouvernements sur le projet de convention

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Pollution marine par le pétrole. Ébauche des réponses des gouvernements sur le projet de convention
Avec le développement de l'industrie pétrolière internationale au début du XXe siècle, la pollution marine par le pétrole devint une question d'intérêt international. En juillet 1934, le gouvernement du Royaume-Uni souleva ce problème dans une lettre adressée au Secrétaire général de la Société des Nations après une campagne de sensibilisation menée par plusieurs organisations de la société civile soulignant comment le secteur maritime, le tourisme, et la faune et la flore étaient endommagés et menacés. Au mois de novembre 1934, le Conseil de la Société des Nations autorisa l'Organisation des communications et du transit de la Société à créer un comité d'experts pour étudier la mise en place éventuelle de limites légales sur les déversements d'excès d'hydrocarbures ou des eaux de cale dans l'océan par les navires des États membres de la Société. Les experts recommandèrent l'adoption d'une convention internationale. Le Conseil entérina cette recommandation et chargea le comité, en collaboration avec le Secrétaire général, de recueillir l'opinion des États intéressés sur la convention proposée. Les États membres devaient faire des commentaires sur les différentes résolutions concernant la pollution marine par le pétrole adoptées par la Société, indiquer s'ils souhaitaient participer à une conférence pour la rédaction de la convention, et donner leur avis sur deux aspects techniques relatifs à la taille des navires couverts par la convention et les types de pétrole que ces derniers transportent. Ce rapport, provenant des archives de la Société des Nations, contient les réponses de 29 gouvernements (y compris celles des États-Unis, un pays non-membre de la Société) aux questions posées par la Société. Le document appartient aux archives de la Société des Nations, qui furent transférées aux Nations Unies en 1946 et qui sont désormais conservées à l'Office des Nations Unies à Genève. Ces archives furent inscrites au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2010.

Accords de Locarno : traité entre l'Allemagne, la Belgique, la France, la Grande-Bretagne et l'Italie

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Accords de Locarno : traité entre l'Allemagne, la Belgique, la France, la Grande-Bretagne et l'Italie
Le document présenté ici est la copie d'archives du traité conclu par les gouvernements de l'Allemagne, de la Belgique, de la France, de la Grande-Bretagne et de l'Italie dans la ville de Locarno, en Suisse, le 16 octobre 1925. La dernière page contient les sceaux diplomatiques et les signatures des représentants des cinq puissances signataires, notamment le ministre allemand des Affaires étrangères Gustav Stresemann, le ministre français des Affaires étrangères Aristide Briand et le Premier ministre britannique Stanley Baldwin. Le texte est en français. Également appelé Pacte de Locarno, le traité garantissait le respect de l'inviolabilité de la frontière occidentale allemande, qui bordait les États de la France, de l'Allemagne et de la Belgique. En tant que signataires de l'accord, la Grande-Bretagne et l'Italie s'engagèrent à intervenir pour repousser toute agression armée transfrontalière. La Rhénanie, région d'Allemagne occidentale occupée par les puissances alliées victorieuses après la Première Guerre mondiale, fut définitivement démilitarisée, et les forces d'occupation furent retirées. L'accord devait entrer en vigueur seulement lorsque l'Allemagne serait admise à la Société des Nations avec un siège au Conseil, condition qui fut remplie en 1926. Locarno marqua la fin de la période de guerre et le début d'une nouvelle époque pleine d'espoir de paix et de coopération en Europe, optimisme qui ne survécut pas à la crise économique et politique des années 1930. En 1936, Adolf Hitler dénonça le Pacte de Locarno et déploya des troupes allemandes en Rhénanie. Ce document provient des archives de la Société des Nations, qui furent transférées aux Nations Unies en 1946 et qui sont désormais conservées à l'Office des Nations Unies à Genève. Ces archives furent inscrites au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2010.

