Quantcast
Channel: Bibliothèque numérique mondiale
Viewing all 6177 articles
Browse latest View live

Observations annotées d'Ālamgīrī

$
0
0
Observations annotées d'Ālamgīrī
Ce livre lithographique, publié en 1875 à Lahore, aujourd'hui au Pakistan, est un volume de lettres que l'empereur moghol Aurangzeb (1618–1707, règne : 1658–1707) écrivit à ses fils, à sa fille, à ses amis et à ses ministres. Il contient également des observations, comme dans un journal occasionnel, sur des événements ou d'autres thèmes qui retinrent son attention. Une personne non identifiée ajouta des notes imprimées dans les marges probablement à une date ultérieure à la réalisation de l'ouvrage. Après avoir fait emprisonner son père, l'empereur Shah Jahan, et tué ses frères, Aurangzeb se fit couronner empereur de l'Inde et prit le titre d'Ālamgīr (signifiant conquérant du monde, avec une connotation de toute puissance et d'universalité). L'étendue de l'Empire moghol atteignit son apogée sous Aurangzeb, mais sa main de fer et ses efforts visant à imposer un islam orthodoxe strict en Inde provoquèrent la révolte des peuples non musulmans et finalement le déclin de l'empire. Les politiques d'Aurangzeb vis-à-vis des hindous furent particulièrement sévères, leur imposant la capitation et ordonnant la destruction de bon nombre de leurs temples. Aurangzeb était féru de poésie et de littérature, et ses lettres sont considérées comme des modèles de prose persane élégante.

Shahnameh

$
0
0
Shahnameh
Shahnameh (Le livre des rois) fut composé par l'éminent poète iranien Abū al-Qāsim Firdawsī (940–1020). Le livre raconte en vers l'histoire mythologique de la Perse antique, et inclut des contes de héros et de personnalités célèbres de l'histoire iranienne, de l'époque légendaire au règne d'Yazdgard III, dernier roi de la dynastie sassanide, au VIIe siècle. Considéré comme l'épopée nationale de l'Iran, le livre jouit d'une grande popularité dans le monde persanophone. Cet exemplaire manuscrit fut réalisé en Inde au XVIIe ou au XVIIIe siècle. Le texte est écrit en caractères nasta'liq dans quatre colonnes de 25 lignes chacune. Il commence au folio 1b par une rubrication, et arbore des décorations dorées entre les lignes jusqu'au folio 3a. Les bordures des folios 1b et 2a sont ornées de motifs de vignes sophistiqués dans différentes nuances de vert et d'or. Des réclames figurent au recto des pages. Les folios, composés de papier oriental vergé crème, présentent du texte rédigé à l'encre noire. Les principaux 'unwāns (pages de titre) sont richement décorés, et les 'unwāns secondaires, écrits à l'encre dorée, sont désormais très estompés. L'ouvrage comporte des peintures pleine page illustrant des scènes du texte sur les folios 1a, 144a, 193b et 412b, des peintures d'une demi-page sur les folios 10a, 10b, 127a, 157b, 193a, 230a et 409a, et deux petites peintures dans les angles inférieurs des folios 133a et 402a.

Deux des ouvrages du maître Jāmī sur la prosodie et un traité anonyme d'astronomie

$
0
0
Deux des ouvrages du maître Jāmī sur la prosodie et un traité anonyme d'astronomie
Ce manuscrit persan daté de 1025 après l'Hégire (1616) contient deux œuvres sur la prosodie écrites par Nūr al-Dīn 'Abd al-Rahmān Jāmī (1414–1492), ainsi qu'un ouvrage d'astronomie incomplet et anonyme. Jāmī, grand poète, érudit et mystique persan, vécut la plus grande partie de sa vie à Hérat, aujourd'hui en Afghanistan. Les 69 feuilles du manuscrit sont composées de différents papiers teintés, respectivement de papier vergé fin et rose (folios 1a−31b), de papier vergé crème (folios 32a−35b), de papier vergé rose (folios 36a−37b), de papier vergé crème (folios 38a−40b), de papier vergé vert clair (folios 41a−45b), de papier rugueux brun (folios 46a−53b), de papier rugueux rose orangé (folios 54a−61b) et de papier jaune foncé (folios 62a−69b). Le texte est écrit en caractères nasta'liq, et le nombre de lignes par page varie dans certaines parties du manuscrit, avec 14 lignes pour les folios 1b−40b, 10 pour les folios 41a−45b et 12 pour les folios 46a−69b. Certaines pages contiennent des diagrammes circulaires représentant des schémas métriques de poésie classique. La reliure, plus récente, est en cuir souple sans décoration.

