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L'Arabie, la mer Rouge et le golfe Persique

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L'Arabie, la mer Rouge et le golfe Persique
Cette carte montre les frontières internationales, les routes de caravanes, ainsi que les villes et les villages majeurs de la péninsule arabique. Les possessions britanniques, notamment le port d'Aden et l'île de Socotra ('Adan et Suquṭrā, qui font aujourd'hui partie du Yémen), sont indiquées en rose. La carte inclut également les anciennes villes qatariennes d'El Bedaa et de Zabara (actuelles Al Bida et Al Zubarah). Elle parut sur la planche 48 d'Atlas impérial de géographie moderne, publié par la société de Glasgow Blackie & Son en 1859, puis réédité en 1860. Fondée en 1809 par l'Écossais John Blackie (1782−1874), cette société fut au milieu du XIXe siècle un éminent éditeur d'ouvrages de référence illustrés, dont La nomenclature géographique impériale (1855), Atlas impérial de géographie moderne et Le dictionnaire impérial de la Bible (1866). La carte fut dessinée et gravée par Edward Weller (1819−1884), graveur et cartographe basé à Londres, également géographe non officiel de la Société royale de géographie à Londres. L'atlas fut compilé sous la direction de Walter Graham Blackie (1816−1906), le plus jeune fils de John Blackie.

Installations de recherche et de sauvetage recommandées, région du Moyen-Orient

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Installations de recherche et de sauvetage recommandées, région du Moyen-Orient
Cette carte fut réalisée pour la réunion régionale de navigation aérienne du Moyen-Orient, tenue par l'Organisation provisoire de l'aviation civile internationale (OPACI) au Caire (Égypte) en octobre 1946. Elle montre les frontières politiques et les installations de recherche et de sauvetage recommandées, dont des centres d'alerte et de coordination des opérations de sauvetage, des bases pour les différents types d'avion de recherche et de sauvetage, et des installations pouvant accueillir les navires de surface. L'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) fut établie en vertu d'une convention signée par 52 pays à la Conférence de l'aviation civile internationale de Chicago en novembre 1944. D'août 1945 à août 1947, lors de la ratification de la Convention de Chicago, l'OPACI entreprit sa mission d'élaboration des règles, des règlements et des normes techniques du système d'aviation civile de l'après-guerre. Le travail de l'OPACI, et ultérieurement de l'OACI, était organisé en région. La région du Moyen-Orient, telle que délimitée sur la carte présentée ici, s'étendait d'ouest en est, de Benghazi, en Libye, à la côte ouest de l'Inde, et incluait le Soudan, la corne de l'Afrique, l'Afghanistan, l'Iran, la Turquie et une partie de la Grèce.

Compagnies aériennes opérant dans l'est de la Méditerranée et dans les régions voisines : à partir d'octobre 1947

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Compagnies aériennes opérant dans l'est de la Méditerranée et dans les régions voisines : à partir d'octobre 1947
Cette carte des routes des compagnies aériennes de l'est de la Méditerranée et des régions voisines fut compilée et dessinée par la CIA (Agence centrale de renseignements des États-Unis) pour le département d'État, sur la base des informations fournies par le Service de transport aérien international du Conseil de l'aéronautique civile américain. Elle était vraisemblablement destinée aux diplomates de l'Organisation de l'aviation civile internationale récemment fondée. Certaines des compagnies aériennes répertoriées existent encore aujourd'hui, d'autres ont depuis fusionné, fait faillite ou changé de nom. La carte identifie Athènes, Le Caire, Lydda (Lod actuellement en Israël ; base de Lydda de la Royal Air Force britannique jusqu'en 1948), Beyrouth et Bagdad comme des centres de transport aérien importants. Le réseau intérieur de la compagnie Ethiopian Airlines, reliant Addis-Abeba à entre autres Gondar, Debre Marqos et Jimma (désormais Gonder, Debre Markos et Jīma), ainsi que ses vols internationaux à destination de Nairobi, du Caire, d'Aden et d'Asmara, étaient remarquables à cette époque où l'autonomie des avions était limitée. La carte indique les stations de ravitaillement en carburant au Moyen-Orient, y compris à Dhahran (Arabie saoudite), au Bahreïn et à Charjah (Émirats arabes unis), notamment pour les vols du Royaume-Uni à l'Australie ou des Pays-Bas aux Indes orientales néerlandaises (actuelle Indonésie).