Adhésion de l'Allemagne à la Société des Nations. Lettre de Gustav Streseman

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Adhésion de l'Allemagne à la Société des Nations. Lettre de Gustav Streseman
En 1924, le ministre allemand des Affaires étrangères récemment nommé, Gustav Stresemann, adopta une nouvelle politique envers la Société des Nations, que les gouvernements de Berlin avaient jusque-là rejetée, la considérant comme un instrument créé par les pays victorieux de la Première Guerre mondiale pour écraser les Allemands vaincus. En décembre 1924, Stresemann envoya à la Société une demande d'admission pour l'Allemagne, à condition toutefois qu'elle fût également membre du Conseil de la Société. Cette demande fut refusée, mais Stresemann la renouvela en 1925. L'adhésion de l'Allemagne à la Société devint possible grâce à la Conférence de Locarno en octobre 1925, qui donna lieu à plusieurs traités devant prendre effet le 14 septembre 1926. Dans le plus important de ces accords, souvent appelés Pacte de Locarno, la France, l'Allemagne, la Belgique, la Grande-Bretagne et l'Italie garantirent la frontière occidentale de l'Allemagne, qui fut déclarée inviolable. Le Pacte devait entrer en vigueur uniquement lorsque l'Allemagne serait admise à la Société des Nations, avec un siège au Conseil. Dans cette lettre adressée au Secrétaire général sir Eric Drummond, datée du 8 février 1926, Stresemann fait le bilan des efforts de l'Allemagne pour rejoindre la Société. En outre, en soulignant que toutes les conditions d'adhésion avaient été remplies, il demande à Drummond de remettre son admission à l'ordre du jour de l'Assemblée de la Société dès que possible. L'Allemagne devint officiellement membre le 8 septembre de la même année, avec un siège permanent au Conseil. Cette lettre provient des archives de la Société des Nations, qui furent transférées aux Nations Unies en 1946 et qui sont désormais conservées à l'Office des Nations Unies à Genève. Elles furent inscrites au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2010.

Thomas Mann

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Thomas Mann
Thomas Mann (1875–1955) devint célèbre grâce à son premier roman Les Buddenbrook (1901), qui raconte l'histoire du déclin d'une famille de négociants autrefois prospère, alors qu'elle délaisse les affaires pour les arts. Mann écrivit également La mort à Venise (1912), La montagne magique (1924), la tétralogie Joseph et ses frères (1933–1943) et Le docteur Faustus (1947). Il reçut le prix Nobel de littérature en 1929. Mann quitta l'Allemagne en 1933 après la prise du pouvoir par les nazis, vécut en Suisse, puis s'installa aux États-Unis en 1939. Sa photographie présentée ici provient des archives de la Société de Nations. Mann fit partie du Comité de coopération intellectuelle de la Société, établi en 1922 pour développer au niveau international les relations entre les enseignants, les artistes, les scientifiques et les membres d'autres professions intellectuelles, et améliorer les conditions de travail de la main-d'œuvre instruite. Les scientifiques Albert Einstein et Marie Curie, ainsi que le compositeur Béla Bartók furent membres de ce Comité. En 1926, le Comité, qui siégeait à Genève, s'installa à Paris, et devint l'Institut international de Coopération intellectuelle. La photographie provient des archives de la Société des Nations, qui furent transférées aux Nations Unies en 1946 et qui sont désormais conservées à l'Office des Nations Unies à Genève. Elles furent inscrites au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2010.

Lettre d'Albert Einstein adressée au Secrétaire général de la Société des Nations à Genève

