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Psautier à décor marginal

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Psautier à décor marginal
Ce manuscrit, illustré de 155 peintures réalisées dans les marges, est l'un des « psautiers à décor marginal » encore existants aujourd'hui, dont les images fournissent un commentaire pictural sur le texte de la Bible. Les autres exemples incluent notamment le psautier Chludov (850 env., Moscow, State Historical Museum, Muz. 129), le psautier Barberini (1050 env., Vatican City, Biblioteca Apostolica Vaticana, Vat. Barb. Gr. 372), le psautier de Théodore (1066, London, British Library, Add. Ms. 19,352) et un psautier cyrillique réalisé à Kiev (1397, Saint Petersburg, National Library of Russia, cod. OLDP, F6). Le psautier à décor marginal du musée Walters et le manuscrit de Saint-Pétersbourg présentent une iconographie très similaire, suggérant qu'ils furent copiés à partir du même modèle du XIe siècle.

Évangiles éthiopiens

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Évangiles éthiopiens
Ce grand évangéliaire éthiopien, réalisé durant la première moitié du XVIe siècle, fut écrit en gǝ'ǝz, langue liturgique traditionnelle de l'Église orthodoxe éthiopienne. Contenant 11 miniatures de la taille d'une page, six tables de canon et cinq en-têtes, ou ḥarägs, richement décorés, ce manuscrit représente l'âge d'or du style appelé gunda-gunde d'après le monastère du même nom dans la province de l'Agamé. Ce style est caractérisé par des blocs de couleurs franches, définis par des motifs linéaires détaillés et souvent raffinés. Les personnages sont très stylisés et expressifs, tandis que les tables des canons et les ḥarägs sont composés d'une multitude de formes géométriques et d'entrelacs sophistiqués. Exceptionnellement bien conservé, le manuscrit est un rare et excellent exemple de l'enluminure éthiopienne produite dans l'un des centres artistiques importants du pays.

Évangiles éthiopiens

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Évangiles éthiopiens
Cet évangéliaire, écrit au début du XIVe siècle au Tigray, dans le nord de l'Éthiopie, appartint autrefois à l'église de Saint-Georges à Debre Marqos. Il fut réalisé par le scribe Mäṭre Krǝstos (መጥሬ፡ ክርስቶስ፡) en gǝ'ǝz, langue liturgique officielle d'Éthiopie. Son cycle d'images préliminaire est particulièrement notable, avec des références aux lieux saints de Jérusalem, comme le Golgotha et l'église du Saint-Sépulcre, tels qu'ils étaient au VIe siècle. Le manuscrit semble donc être basé sur un exemplaire du VIe siècle contenant des images en rapport avec le culte byzantin des lieux sacrés. Plusieurs manuscrits associés reposant sur le même prototype furent identifiés, notamment l'ouvrage sous la cote Paris, Bibliothèque nationale, eth. 32, un fragment conservé à l'Institut des études éthiopiennes sous la cote Addis Ababa University, Inventory no. 3475 a−b, et un autre fragment sous la cote National Museum, Stockholm, NM B 2034. Le manuscrit de Paris comporte un colophon du milieu du XIVe siècle, permettant de dater ces ouvrages. En dépit de certaines pages richement décorées endommagées par l'eau, cet évangéliaire demeure un témoignage important de la résurgence du monasticisme qui prospéra en Éthiopie au XIVe siècle.

Les pères du monastère Solovetski et leurs souffrances

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Les pères du monastère Solovetski et leurs souffrances
Ce manuscrit fut réalisé vers 1800 par un groupe de chrétiens russes souvent persécutés, les vieux-croyants. Parce que ce groupe se voyait souvent confisquer ses livres et que l'utilisation des presses d'imprimerie était interdite à ses membres, il continuait à écrire des livres importants, comme celui-ci, à la main. Ce texte raconte et illustre l'histoire d'un groupe de moines du monastère Solovetski, qui s'opposèrent aux réformes controversées introduites par Nikon (patriarche de Moscou, 1652-1658) et subirent un siège de huit années (1668-1676) avant d'être finalement trahis. Si la plupart des moines furent tués, certains parvinrent à s'échapper, et bon nombre d'entre eux gagnèrent la région de Vyg, où l'auteur de ce livre, Simeon Denisov (1682-1741), représenté sur une miniature de la taille d'une page sur le verso du feuillet 1, dirigeait une communauté de vieux-croyants. La décapitation et la torture des moines, ainsi que les attaques sur le monastère assiégé, comptent parmi les scènes représentées.