Les Slovènes

$
0
0
Les Slovènes
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Les Slovènes est le numéro 13 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. L'étude présentée ici contient des parties abordant l'histoire politique, et les conditions sociales et politiques, ainsi que des observations d'ordre général. Les Slovènes sont un peuple slave qui s'établit dans la région de l'actuelle Slovénie dès le VIe siècle. Ils furent gouvernés par les Habsbourg au XIVe siècle, et ils étaient majoritairement des catholiques romains. L'étude examine la montée du sentiment nationaliste sud-slave des Slovènes, qui émergea au XIXe siècle, et l'effort de l'Autriche visant à contrecarrer ce mouvement pour renforcer son emprise sur cette région si importante pour l'empire en raison de ses enjeux stratégiques et économiques. Pour atteindre cet objectif, l'Autriche pratiqua essentiellement une politique active de germanisation, impliquant notamment la favorisation de l'usage de l'allemand dans les écoles et l'emploi de germanophones dans les services publics. Avec l'effondrement de l'Autriche-Hongrie à la fin de la Première Guerre mondiale, la Slovénie fut rattachée au Royaume des Serbes, Croates et Slovènes (la Yougoslavie à partir de 1929) récemment créé.

Cirque Sells-Floto, 1924

$
0
0
Cirque Sells-Floto, 1924
Cette photographie de 1924 montre des artistes féminines de cirque grimpant sur la roulotte numéro 83, dite tableau, du Cirque Sells-Floto, probablement en vue de la parade. Un grand cheval de trait est attelé à la roulotte. Une roulotte de bagages avec le nom Sells-Floto est visible en arrière-plan. Formé au début des années 1900, le Cirque Sells-Floto naquit de l'association du Floto Dog & Pony Show et du cirque des frères Sells. Il fut en tournée aux États-Unis comme cirque indépendant jusqu'en 1921, date à laquelle il fut intégré à l'American Circus Corporation. En septembre 1929, John Ringling racheta les cirques de cette société, et en 1933, Sells-Floto cessa d'exister. Il connut un bref renouveau entre 1937 et 1938, dans le cadre de l'association des cirques Al G. Barnes et Sells-Floto. La photographie fut prise par Harry A. Atwell (1879–1957), photographe officiel du cirque Ringling Bros. and Barnum & Bailey Circus.

Tente de la cantine et voiture à vapeur du spectacle Buffalo Bill's Wild West, 1913

$
0
0
Tente de la cantine et voiture à vapeur du spectacle Buffalo Bill's Wild West, 1913
Tous les aspects relatifs aux cirques et aux représentations tels que Buffalo Bill's Wild West fascinaient les spectateurs des villes et des villages que ces spectacles itinérants visitaient. Sur cette image datant de 1913, un groupe d'habitants de la localité regardent les cuisiniers du spectacle Buffalo Bill's Wild West préparer un repas à l'extérieur de la tente de la cantine. La voiture à vapeur, la tente de la cantine, des curieux de dos, notamment des hommes et des femmes, sont visibles sur l'image. Le cliché fut réalisé par G. Herbert Whitney, photographe amateur de Lewiston, dans le Maine, suggérant qu'il fut peut-être pris dans cet État. William F. Cody (connu sous le nom de Buffalo Bill, 1846–1917), éclaireur, pionnier, entrepreneur et forain, dirigea entre 1883 et 1913 le spectacle Buffalo Bill's Wild West Show, dont les numéros popularisèrent l'Ouest américain des deux côtés de l'Atlantique.

Principes fondamentaux pour les juges

$
0
0
Principes fondamentaux pour les juges
Asās al-Quzāt (Principes fondamentaux pour les juges) est un livre lithographique sur la jurisprudence islamique, publié à la fin du XIXe siècle par la maison d'édition royale de Kaboul. Il devait servir de source pour les juges chargés d'appliquer la loi selon les principes fondamentaux de la jurisprudence islamique. La qualité exceptionnelle du livre et la reliure témoignent de l'importance accordée aux livres de droit en Afghanistan et dans d'autres pays islamiques. Inventée en Europe à la fin du XVIIIe siècle, l'impression lithographique fut largement utilisée sur le sous-continent indien dès le XIXe siècle, imputant sa popularité à la relative facilité avec laquelle différentes écritures non latines pouvaient être reproduites. Dans les années 1860, ce procédé était très répandu en Afghanistan, notamment à Kaboul, à Kandahar et à Hérat.