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Lettre d'Albert Einstein adressée au Secrétaire général de la Société des Nations à Genève
Le document présenté ici est une courte lettre, datée du 25 juin 1924, écrite à la main par Albert Einstein et adressée à sir Eric Drummond, Secrétaire général de la Société des Nations, à l'occasion de la réélection d'Einstein au Comité de coopération intellectuelle. Albert Einstein écrivit : « Par la présente, j'accepte avec gratitude ma réélection au Comité de coopération intellectuelle. Compte tenu de mes actions dans le passé, je considère cette élection comme un acte de générosité d'esprit particulière, et elle me remplit donc de joie. Je m'efforcerai toujours de servir au meilleur de moi-même cette bonne cause. Cordiales salutations, A. Einstein ». Le Comité fut établi en 1922 par la Société des Nations pour développer au niveau international les relations entre les enseignants, les artistes, les scientifiques et les membres d'autres professions intellectuelles. Einstein, citoyen allemand, avait démissionné du Comité en 1923 pour protester contre la réoccupation de la Rhénanie par l'armée française, d'où l'allusion à ses « actions dans le passé ». Pacifiste engagé qui jouissait d'un immense prestige international pour ses découvertes scientifiques, Einstein fut un représentant éminent de la Société des Nations et de ses missions. La lettre provient des archives de la Société des Nations, qui furent transférées aux Nations Unies en 1946 et qui sont désormais conservées à l'Office des Nations Unies à Genève. Elles furent inscrites au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2010.

Béla Bartók

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Béla Bartók
Béla Bartók (1881–1945), compositeur, pianiste et ethnomusicologue, naquit à Nagyszentmiklós, en Hongrie (aujourd'hui Sânnicolau Mare, en Roumanie). Il étudia la musique à Presbourg (actuelle Bratislava, en Slovaquie) et à l'Académie de musique de Budapest. En 1904, il commença à collecter des chansons folkloriques, qu'il archiva et classa. Entre 1907 et 1934, il enseigna le piano à l'Académie de Budapest. Un opéra, deux ballets, de la musique orchestrale, de la musique de chambre et des arrangements de chansons folkloriques comptent parmi ses compositions. Cette photographie de Bartók provient des archives de la Société des Nations. En 1931, Bartók fut invité à rejoindre le Comité de coopération intellectuelle de la Société des Nations, en reconnaissance notamment de ses intérêts internationaux et de son ouverture à un vaste éventail de styles musicaux de différents groupes ethniques. Le Comité fut établi en 1922 pour développer au niveau mondial les relations entre les professeurs, les artistes, les scientifiques et les membres d'autres professions intellectuelles, et améliorer les conditions de travail de la main-d'œuvre instruite. Les scientifiques Marie Curie et Albert Einstein, ainsi que le romancier Thomas Mann en furent membres. En 1926, le Comité, qui siégeait à Genève, s'installa à Paris, et devint l'Institut international de Coopération intellectuelle. La photographie provient des archives de la Société des Nations, qui furent transférées aux Nations Unies en 1946 et qui sont désormais conservées à l'Office des Nations Unies à Genève. Elles furent inscrites au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2010.

Situation en Mandchourie : rapport de la commission d'étude Lytton

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Situation en Mandchourie : rapport de la commission d'étude Lytton
La nuit du 18 septembre 1931, des activistes antijaponais déclenchèrent une série d'explosions sur les chemins de fer de Mandchourie du Sud, compagnie japonaise, en Mandchourie, dans le nord-est de la Chine. L'incident servit de prétexte à l'armée japonaise pour envahir la Mandchourie et occuper rapidement les villes majeures de la région. La Chine demanda l'aide des puissances mondiales. Le Conseil de la Société des Nations, avec l'appui des États-Unis, souhaitait négocier un règlement pacifique du conflit. Au début de l'année 1932, le Conseil envoya une commission d'étude en Chine, dirigée par le comte de Lytton, diplomate britannique. Lorsque la commission Lytton arriva en Chine en avril 1932, l'armée japonaise avait déjà établi l'État fantoche mandchourien de Mandchoukouo. La commission Lytton publia son rapport en septembre 1932. Sur les conseils du rapport, la Société des Nations refusa de reconnaître le Mandchoukouo comme État légitime, et elle proposa des mesures pour rétablir le statu quo. La Chine accepta les recommandations de la Société des Nations pour restaurer la paix dans la région, tandis que le Japon les rejeta et quitta la Société en 1935. Le rapport aborde les événements récents, les problèmes entre le Japon et la Chine, la situation à Shanghai et au Mandchoukouo, les intérêts économiques et les conditions requises pour un règlement. Il fournit également des recommandations au Conseil. Plusieurs cartes illustrent l'organisation politique de la Mandchourie, ses lignes de chemin de fer, la situation militaire à différentes dates, de septembre 1931 à août 1932, et les routes en Chine empruntées par la commission Lytton. Le rapport provient des archives de la Société des Nations, qui furent transférées aux Nations Unies en 1946 et qui sont désormais conservées à l'Office des Nations Unies à Genève. Ces archives furent inscrites au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2010.