Bosnie-Herzégovine

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Bosnie-Herzégovine
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Bosnie-Herzégovine est le numéro 12 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Les Turcs conquirent la Bosnie en 1463 et l'Herzégovine en 1483. Avec le déclin du pouvoir de l'Empire ottoman en Europe, l'Autriche-Hongrie étendit son influence dans les Balkans. En vertu du Congrès de Berlin (1878), la Bosnie-Herzégovine fut placée sous l'occupation autrichienne, et l'annexion officielle suivit en 1908. Le livre contient des parties sur la géographie physique et politique, l'histoire politique, et les conditions sociales, politiques et économiques. Une attention particulière est accordée à la composition religieuse de la population qui, selon le recensement de 1910, comptait 825 418 orthodoxes, 612 137 musulmans, 434 061 catholiques romains, et un nombre réduit de juifs, d'uniates et d'évangéliques. L'étude souligne l'importance stratégique du territoire en des termes dramatiques : « À une époque, la Bosnie-Herzégovine fut décrite de façon pittoresque comme une pointe de lance turque dirigée contre l'Europe. Acquise par l'Autriche en 1878, elle devint la pointe de la lance des Allemands s'enfonçant dans les Balkans. Elle doit son importance actuelle et passée à son histoire ».

Bohême et Moravie

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Bohême et Moravie
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Bohême et Moravie est le numéro 2 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Autrefois puissant royaume du Saint Empire romain, la Bohême fut gouvernée par les Habsbourg au début du XVIe siècle et, selon cette étude, il s'agissait de « la province la plus importante d'Autriche ». La Moravie, qui était à l'origine une région distincte, fut rattachée à la Bohême au XIe siècle. Les parties du livre sont notamment consacrées à la géographie physique et politique, à l'histoire politique, et aux conditions sociales, politiques et économiques. Une attention particulière est accordée au « conflit racial » entre les Allemands et les Tchèques, qui rivalisaient pour la domination politique et économique. L'étude met en évidence l'importance économique de la Bohême et de la Moravie au sein de l'Empire austro-hongrois, notamment dans l'industrie, soulignant que le « nombre total d'usines en Autriche en 1913 s'élevait à 17 034, dont 6 512 se trouvaient en Bohême et 1 729 en Moravie ». Après la Première Guerre mondiale, la Bohême et la Moravie furent intégrées au nouvel État de Tchécoslovaquie.

Palatinat bavarois

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Palatinat bavarois
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Palatinat bavarois est le numéro 37 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Les parties de l'étude présentée ici abordent la géographie physique et politique, l'histoire politique, et les conditions sociales, politiques et économiques. La partie sur l'histoire politique présente un intérêt particulier. Le Palatinat bavarois désigne une région (située dans la partie de l'actuelle Rhénanie-Palatinat, en Allemagne) dont l'histoire remonte à Hermann, comte palatin du Rhin de 945 à 996. Provenant d'un titre donné aux fonctionnaires de l'ancien Empire romain (et lié au mot anglais « paladin »), le comte palatin était un haut fonctionnaire qui exerçait son pouvoir au nom du souverain. Après la dissolution du Saint Empire romain en 1806 et l'accord de paix qui mit fin aux guerres napoléoniennes, le Palatinat bavarois fut gouverné à partir de 1816 comme une province de la Bavière. L'étude se termine en indiquant, qu'après une opposition initiale, « le Palatinat, bien qu'il conservât en mémoire son histoire indépendante d'État allemand, accepta de bon gré son intégration au royaume de Bavière ». En 1910, le Palatinat avait une population de 937 085 habitants, et Ludwigshafen, Spire (la capitale) et Kaiserslautern comptaient parmi ses villes majeures.