Toutes les nouvelles choses sont exquises, grâce au Seigneur Bienfaisant ; ce souvenir d'amis proches

$
0
0
Toutes les nouvelles choses sont exquises, grâce au Seigneur Bienfaisant ; ce souvenir d'amis proches
Sayyid Ahmad Vasliĭ (ou Seyyed Ahmad Wasliĭ) Samarkandiĭ (1870−1920 env.), érudit, écrivain et professeur, fut actif à Samarcande (aujourd'hui en Ouzbékistan) au début du XXe siècle. Associé au mouvement de réforme de l'islam appelé jadidisme, qui se développa dans l'Empire russe à la fin du XIXe siècle et au début du XXe, Sayyid Ahmad Vasliĭ soutenait les nouvelles méthodes d'enseignement tout en se montrant prudent concernant les réformes sociétales plus vastes. Il écrivit en ouzbek, en arabe et en persan, abordant des thèmes très variés, dont la littérature, la linguistique et les questions sociales. En outre, il traduisit du persan en ouzbek Béharistan (Jardin du printemps, écrit en 1487), ouvrage de prose majeur de l'éminent poète persan Nūr al-Dīn 'Abd al-Rahmān Jāmī (1414–1492). L'ouvrage présenté ici est un livre lithographique contenant un recueil de poèmes de Samarkandi en persan. Le tampon illisible d'un propriétaire antérieur est présent sur la page de titre.

Cirque des frères Russell, 1932

$
0
0
Cirque des frères Russell, 1932
Cette photographie est une vue aérienne de la parcelle occupée par le cirque des frères Russell à Janesville, dans le Wisconsin, en 1932. Grâce au grand nombre de camions disponibles après la Première Guerre mondiale, le secteur du camionnage connut un essor rapide aux États-Unis. Les cirques s'adaptèrent à cette nouvelle technologie sans tarder, transportant leurs spectacles par la route à l'aide de camions. Ce nouveau mode de transport des spectacles permit d'installer les cirques dans les villes de campagne plus petites autrefois inaccessibles par réseau ferroviaire. Cette image montre un spectacle transporté par camions typique de taille moyenne du milieu du XXe siècle. La tente de divertissements mineurs et sa rangée de bannières sont visibles au centre à droite, avec le grand chapiteau à gauche. Les tentes de concession, les roulottes de billetterie, ainsi que les voitures et les camions sont éparpillés sur la parcelle. Des maisons résidentielles et des terres agricoles apparaissent au loin.

Montage du grand chapiteau du cirque des frères Cole, 1937

$
0
0
Montage du grand chapiteau du cirque des frères Cole, 1937
Cette image datant des années 1930 montre des membres du cirque des frères Cole plaçant les piquets latéraux en vue du montage du grand chapiteau, scène courante de tous les cirques américains de l'époque. Une autre tente déjà érigée est visible en arrière-plan. Les drapeaux des États-Unis et du cirque des frères Cole se succèdent en alternance et flottent au sommet des six mâts centraux. Fondé en 1884 par William Washington Cole (1847–1915), le cirque des frères Cole était appelé « Les nouveaux spectacles colossaux de W. W. Cole ». Dans les années 1930, lorsque ce cliché fut réalisé, le cirque était connu pour sa parade de rue gigantesque qui défilait de la gare de triage au site du cirque. La photographie fut prise par Harry A. Atwell (1879–1957), photographe officiel du cirque Ringling Bros. and Barnum & Bailey Circus.

Les plus grands spectacles du monde des frères Ringling

$
0
0
Les plus grands spectacles du monde des frères Ringling
Cette lithographie colorée annonçant la venue du cirque des frères Ringling fut imprimée par la Strobridge Lithographing Company de Cincinnati, dans l'Ohio, et de New York, société qui produisit de nombreuses affiches de cirque. L'image, qui représente la vaste étendue d'un grand cirque américain au début du XXe siècle, est un exemple des affiches colorées et accrocheuses généralement utilisées pour séduire les foules. Les slogans dans la partie inférieure proclament : « Une ville magique itinérante de chapiteaux aux innombrables merveilles, le plus prodigieux des grands spectacles jamais montés. Une exposition internationale époustouflante ». Un autre slogan en lettres vertes plus grandes indique : « Transporté et érigé tous les jours, c'est un exemple d'organisation et de système parfaitement rodés. L'une des merveilles du monde moderne ». De telles déclarations reflétaient comment le cirque proprement dit, c'est-à-dire sa taille, sa mobilité et son organisation, constituait une attraction pour les spectateurs au même titre que les représentations prévues.