Situation militaire en Mandchourie avant le 18 septembre 1931. Carte préparée pour le rapport Lytton sur le conflit sino-japonais

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Situation militaire en Mandchourie avant le 18 septembre 1931. Carte préparée pour le rapport Lytton sur le conflit sino-japonais
La nuit du 18 septembre 1931, des activistes antijaponais déclenchèrent une série d'explosions sur les chemins de fer de Mandchourie du Sud, compagnie japonaise, en Mandchourie, dans le nord-est de la Chine. L'incident servit de prétexte à l'armée japonaise pour envahir la Mandchourie et occuper rapidement les villes majeures de la région. La Chine demanda l'aide des puissances mondiales. Le Conseil de la Société des Nations, avec l'appui des États-Unis, souhaitait négocier un règlement pacifique du conflit. Au début de l'année 1932, le Conseil envoya une commission d'étude en Chine, dirigée par le comte de Lytton, diplomate britannique. Lorsque la commission Lytton arriva en Chine en avril 1932, l'armée japonaise avait déjà établi l'État fantoche mandchourien de Mandchoukouo. La commission Lytton publia son rapport en septembre 1932. Sur les conseils du rapport, la Société des Nations refusa de reconnaître le Mandchoukouo comme État légitime, et elle proposa un ensemble de mesures pour rétablir le statu quo. La Chine accepta les recommandations de la Société des Nations pour restaurer la paix dans la région, tandis que le Japon les rejeta et quitta la Société en 1935. La carte présentée ici, publiée conjointement avec le rapport Lytton, montre la situation militaire en Mandchourie en août 1931, juste avant l'éclatement des hostilités le 18 septembre. Elle provient des archives de la Société des Nations, conservées à l'Office des Nations Unies à Genève. Elles furent inscrites au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2010.

La grande parade

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La grande parade
Cette caricature politique fut dessinée en 1932 par Alois Derso (1888–1964) et Emery Kelen (1896–1978). Les Hongrois Derso et Kelen travaillèrent pour la Société des Nations à Genève, où ils furent connus pour leurs représentations satiriques de la Société et ses conférences. « La grande parade » est un dessin sur la Conférence pour la réduction et la limitation des armements, qui se déroula à Genève en 1932. Il montre une procession d'hommes politiques qui marchent avec hâte, vêtus des versions comiques de leurs costumes nationaux. L'Allemand Adolf Hitler, le Premier ministre japonais Saitō et le Premier ministre français Pierre Laval, dont les pays s'opposaient au désarmement pour diverses raisons, sont représentés assis sur un dirigeable jetant des fleurs sur la parade. Le dictateur italien Benito Mussolini est habillé comme un empereur romain. Il tient une bannière sur laquelle est inscrit le sigle de la devise impériale en latin, SPQR (Senatus Populusque Romanus, qui signifie Le sénat et le peuple romain), faisant allusion à ses ambitions de redonner à l'Italie moderne la gloire de la Rome antique. Le Premier ministre britannique Ramsay MacDonald et son concitoyen, le diplomate et vicomte Robert Cecil, ainsi que le secrétaire d'État américain Henry L. Stimson, l'homme d'État polonais Józef Piłsudski et le ministre soviétique des Affaires étrangères Maxime Litvinov sont également représentés. La légende, en Français, au bas du dessin indique le nom et le pays d'origine de chaque personnage. Ce dessin provient des archives de la Société des Nations, conservées à l'Office des Nations Unies à Genève. Elles furent inscrites au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2010.