Plan du contrôle du trafic aérien au Moyen-Orient

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Plan du contrôle du trafic aérien au Moyen-Orient
Cette carte, réalisée en 1946 par le Service cartographique d'Égypte, schématise le plan du contrôle du trafic aérien au Moyen-Orient. La Convention relative à l'aviation civile internationale, adoptée par 52 pays en 1944, prévoit la création d'un système de gestion de la circulation aérienne internationale pour prévenir les collisions en vol. L'espace aérien mondial devait être divisé en régions contiguës à l'intérieur desquelles l'ensemble du trafic serait géré par une autorité de contrôle désignée. Pour les vols long-courriers, le contrôle des avions était transmis d'une région à l'autre par radio. Ces zones, appelées plus tard régions d'information de vol (FIR, de l'anglais Flight Information Region), sont régies par l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) basée à Montréal. La carte montre le partage du Moyen-Orient en six régions, centrées sur Le Caire (Égypte), Khartoum (Soudan), Bassora (Irak), Aden (Yémen), Karachi (Pakistan) et Bangalore (Inde).

Marittima Italiana : ligne de Bombay

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Marittima Italiana : ligne de Bombay
La compagnie de transport maritime italienne Marittima Italiana fut fondée en 1936 comme branche de la société Lloyd-Triestino, établie de longue date, et qui exploitait à la fin des années 1930 les lignes maritimes entre l'Italie et l'Afrique orientale, l'Afrique australe, l'Asie et l'Australie. Cette carte de l'itinéraire de la Marittima Italiana entre Gênes et Bombay (Mumbai), en Inde, fournit les distances des différentes parties du voyage, à savoir de Gênes à Naples, de Naples à Port-Saïd, de Port-Saïd à Aden, et d'Aden à Bombay. Les cartouches sont consacrés à ces cinq ports et au canal de Suez, indiquant la profondeur des eaux en mètres. Des symboles permettent de déterminer si les ports sont dotés de stations radiotélégraphiques, et d'installations de cale sèche, et de ravitaillement en charbon et en mazout. Le cadran au centre de la carte représente la division des 24 fuseaux horaires mondiaux.

Carte du Moyen-Orient

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Carte du Moyen-Orient
Cette carte du Moyen-Orient, portant la mention « Secret », fut réalisée par le Führungsstab der Luftwaffe (état-major des opérations de l'armée de l'air allemande) en 1943. Couvrant la région comprise entre l'est de la Méditerranée et la frontière de l'Afghanistan avec l'Inde britannique (aujourd'hui le Pakistan), elle indique la position, au 15 mars 1943, des bases aériennes de première et de seconde classes, des bases opérationnelles, des pistes d'atterrissage et des terrains d'aviation en construction. Six cartouches, consacrés à Aden, Mossoul, Chypre, Bagdad, Gaza-Haïfa et Damas-Alep, fournissent des informations supplémentaires avec les emplacements d'infrastructures d'aviation plus développées. Les lignes de chemin de fer et les oléoducs sont également indiqués.

Carte du Proche-Orient

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Carte du Proche-Orient
Géographe et topographe allemand, Heinrich Kiepert (1818–1899) est généralement considéré comme le cartographe érudit le plus important de la seconde moitié du XIXe siècle. Il dirigea l'Institut géographique de Weimar entre 1845 et 1852, et il fut professeur à l'université de Berlin de 1852 jusqu'à sa mort. Cette carte du Proche-Orient, datant de 1855 et réalisée par Kiepert, parut dans Kiepert’s Neuer Hand-Atlas über alle Teile der Erde (Nouvel atlas manuel de toutes les régions du monde de Kiepert), ouvrage publié par Dietrich Reimer, avec qui Kiepert entretint un long partenariat. Elle couvre la région comprise entre l'est de la Méditerranée et la frontière de l'Afghanistan avec l'Inde britannique. Différentes couleurs indiquent les frontières des Empires ottoman et russe, les possessions et les protectorats britanniques en Inde, ainsi que le territoire de l'imam de Mascate (aujourd'hui Muscat). Dans l'angle inférieur gauche, une liste répertorie les termes topographiques utilisés en turc, en arabe et en persan, accompagnés de leurs équivalents allemands.