Cirque Sells-Floto, 1922

$
0
0
Cirque Sells-Floto, 1922
Non seulement les éléphants jouaient un rôle important dans les spectacles de cirque, mais ils étaient également très utiles en coulisses pour réaliser des tâches physiquement pénibles. Cette image de 1922 montre un éléphant du Cirque Sells-Floto tirant la roulotte-cage numéro 24, recouverte d'une toile, afin de la positionner. La roulotte-cage de forme octogonale numéro 34 est visible à droite. Formé au début des années 1900, le Cirque Sells-Floto naquit de l'association du Floto Dog & Pony Show et du cirque des frères Sells. Il fut en tournée aux États-Unis comme cirque indépendant jusqu'en 1921, date à laquelle il fut intégré à l'American Circus Corporation. En septembre 1929, John Ringling racheta les cirques de cette société, et en 1933, Sells-Floto cessa d'exister. Il connut un bref renouveau entre 1937 et 1938, dans le cadre de l'association des cirques Al G. Barnes et Sells-Floto. La photographie fut prise par Harry A. Atwell (1879–1957), photographe officiel du cirque Ringling Bros. and Barnum & Bailey Circus.

Entrée en guirlande, Ringling Bros. and Barnum & Bailey Circus, 1930

$
0
0
Entrée en guirlande, Ringling Bros. and Barnum & Bailey Circus, 1930
Cette photographie montre des chevaux et des cavaliers qui se rassemblent dans l'arrière-cour du cirque Ringling Bros. and Barnum & Bailey Circus avant de pénétrer dans le grand chapiteau pour « la fête des guirlandes » ou « l'entrée en guirlande ». Plusieurs tentes et roulottes de bagages sont visibles en arrière-plan. L'image illustre parfaitement la taille et la complexité d'une représentation de la superproduction d'un grand cirque américain. Le spectacle, ou « superproduction », évoluait en un défilé autour de la piste de l'hippodrome à l'intérieur du chapiteau, présentant autant d'artistes et d'animaux que le directeur du cirque pouvait habiller de costumes. Les costumes créés pour ces numéros étaient souvent exotiques et évoquaient des cultures des quatre coins du monde. La photographie fut prise par Harry A. Atwell (1879–1957), photographe officiel du cirque Ringling Bros. and Barnum & Bailey Circus.

Dans les coulisses d'un cirque typique transporté par camion, Downie Bros. Circus, 1932

$
0
0
Dans les coulisses d'un cirque typique transporté par camion, Downie Bros. Circus, 1932
Cette image montre une scène caractéristique dans les coulisses d'un « spectacle transporté par camion » du cirque américain. Grâce à l'essor rapide du secteur du camionnage aux États-Unis après la Première Guerre mondiale, une multitude de petits cirques purent désormais monter facilement leurs roulottes et leurs équipement à l'arrière des camions, et voyager à travers le pays, pour gagner de nombreuses bourgades autrefois inaccessibles par les cirques se déplaçant uniquement sur le réseau ferroviaire. Sur cette image, trois femmes se reposent sous un auvent attaché à l'arrière d'un camion peint à l'enseigne du cirque Downie Bros. Circus. Le cirque appartenait à Andrew Downie McPhee (1863−1930), pionnier du transport des cirques par camion. Son spectacle était conduit sur 38 camions, cinq remorques et trois tracteurs, et trois autres camions annonçaient l'arrivée du cirque en avance. Des ornements dorés et argentés étaient peints sur tous les camions de bagages.