Retrait de l'Allemagne de la Société des Nations. Lettre de Konstantin von Neurath

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Retrait de l'Allemagne de la Société des Nations. Lettre de Konstantin von Neurath
En octobre 1933, près de neuf mois après qu'Adolf Hitler fut nommé chancelier d'Allemagne, le gouvernement allemand annonça qu'il quittait la Société des Nations, apparemment à cause du refus des puissances européennes d'accepter ses demandes de parité militaire. Avec cette lettre brusque, datée du 9 octobre 1933, le ministre des Affaires étrangères Konstantin Freiherr von Neurath informe le Secrétaire général de la Société des Nations, Joseph Avenol, du retrait de l'Allemagne. Ce départ de l'organisation internationale fut suivi d'une militarisation accrue, en violation avec les accords internationaux, de la dénonciation du Pacte de Locarno (1936), de la prise de l'Autriche (1938), et de l'annexion des provinces tchécoslovaques de la Bohême et de la Moravie (mars 1939). Ces actions furent à l'origine de l'attaque allemande sur la Pologne, le 1er septembre 1939, et l'éclatement de la Seconde Guerre mondiale. Cette lettre provient des archives de la Société des Nations, conservées à l'Office des Nations Unies à Genève. Elles furent inscrites au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2010.

Transfert de la Société des Nations aux Nations Unies, cérémonie avec Sean Lester et Wlodzimierz Moderow

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Transfert de la Société des Nations aux Nations Unies, cérémonie avec Sean Lester et Wlodzimierz Moderow
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, 43 pays étaient encore techniquement membres de la Société des Nations, mais l'Organisation, qui fut fondée après la Première Guerre mondiale pour empêcher un autre grand conflit sans y parvenir, avait cessé d'exister à toutes fins pratiques. Une nouvelle organisation internationale, les Nations Unies, vit le jour avec la signature de la Charte des Nations Unies, à San Francisco le 6 juin 1945. À l'initiative du ministère britannique des Affaires étrangères, la Société tint une dernière assemblée (la 21e) à Genève le 8 avril 1946, dans le but de dissoudre la Société et de transférer ses propriétés, y compris sa bibliothèque et ses archives historiques, à la nouvelle organisation. Cette photographie montre la signature de l'acte final du transfert à Genève le 8 avril 1946, par Sean Lester, dernier Secrétaire général de la Société des Nations, et Wlodzimierz Moderow, représentant des Nations Unies. Elle provient des archives de la Société, conservées à l'Office des Nations Unies à Genève. Ces archives furent inscrites au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2010.

Lettre de démission de James G. McDonald, Haut-Commissaire pour les réfugiés (juifs et autres) venant d'Allemagne

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Lettre de démission de James G. McDonald, Haut-Commissaire pour les réfugiés (juifs et autres) venant d'Allemagne
James G. McDonald, diplomate américain, fut nommé Haut-Commissaire pour les réfugiés (juifs et autres) venant d'Allemagne par le Conseil de la Société des Nations en octobre 1933. Son mandat consistait à « négocier et diriger » la « collaboration internationale » nécessaire à la résolution du « problème économique, financier et social » des réfugiés quittant l'Allemagne. McDonald occupa ce poste pendant plus de deux ans. Il démissionna en décembre 1935 après avoir conclu que les « conditions en Allemagne qui créaient des réfugiés s'étaient développées de façon catastrophique et qu'une reconsidération de l'ensemble de la situation par la Société des Nations s'imposait ». Dans cette lettre sévèrement formulée adressée à Joseph Avenol, Secrétaire général de la Société, McDonald résume les circonstances auxquelles les « non aryens » font face en Allemagne. Il exhorte également la Société à prendre des mesures politiques fermes pour condamner les actions de l'Allemagne, et il présente sa démission. La lettre est accompagnée d'un rapport détaillé de McDonald, dans lequel il analyse les politiques raciales menées par l'Allemagne. McDonald réalisa précisément que l'un des objectifs majeurs du régime nazi était de rendre la vie des juifs insupportable en Allemagne, en leur ôtant leurs professions, leurs biens financiers, leur citoyenneté et leurs droits. La lettre provient des archives de la Société des Nations, qui furent transférées aux Nations Unies en 1946 et qui sont désormais conservées à l'Office des Nations Unies à Genève. Ces archives furent inscrites au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2010.