Silésie autrichienne

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Silésie autrichienne
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Silésie autrichienne est le numéro 4 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. La Silésie autrichienne était un duché composé des deux districts silésiens, Troppau et Teschen, qui demeurèrent sous la souveraineté autrichienne après la conquête de la Silésie par Frédéric le Grand de Prusse en 1742. Le reste de la Silésie avait été cédé à la Prusse par l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche en vertu du traité de Breslau de juin 1742. Le livre contient des parties sur la géographie physique et politique, l'histoire politique, et les conditions sociales, politiques et économiques. Selon le recensement de 1910, la population du duché était constituée de trois groupes ethniques majeurs : les Allemands (43,90 %), les « Tchécoslovaques », ou Tchèques (24,33 %), et les Polonais (31,72 %). Ces groupes vivaient essentiellement dans des districts géographiques distincts et entretenaient des relations complexes. Avec l'effondrement de l'Autriche-Hongrie à la fin de la Première Guerre mondiale, la majeure partie de la Silésie autrichienne fut rattachée à l'État récemment créé de Tchécoslovaquie.

Prusse orientale et Prusse occidentale

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Prusse orientale et Prusse occidentale
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Prusse orientale et Prusse occidentale est le numéro 39 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. L'étude présentée ici porte sur les deux provinces de Prusse situées le long de la côte de la mer Baltique, à l'extrême nord-est de l'Empire allemand. En raison des changements territoriaux mis en œuvre à la suite des Première et Seconde Guerres mondiales, ces territoires ne font plus partie de l'Allemagne, mais ils se trouvent dans les actuelles Pologne, Fédération de Russie et Lituanie. Les parties du livre sont notamment consacrées à la géographie physique et politique, à l'histoire politique, et aux conditions sociales, politiques et économiques. Ces provinces étaient majoritairement peuplées de Polonais ou de Lituaniens, les Allemands ne représentant qu'une minorité. L'étude analyse en détail la répartition du nombre d'habitants de langue polonaise ou allemande dans les différentes localités de la Prusse occidentale. Elle souligne que « l'histoire récente de la Prusse orientale et de la Prusse occidentale fut fortement marquée par les attaques religieuses, économiques, éducatives et politiques du gouvernement sur ses sujets polonais », thème également abordé dans le numéro 45 de la série des études du ministère britannique des Affaires étrangères, intitulé Pologne prussienne. La partie sur l'économie accorde une attention particulière aux réseaux de voies ferrées bien développés des deux provinces, et à l'importance des deux villes majeures, Dantzig (Gdańsk, en Pologne) et Königsberg (Kaliningrad, dans la Fédération de Russie), comme centres portuaires et ferroviaires.

Bassins du Don et de la Volga

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Bassins du Don et de la Volga
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Bassins du Don et de la Volga est le numéro 53 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. L'étude présentée ici est consacrée aux provinces de l'Empire russe à l'époque d'Astrakhan, de Kazan, de Kostroma, de Nijni Novgorod, de Samara, de Simbirsk, de Vladimir, de Voronej et d'Iaroslavl, et au territoire des cosaques du Don. En outre, le livre raconte l'établissement des peuples slaves dans le bassin de la Volga au début du Moyen Âge, l'invasion des Tatares au XIIIe siècle et l'expansion de la Russie dans la région à partir de la fin du XVIe siècle. L'étude souligne l'importance des cosaques du Don, paysans-soldats indépendants qui furent assujettis par les Russes en 1623, et qui dès lors servirent les tsars en réprimant les révoltes internes et en défendant la frontière extérieure. La population du bassin de la Volga était constituée de Russes, d'Ukrainiens, d'Allemands, de Tatares et d'autres groupes plus petits. Une minorité musulmane importante était également installée dans cette région de la Russie, et l'étude indique (citant le recensement de 1896) que les musulmans représentaient 16,4 % de la population du bassin de la Volga. La Première Guerre mondiale et la Révolution russe intensifièrent les pressions pour une autonomie locale, entraînant la formation d'une république du Tatarstan à Kazan qui fut par la suite intégrée à l'Union soviétique.