La Perse, l'Arabie, etc. de Colton

$
0
0
La Perse, l'Arabie, etc. de Colton
Cette carte de la péninsule arabique, de la Perse (Iran actuel), de l'Afghanistan et du Baloutchistan (aujourd'hui en Iran et au Pakistan) fut publiée en 1855 par la société J.H. Colton & Company de New York. Des couleurs sont utilisées pour indiquer les frontières, et certaines provinces ou régions peuplées. La carte montre les villes, les montagnes et les routes, et elle comporte des notes sur les caractéristiques topographiques. Elle inclut également l'ancienne ville qatarienne d'Al Zubarah. La carte est accompagnée d'une page contenant un résumé sur la géographie, la population, les principaux lieux et l'histoire récente de l'Afghanistan et du Baloutchistan. Parue à nouveau ultérieurement dans l'édition de 1865 d'Atlas général de Colton, la carte reflète le niveau général des connaissances géographiques sur le Moyen-Orient au milieu du XIXe siècle en Amérique. La société J.H. Colton & Company fut fondée à New York, très probablement en 1831, par Joseph Hutchins Colton (1800–1893), Américain originaire du Massachusetts. Colton avait seulement reçu une éducation de base, et peu, voire aucune formation officielle en géographie ou en cartographie. Toutefois, avant même de créer ses propres travaux cartographiques, il parvint à faire de sa société une maison d'édition incontournable de cartes et d'atlas en acquérant les droits d'auteur et en republiant d'autres cartes. Dans les années 1850, la société devint G.W. & C.B. Colton Company, après que Colton s'associa avec ses fils, George Woolworth Colton (1827–1901) et Charles B. Colton (1832–1916). La quasi-totalité des cartes de Colton étaient encadrées de bordures décoratives de vignes, de fleurs ou de formes géométriques entrelacées, à l'instar de celle présentée ici.

Carte du golfe Persique

$
0
0
Carte du golfe Persique
Cette carte du golfe Persique fut réalisée par le cartographe français Jacques-Nicolas Bellin (1703−1772). Elle indique le Qatar, appelé Catura, des villes des côtés arabe et persan du golfe, ainsi qu'une rivière se jetant dans le golfe au port de Julfar (aujourd'hui Ras el Khaïmah, aux Émirats arabes unis). L'échelle est fournie en lieues communes, et la carte ne comporte aucune ligne longitudinale ou latitudinale. Ayant reçu une formation d'hydrographe, Bellin fut rattaché au ministère de la Marine française et se spécialisa dans la production de cartes maritimes reproduisant les littoraux. Ses cartes appartenaient à la tradition de Nicolas Sanson (1600–1667), géographe royal des rois Louis XIII et Louis XIV, communément qualifié de père de la cartographie française, et de Guillaume de L'Isle (1675−1726), membre d'un groupe de cartographes français qui mirent fin à la domination de la cartographie néerlandaise à la fin du XVIIe siècle. Comme Sanson et de L'Isle, Bellin accorda une grande importance à l'exactitude scientifique plutôt qu'à la beauté artistique en tant que telle. En 1764, il publia Le petit atlas maritime : recueil de cartes et de plans des quatre parties du monde, ouvrage composé de 581 cartes en cinq volumes. La carte présentée ici parut sur la planche 8 du volume 3 de cet atlas, contenant des cartes de l'Asie (partie I) et de l'Afrique (partie II).

Nouvelle carte de l'Arabie : divisée en régions et districts

$
0
0
Nouvelle carte de l'Arabie : divisée en régions et districts
Cette carte de l'Arabie, publiée à Londres en 1794, est une traduction anglaise d'une carte réalisée par le cartographe et géographe français Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville (1697−1782). Nommé premier géographe du roi de France en 1773, d'Anville fut l'un des cartographes les plus importants du XVIIIe siècle, devant sa renommée à la qualité scientifique et la précision de ses cartes. La carte présentée ici indique qu'elle contient « des additions et des améliorations de M. Niebuhr », une référence à Carsten Niebuhr (1733–1815), ingénieur civil et explorateur danois d'origine allemande qui voyagea en Arabie et au Yémen de 1762 à 1767, et dont l'ouvrage Voyage en Arabie heureuse et autres pays de l'Orient (traduction abrégée du texte d'origine en allemand) fut publié à Édimbourg en 1792. Elle montre les villes et les villages, le littoral, les routes de caravanes vers La Mecque, les puits, les mines et d'autres caractéristiques géographiques, ainsi que de courtes annotations sur certains des peuples et des royaumes de la péninsule arabique. Elle inclut le Qatar, appelé « Catura », avec l'annotation « côte peu connue » juste au sud de son emplacement. Quatre échelles de distance sont fournies, y compris en miles arabes, en parasangs, ou lieues persanes, en lieues nautiques et en miles britanniques. La carte fut publiée par la société londonienne Laurie & Whittle, partenariat entre le graveur Robert Laurie (1755−1836 env.) et le marchand de gravures James Whittle (1757−1818), célèbre pour l'exactitude de ses cartes terrestres et nautiques.