Le marquis Garroni et Benito Mussolini

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Le marquis Garroni et Benito Mussolini
Alois Derso (1888–1964), caricaturiste et satiriste hongrois célèbre, travailla pour la Société des Nations pendant les années 1920 et 1930. Il était spécialisé dans les dessins satiriques des grands dirigeants mondiaux et des réunions de la Société, telles que la Conférence pour la réduction et la limitation des armements de 1932. Cette caricature réalisée par Derso représente le dictateur italien Benito Mussolini (1883–1945) et le marquis Eugenio Camillo Garroni (1852–1935), ambassadeur italien en Turquie et délégué envoyé à la Conférence de Lausanne de 1922–1923. Garroni, petit, corpulent et obséquieux, tient et embrasse la main de Mussolini, tandis que le dictateur le regarde avec une expression arrogante sur le visage. Les déclarations pompeuses et les manières militaristes de Mussolini en firent une cible de prédilection pour les caricaturistes, les écrivains et d'autres personnages publics en dehors de l'Italie. La date exacte du dessin est inconnue. La caricature présentée ici provient des archives de la Société des Nations, qui furent transférées aux Nations Unies en 1946 et qui sont désormais conservées à l'Office des Nations Unies à Genève. Ces archives furent inscrites au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2010.

Discours de Sa Majesté Haïlé Sélassié Ier, empereur d'Éthiopie, devant l'Assemblée de la Société des Nations durant la session de juin–juillet 1936

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Discours de Sa Majesté Haïlé Sélassié Ier, empereur d'Éthiopie, devant l'Assemblée de la Société des Nations durant la session de juin–juillet 1936
Au début des années 1930, le dictateur italien Benito Mussolini était déterminé à étendre l'Empire africain de l'Italie en annexant l'Éthiopie. En décembre 1934, un affrontement, provoqué par les Italiens, se produisit entre les forces armées italiennes et éthiopiennes à Welwel, du côté éthiopien de la frontière avec la Somalie italienne. Mussolini déclara que l'incident était « un acte d'autodéfense » et, qu'en vertu des accords internationaux, il n'était donc pas soumis à l'arbitrage. L'Italie exigea des compensations et la reconnaissance de la zone comme appartenant aux Italiens. Lorsque l'empereur Haïlé Sélassié refusa de céder à ses demandes, l'Italie commença à mobiliser ses forces. Membre de la Société des Nations, l'Éthiopie porta l'affaire devant le Conseil, mais Mussolini ignora toutes les propositions de résolution de la crise émises par la Société. Le 3 octobre 1935, les forces italiennes envahirent l'Éthiopie depuis l'Érythrée et la Somalie italienne. La capitale Addis-Abeba tomba en mai 1936. L'empereur Haïlé Sélassié, qui se trouvait à Genève à ce moment-là, demanda en vain l'aide de l'Assemblée. La Société refusa d'agir, et la plupart des pays membres reconnurent la conquête italienne. Le texte présenté ici est le discours passionné de l'empereur qu'il donna devant l'Assemblée le 30 juin 1936. Le texte du discours, prononcé en amharique, occupe la partie gauche des pages. La traduction française apparaît en regard à droite. Le document provient des archives de la Société des Nations, qui furent transférées aux Nations Unies en 1946 et qui sont désormais conservées à l'Office des Nations Unies à Genève. Ces archives furent inscrites au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2010.