Dalmatie

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Dalmatie
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Dalmatie est le numéro 11 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. À l'époque où le livre fut écrit, la Dalmatie était un royaume de l'Empire austro-hongrois, formé d'environ 120 îles et de trois bandes de terre le long des côtes nord-est de la mer Adriatique. La population était composée essentiellement de Slaves de langue serbo-croate, avec des minorités importantes d'Italiens et d'Allemands. Raguse (aujourd'hui Dubrovnik, en Croatie), l'une de ses principales villes portuaires, fut associée à Venise pendant plusieurs siècles, et elle joua un rôle primordial au Moyen Âge dans le commerce de transit entre l'Europe et le Levant. Après la guerre, la Serbie et l'Italie avaient toutes deux l'ambition de contrôler la totalité ou une partie de la Dalmatie, et l'étude examine les différents arguments avancés en faveur de l'inclusion de la Dalmatie dans un futur État yougoslave ou du transfert de son contrôle à l'Italie. Les parties du livre sont notamment consacrées à la géographie physique et politique, à l'histoire politique, et aux conditions sociales, politiques et économiques. L'ouvrage contient également quatre annexes : la liste des principaux noms de lieux de la Dalmatie, accompagnés de leurs équivalents en italien et en croate, une analyse détaillée de la composition ethnique de la Dalmatie par district, basée sur le recensement de 1910, le décompte des navires ayant transité par les ports majeurs en 1912 et leur pavillon national, ainsi que la liste des principales marchandises importées par voie maritime en 1910.

Caucase

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Caucase
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Caucase est le numéro 54 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Les parties du livre présenté ici sont notamment consacrées à la géographie physique et politique, à l'histoire politique, et aux conditions sociales, politiques et économiques. La partie sur l'histoire politique résume comment la Russie étendit progressivement son influence aux XVIIIe et XIXe siècles dans cette région par le biais de la diplomatie, mais également de guerres contre la Perse et la Turquie, et des tribus au Daguestan et en Tchétchénie. L'étude souligne la grande diversité ethnique, linguistique et religieuse de la région, indiquant que « le Caucase fut opportunément nommé par les Arabes "Djebel Assuni [Djebel al-alssun]", ou montagne des langues, car le nombre de langues parlées dans cette grande chaîne de montagnes était le même que dans la célèbre tour de Babel ». Le livre aborde brièvement comment les mouvements d'indépendance émergeant avec la Première Guerre mondiale et la Révolution russe « firent s'effondrer le système existant », entraînant la création « dans l'ancien Caucase russe de trois républiques indépendantes, la République d'Arménie, la République de Géorgie et une république du Tatarstan dans l'est du Caucase ». L'étude mentionne que les gisements de pétrole caucasiens fournirent en 1908 près de 22 pour cent de la production mondiale totale de pétrole, et elle met en évidence la grande importance politique et économique du secteur pétrolier de la région pour l'Europe.

Gisements miniers de la Lorraine et de la Sarre

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Gisements miniers de la Lorraine et de la Sarre
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Gisements miniers de la Lorraine et de la Sarre est le numéro 31 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. L'étude présentée ici est consacrée à la production de charbon et de minerai de fer dans une région de 6 475 kilomètres carrés (2 500 miles carrés), aujourd'hui en France, en Allemagne, au Luxembourg et en Belgique, contenant le gisement de minerai de fer appelé minette et le bassin houiller de la Sarre. La puissance industrielle et la prospérité économique de l'Europe de l'Ouest reposaient considérablement sur ces gisements, et la conférence de paix devait aborder la question des ajustements aux frontières pour remédier aux pénuries de charbon de la France et à sa dépendance envers l'Allemagne pour s'approvisionner en charbon et en coke métallurgique. L'étude indique, qu'en 1913, la France produisit 41 millions de tonnes (37,19 millions de tonnes métriques) de charbon, et l'Allemagne 278 millions de tonnes (252,2 millions de tonnes métriques). La même année, la France produisit 21,7 millions de tonnes (19,69 millions de tonnes métriques) de minerai de fer, tandis que l'Allemagne en produisit 28,7 millions de tonnes (26,04 millions de tonnes métriques) et eut accès à 7,3 millions de tonnes en plus (6,62 millions de tonnes métriques) exploités au Luxembourg, qui faisait partie de l'union douanière allemande. L'étude fournit des informations sur la qualité et la quantité des réserves de charbon et de minerai de fer, sur les réseaux de communication et de transport, et sur la propriété et l'organisation des mines.