Carte ethnique et linguistique du Proche-Orient

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Carte ethnique et linguistique du Proche-Orient
Cette carte de la composition ethnique, linguistique et religieuse du Moyen-Orient fut réalisée en 1943 par le Service géographique de l'Auswärtiges Amt (ministère des Affaires étrangères) allemand. Elle couvre le Caucase et d'autres territoires de l'Union soviétique, ainsi que l'Afghanistan, et des régions de l'Inde et du Pakistan actuels. La carte et le texte explicatif témoignent de l'obsession pour la race et l'ethnicité durant la période nazie. Selon la longue note dans la partie supérieure de la légende, la carte « tente de montrer le lebensraum [espace habité] des populations orientales de cette région d'intérêt pour l'Europe ». Elle indique également que la majeure partie de la zone est aride et faiblement peuplée, et que la plupart des habitants sont sédentaires, même si le nomadisme persiste à l'intérieur de la péninsule arabique et dans certaines régions d'Asie centrale. Les différents groupes ethniques et linguistiques sont identifiés avec des couleurs et divisés en deux grandes catégories, notamment les Indogermains (Indo-Européens) et les Turcs, respectivement dans les tons bleus et les tons rouges. Les symboles indiquant les appartenances religieuses sont expliqués dans la partie inférieure de la légende. Le cartouche en bas à droite est consacré à la densité de la population de la région, qui varie entre 0,1 % et 50 % par kilomètre carré.

Prémière partie de la carte d'Asie : contenant la Turquie, l'Arabie, la Perse, l'Inde en deçà du Gange et de la Tartarie, ce qui est limitrophe de la Perse et de l'Inde

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Prémière partie de la carte d'Asie : contenant la Turquie, l'Arabie, la Perse, l'Inde en deçà du Gange et de la Tartarie, ce qui est limitrophe de la Perse et de l'Inde
L'éminent cartographe français Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville (1697−1782) fut réputé pour sa minutie et son exactitude. Sa méthode consistait à collecter et comparer autant de sources d'informations géographiques que possible, puis à corriger et republier les cartes au fur et à mesure que de nouvelles données étaient disponibles. D'Anville finit par compter dans sa collection personnelle un total de près de 9 000 cartes. Cette carte d'Anville, datant de 1751, montre la région d'Asie qui s'étend d'ouest en est, de sa frontière avec l'Afrique et l'Europe jusqu'à la majeure partie du sous-continent indien et du Tibet. De courtes annotations décrivent certaines régions de la péninsule arabique comme « très arides » et « recouvertes de sable ». Le Qatar est appelé Catura. La carte indique Kandahar, Kaboul et Hérat, ainsi que l'Afghanistan, bien que son nom soit mal orthographié « Agvanistan ». Les frontières sur cette copie furent tracées à la main avec de l'encre de couleur. Pas moins de 12 échelles de distance sont fournies, témoignant à la fois de la méticulosité d'Anville et du manque de normalisation internationale à cette époque.

Empire d'Alexandre le Grand, et ses campagnes en Europe, en Afrique et particulièrement en Asie

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Empire d'Alexandre le Grand, et ses campagnes en Europe, en Afrique et particulièrement en Asie
Cette carte, publiée à Paris en 1712, montre les routes des expéditions et l'empire d'Alexandre le Grand (356–323 av. J.-C.) en Europe, en Afrique et en Asie. Dans la partie supérieure, un cartouche en forme de médaillon montre les trois continents. La légende numérotée en bas à droite se rapporte à la campagne d'Alexandre sur les rives de l'Hyphase (également appelée rivière Beâs) dans le nord de l'Inde, visible complètement à droite sur la carte. La longue note en latin, dans l'angle supérieur droit, résume la carrière et les conquêtes d'Alexandre, avec des explications reposant sur des sources bibliques, notamment les prophéties du Livre de Daniel et Antiquitates judaicae (Antiquités judaïques) de l'historien du Ier siècle Flavius Josèphe. Les frontières sont accompagnées d'annotations à l'encre de couleur, et trois échelles de distance sont fournies : en 1000 pas (également appelés milles romains), en stades grecs (1 stade = 185−225 mètres env.) et en parasangs persans (mesure de longueur diversement définie entre 3,9 et 5,3 kilomètres). La carte fut réalisée par Pierre Moulart-Sanson (mort en 1730), membre de l'éminente famille de cartographes fondée par Nicolas Sanson (1600−1667).