Arts dramatiques : un recueil d'articles critiques sur la littérature théâtrale et dramatique

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Arts dramatiques : un recueil d'articles critiques sur la littérature théâtrale et dramatique
Mikola Kindratovitch Voroniy (1871–1938) fut un poète, écrivain, acteur et directeur ukrainien célèbre. Cet ouvrage est un recueil de ses articles les plus importants sur l'art du théâtre et la littérature dramatique. Les thèmes abordés couvrent le travail des acteurs et des directeurs, la littérature dramatique comme le genre d'expression littéraire et artistique le plus complexe, ainsi que la nature et le rôle du public. L'auteur tire des conclusions générales à partir de son analyse et examine comment le théâtre pourrait se développer à l'avenir. Voroniy suivit des études universitaires à Vienne et à Lviv. Il fut passé par les armes à Odessa en juin 1938 et compta parmi les nombreuses victimes de l'Union soviétique pendant la Grande purge de 1936 à 1939.

Un recueil du musée archéologique, utilisée pour l'enseignement durant les cours de perfectionnement pour femmes à Kiev

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Un recueil du musée archéologique, utilisée pour l'enseignement durant les cours de perfectionnement pour femmes à Kiev
Cet ouvrage contient un mémoire et huit illustrations sur les vêtements et les ornementations portés par les femmes de l'ancienne Russie. Les informations s'inspirent des fouilles archéologiques effectuées dans les kurgans, ou tumulus, contenant des objets domestiques des anciens Slaves. Les objets décrits proviennent du musée archéologique de Kiev. Comme le titre l'indique, cet ouvrage fut utilisé pour enseigner aux femmes de Kiev. Des cours de perfectionnement pour femmes furent mis en place à Kiev et dans plusieurs autres villes ukrainiennes en 1878 et faisaient partie d'un mouvement plus large dans le pays visant à étendre les opportunités d'éducation pour les femmes. Entre 1907 et 1910, les femmes commencèrent à intégrer des cours de perfectionnement en médecine et obtinrent le droit d'assister à des conférences abordant des thèmes techniques, commerciaux et agricoles. Cet ouvrage décrit des vêtements et des bijoux de femmes, notamment des chaussures, des attaches, des coiffes et des robes, découverts dans des kurgans slaves à Kiev, Tchernigov et dans d'autres provinces.

Le peuple ukrainien passé et présent

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Le peuple ukrainien passé et présent
Cet ouvrage est le premier volume de ce qui allait devenir une encyclopédie russe en deux volumes du peuple ukrainien. Les auteurs de ces articles sont d'éminents érudits ukrainiens et russes. Ces derniers sont notamment : S. Rudnitskii, qui écrivit sur la géographie de l'Ukraine ; O. Rusov, V. Ohrimovitch et S. Tomachevskii, qui écrivirent sur les statistiques relatives aux populations ; F. Vovk, dont les articles traitent des caractéristiques anthropologiques et ethnographiques spécifiques aux Ukrainiens ; et O. Chakhmatov, qui contribua à une histoire de la langue ukrainienne. Cet ouvrage comprend de nombreuses illustrations. La Première Guerre mondiale interrompit la production de l'encyclopédie, mais le deuxième volume fut publié en 1916.

Histoire du théâtre ukrainien

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Histoire du théâtre ukrainien
Cette œuvre du critique littéraire, écrivain et traducteur ukrainien, Ivan Stechenko, est le premier volume d'une future histoire en plusieurs volumes du théâtre ukrainien. Ce volume est composé de cinq chapitres. Le premier chapitre aborde des questions conceptuelles et historiques générales, telles que le développement du théâtre et la transformation des anciens rituels religieux en représentations. Le deuxième chapitre couvre les rites populaires latins, germains et slaves et leur contenu. Le troisième chapitre traite du théâtre comme moyen de diffusion de la chrétienté en Ukraine. Le quatrième chapitre fournit des informations sur le développement du théâtre par différents peuples slaves. L'ouvrage se termine par une analyse des œuvres de Théophane Prokopovytch, également connu sous le nom de Feofan, archevêque de Novgorod (1681-1736). Feofan est l'auteur de la tragicomédie Vladimir, qui s'inspire de l'histoire de l'introduction de l'orthodoxie en Russie par saint Vladimir au Xe siècle et qui est considérée comme un chef-d'œuvre du théâtre baroque ukrainien. Feofan fut également théoricien de littérature et de l'art oratoire, poète et satiriste.
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