Canal de Kiel et Heligoland

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Canal de Kiel et Heligoland
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Canal de Kiel et Heligoland est le numéro 41 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. La construction du canal de Kiel reliant la mer du Nord à la mer Baltique fit partie d'une série de mesures initiées en Allemagne à la fin du XIXe siècle pour étendre l'entreprise commerciale et la puissance navale allemandes. Le Kaiser Guillaume Ier posa le 3 juin 1887 la première pierre du canal, qui s'ouvrit au trafic maritime le 20 juin 1895. Le canal permit de réduire considérablement la durée du voyage entre le port naval de Wilhelmshaven et Kiel. L'étude présentée ici fournit des tableaux détaillés sur les caractéristiques physiques du canal, notamment sa largeur, sa profondeur et la taille de ses écluses, ainsi que des informations sur le tonnage des marchandises transitant par le canal et sur les droits de transport à payer pour les différentes classes de trafic. La seconde partie de l'étude traite de l'île d'Heligoland, située dans la mer du Nord, à près de 50 kilomètres de la côte allemande. Appartenant autrefois au Danemark, l'île fut cédée à la Grande-Bretagne en 1814. Elle fut ensuite transférée à l'Allemagne en vertu de l'accord anglo-allemand de 1890, par lequel l'Allemagne obtint l'île en échange de la cession du contrôle de sa colonie africaine du Zanzibar à la Grande-Bretagne. Les parties de l'étude sont notamment consacrées à la géographie physique et politique, à l'histoire politique, et aux conditions sociales, politiques et économiques de l'île.

Ruthénie hongroise

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Ruthénie hongroise
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Ruthénie hongroise est le numéro 7 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Selon le livre présenté ici, la Ruthénie hongroise comprenait les comitats de Máramaros, de Bereg et d'Ugocsa, situés sur le versant méridional des Carpates, dans le nord de la Hongrie. Aujourd'hui, le comitat de Máramaros se trouve en Roumanie, celui de Bereg en Hongrie, et celui d'Ugocsa est partagé entre la Roumanie et l'Ukraine. En 1910, la population totale de la région comptait 686 071 habitants, dont 43 % de Ruthéniens, 30,5 % de Magyars (Hongrois), 13,8 % de Roumains et 12,2 % d'Allemands. Le pourcentage total de Magyars incluait également un grand nombre de juifs de langue hongroise établis dans les villes majeures. Le terme « Ruthéniens » désignait essentiellement les Ukrainiens vivant sous le régime polonais ou austro-hongrois. L'étude décrit une région en retard de développement économique, où 90 % des habitants vivaient de l'agriculture et 75 % de la population était analphabète.

Sibérie orientale

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Sibérie orientale
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Sibérie orientale est le numéro 55 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Dans le livre présenté ici, la Sibérie orientale est définie comme la totalité de la Sibérie à l'exception des provinces de Tomsk et de Tobolsk (Sibérie occidentale). Le grand plateau central, qui s'étend de la Mongolie à quasiment la côte de l'océan Pacifique, et les trois grands fleuves, l'Ienisseï, la Léna et l'Amour, ainsi que leurs affluents, comptent parmi les caractéristiques physiques remarquables de cette immense région. La partie du livre sur l'histoire politique expose les grandes lignes de la progression des Russes en Sibérie, commençant par les chasseurs, les commerçants et les cosaques de 1600 à 1750, suivis des exilés politiques et criminels entre 1750 et 1900, et rejoints par les colons de 1861 à 1914. Le livre résume également les relations de la Russie avec les États étrangers, tels que la Chine, la Mongolie et le Japon. Dans la partie sur les conditions économiques, l'auteur indique : « Les États-Unis et le Canada sont les pays étrangers pour lesquels la Sibérie orientale représente les plus grands enjeux économiques. Cet intérêt est, entre autres, dû aux conditions similaires entre de nombreuses parties de la Sibérie et la région des Prairies d'Amérique […]. Les citoyens des États-Unis se distinguent dans des industries multiples et tous les secteurs du commerce ».

Slovaquie

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Slovaquie
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Slovaquie est le numéro 3 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. La Slovaquie faisait à cette époque partie de la Hongrie, elle-même au sein de l'Empire austro-hongrois. Les parties du livre sont notamment consacrées à la géographie physique et politique, à l'histoire politique, et aux conditions sociales, politiques et économiques. Selon l'étude, la population slovaque s'élevait à près de 3,5 millions d'habitants, dont environ la moitié étaient des Slovaques ethniques, 36 % des Hongrois et 6 % des Allemands. La partie sur l'économie aborde les richesses minérales du pays, principalement le charbon et le minerai de fer, mais également l'or, l'argent et d'autres métaux non ferreux. Elle examine également le besoin d'investissements étrangers du secteur minier. Dans les dernières remarques, l'étude indique que « les Slovaques furent traités comme des étrangers, vivant et travaillant sous un gouvernement auquel ils étaient passivement, et dernièrement activement, hostiles ». Avec l'effondrement de l'Autriche-Hongrie à la fin de la Première Guerre mondiale, la Slovaquie fut séparée de la Hongrie et rattachée à l'État récemment créé de la Tchécoslovaquie.