Arabie

$
0
0
Arabie
John Tallis & Company, maison d'édition cartographique britannique fondée par John Tallis (1817–1876), fut active à Londres entre 1835 et 1860 environ. Les cartes Tallis furent célèbres pour l'exactitude de leurs informations, les nombreux noms de lieux et détails géographiques, et l'utilisation de zones hachurées pour indiquer les caractéristiques topographiques. Elles sont identifiables par les volutes de leurs bordures et les scènes finement dessinées dans les marges, pour lesquelles John Tallis et ses illustrateurs s'inspirèrent de carnets de voyage et d'autres sources écrites. John Rapkin (1815−1876), principal graveur de la société, dessina et grava la plupart des cartes Tallis. Cette carte de l'Arabie, réalisée par Rapkin, montre les caractéristiques physiques, les villes et les villages, ainsi que les routes de caravanes traversant le désert, dont plusieurs mènent à la ville sainte de La Mecque. L'étendue géographique de la région définie comme l'Arabie est délimitée par une ligne rouge, et elle inclut non seulement la péninsule arabique, mais également des parties des actuelles Égypte, Jordanie et Syrie. Les illustrations dans les quatre angles de la carte représentent un chameau sous un palmier, des femmes arabes portant des jarres à eau, le mont Sinaï et deux hommes arabes, l'un à cheval et l'autre à pied. Elles furent dessinées par H. Warren, et gravées par John Rogers qui produisit de nombreuses gravures sur acier pour Tallis.

L'Arabie selon ses divisions modernes

$
0
0
L'Arabie selon ses divisions modernes
« L'Arabie selon ses divisions modernes » montre la péninsule arabique avec les trois divisions traditionnelles utilisées dans les sources européennes, à savoir l'Arabie pétrée, l'Arabie déserte et l'Arabie heureuse. La carte indique les déserts, les ports et les bancs de perles le long de la côte, ainsi que le Qatar, appelé Catura. Quatre échelles de distance sont fournies, notamment en miles arabes, en miles turcs, en parasangs persans et en miles britanniques. Publiée en 1794, la carte fut compilée et dessinée par Samuel Dunn (1723−1794 env.), professeur de mathématiques et de navigation qui apporta des contributions novatrices permettant de résoudre le problème de la détermination de la longitude. Outre la réalisation de cartes, Dunn écrivit plusieurs livres sur les mathématiques et la navigation, dont Description et utilisation des planisphères universels (1759) et Théorie et pratique de la longitude en mer (1778). La carte fut publiée par la société londonienne Laurie & Whittle, partenariat entre le graveur Robert Laurie (1755−1836 env.) et le marchand de gravures James Whittle (1757−1818), célèbre pour l'exactitude de ses cartes terrestres et nautiques.

Région nord-est de l'Afrique et de l'Arabie, dessinées à l'échelle 1:12 500 000

$
0
0
Région nord-est de l'Afrique et de l'Arabie, dessinées à l'échelle 1:12 500 000
Cette carte de l'Afrique du Nord et de la péninsule arabique est extraite de la sixième édition (1875) de Stieler's Hand-Atlas über alle Theile der Erde (Atlas manuel de toutes les régions du monde de Stieler), édité par August Heinrich Petermann (1822−1878) et publié par la société de Justus Perthes. Elle reflète la grande qualité de la cartographie allemande à la fin du XIXe siècle et les progrès accomplis par les cartographes allemands, qui incorporèrent à leurs ouvrages des données issues de domaines scientifiques, tels que la géologie, l'hydrographie, l'ethnographie et bien d'autres encore. La carte est codée par des couleurs permettant de différencier les principales divisions politiques et ethniques en Afrique, en Arabie et dans l'ouest de l'Asie. Trois échelles de distance sont fournies : en miles géographiques allemands, en miles terrestres et en kilomètres. La carte indique les itinéraires de récents voyages d'explorateurs européens, notamment Palgrave (1862), Pelly (1865) et J. Halévy (1870) dans la péninsule arabique, et elle inclut également le Qatar (orthographié Katar). Un grand cartouche dans l'angle inférieur droit montre l'Abyssinie (actuelle Éthiopie) et le Soudan égyptien. Ce dernier désigne le territoire longeant la mer Rouge, aujourd'hui en Érythrée et au Soudan, revendiqué à cette époque par l'Égypte.
Viewing all 6177 articles
Browse latest View live


Latest Images