Sakhaline

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Sakhaline
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Sakhaline est le numéro 56 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Située dans l'océan Pacifique, au large des côtes de l'Extrême-Orient russe et juste au nord du Japon, Sakhaline fit partie entre 1875 et 1905 de l'Empire russe, pour qui il s'agissait surtout d'une colonie pénitentiaire. Sakhaline fut conquise par le Japon pendant la guerre russo-japonaise de 1904–1905, et en vertu du traité de Portsmouth mettant fin à la guerre, la Russie céda au Japon la région sud de l'île. Les deux puissances convinrent également de « ne pas construire dans leurs possessions respectives, sur l'île de Sakhaline ou les îles adjacentes, des fortifications ou tout autre ouvrage militaire similaire ». Les parties du livre sont notamment consacrées à la géographie physique et politique, à l'histoire politique, et aux conditions sociales, politiques et économiques. L'étude souligne que la population russe sur Sakhaline avait diminué au cours des dernières années, tandis que la population japonaise avait augmenté principalement en raison de l'immigration de Japonais. La population indigène, pour la plupart des Nivkhes et des Aïnous, était également sur le déclin. L'Union soviétique récupéra la partie sud de Sakhaline à la fin de la Seconde Guerre mondiale, et Sakhaline (avec les îles Kouriles) est aujourd'hui un oblast de la Fédération russe.

Monténégro

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Monténégro
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Monténégro est le numéro 19 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Les parties du livre présenté ici sont notamment consacrées à la géographie physique et politique, à l'histoire politique, et aux conditions sociales, politiques et économiques. Au Moyen Âge, le Monténégro faisait partie de la Serbie. Il devint plus tard un État indépendant appelé Zeta, et une théocratie de 1516 à 1851 sous le contrôle des princes-évêques de l'Église orthodoxe. Les évêques, électifs jusqu'en 1696, puis héréditaires, parvinrent à préserver l'identité culturelle et religieuse du pays, ainsi que son indépendance vis-à-vis des Turcs. Le Monténégro étendit considérablement son territoire à la suite de la guerre avec la Turquie de 1876 à 1878, et un développement interne pacifique fut entrepris après 1880 sous le prince (ultérieurement roi) Nicolas Ier. Selon une estimation de l'étude, le Monténégro comptait en 1914 entre 400 000 et 500 000 habitants. Près de 30 000 Monténégrins vivaient aux États-Unis, et l'étude souligne que le retour au pays de certains d'entre eux permit « d'influencer la tendance vers la modernisation du Monténégro ».

Macédoine

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Macédoine
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Macédoine est le numéro 21 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. L'étude présentée ici commence en établissant que la « zone définie par le terme de Macédoine varia énormément à différentes périodes, et [qu'elle] ne forma jamais une même unité administrative ». Aux fins de cette étude, la Macédoine est définie comme une région de 64 745 kilomètres carrés, qui fut autrefois gouvernée par la Turquie ottomane, puis répartie entre la Serbie, la Grèce et la Bulgarie à la Première Guerre mondiale. Le livre retrace l'histoire agitée du pays, de l'époque de Philippe de Macédoine et de son fils Alexandre le Grand, jusqu'à la Deuxième Guerre balkanique en 1912−1913, en passant par la domination des Romains, des Bulgares, des Grecs et des Ottomans. Les parties du livre sont notamment consacrées à la géographie physique et politique, à l'histoire politique et aux conditions économiques. Les conditions sociales et politiques ne sont pas traitées, mais elles sont abordées dans les volumes de la série sur la Serbie, la Grèce et la Bulgarie (numéros 20, 18 et 22). Selon l'étude, les principaux groupes de la population sont les Turcs, les Grecs, les Valaques (essentiellement des Roumains), les Albanais et les Serbes. La partie sur l'économie souligne que le tabac était indubitablement l'exportation la plus importante, avec comme principaux marchés l'Autriche-Hongrie, les États-Unis et l'Italie. L'opium était également un produit exporté (légalement) majeur, tel qu'indiqué dans le Tableau I de l'annexe.
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