États du grand seigneur en Asie : empire de Perse, territoire ouzbek, Arabie et Égypte

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États du grand seigneur en Asie : empire de Perse, territoire ouzbek, Arabie et Égypte
Cette carte de 1740 montre les possessions de l'Empire ottoman en Asie (dont les actuels Turquie, Irak et Levant), l'Empire perse (incluant l'Iran, l'Afghanistan, la majeure partie du Pakistan et le Caucase d'aujourd'hui), le pays des Ouzbeks, l'Arabie et l'Égypte. Sur cette copie, les frontières de ces territoires furent colorées à la main. Une note décrit le désert au sud et à l'ouest des actuels Bahreïn, Qatar et Émirats arabes unis comme « sans eau et sans habitations ». Les bancs de perles du sud du golfe Persique sont représentés par des ombres et des points. La région sud-ouest de la péninsule arabique contient deux références bibliques notables, l'une à Moab et l'autre à la reine de Saba. La ville de Moka, sur la mer Rouge, grande exportatrice de café à l'origine du mot « moka », est également indiquée. La carte fut réalisée par Gilles Robert de Vaugondy (1688−1766), éminent géographe français qui hérita des documents topographiques du cartographe Nicolas Sanson et de ses fils, et qui publia des atlas en 1748 et en 1752.

Carte de l'Asie occidentale, 1918−1920 env.

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Carte de l'Asie occidentale, 1918−1920 env.
Cette carte de l'Asie occidentale fut produite par la Société américaine de géographie (en anglais American Geographical Society, AGS) de New York au lendemain de la Première Guerre mondiale. Une carte similaire, appartenant aux collections de la bibliothèque de l'AGS à l'université du Wisconsin à Milwaukee, semble avoir été réalisée par l'AGS pour la délégation américaine envoyée aux négociations de paix de Versailles en 1918−1919. La carte montre la Turquie, la péninsule arabique, la Perse (actuel Iran) et l'Afghanistan, ainsi que l'Irak comme faisant encore partie de la Turquie (Empire ottoman). Les mandats de la Société des Nations pour la Syrie, l'Irak et la Palestine, adoptés à la conférence de paix, ne sont pas dessinés sur la carte. Cette dernière indique le Qatar, appelé El Katr, et Doha et Al Wakrah avec les orthographes Dohah et Wakra. L'Inde (c'est-à-dire l'Inde britannique) inclut l'actuel Pakistan. L'Union soviétique, avec ses républiques en Asie centrale (Turkestan russe), n'était pas encore formée. La carte comporte trois échelles : en miles, en kilomètres et en verstes russes.

Vue de la place principale de Moreno, capitale de la province de Casanare

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Vue de la place principale de Moreno, capitale de la province de Casanare
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820−1902) représente la tranquillité de Moreno (qui deviendra plus tard Paz de Ariporo), petite ville qui était à l'époque la capitale de la province colombienne de Casanare (aujourd'hui le département de Casanare). Comme de nombreux habitants de Moreno étaient éleveurs de bétail, la plupart des maisons étaient disséminées sur une vaste zone rurale. La capitale de Casanare est désormais Yopal. L'aquarelle est le procédé caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population de la Nouvelle-Grenade, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Des mulâtres et un Amérindien à la pêche, province de Casanare

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Des mulâtres et un Amérindien à la pêche, province de Casanare
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820−1902) représente les différentes méthodes de pêche des habitants de la province de Casanare (aujourd'hui le département de Casanare), en Colombie. L'homme identifié comme mulâtre a attrapé un poisson à l'aide d'un hameçon et d'une ligne, tandis que l'Amérindien utilise un arc et une flèche. Un autre pêcheur en arrière-plan tient une canne à pêche. L'aquarelle est le procédé caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population de la Nouvelle-Grenade, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Amérindiens sálivas en train de danser, province de Casanare

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Amérindiens sálivas en train de danser, province de Casanare
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820−1902) représente une scène de danse d'Amérindiens sálivas de la province de Casanare (aujourd'hui le département de Casanare), en Colombie. L'aquarelle est le procédé caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population de la Nouvelle-Grenade, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Village au bord de la rivière Meta, province de Casanare

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Village au bord de la rivière Meta, province de Casanare
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820−1902) représente vraisemblablement une scène de l'une des expéditions de la Comisión Corográfica (Commission chorographique) dans la province de Casanare (aujourd'hui le département de Casanare), en Colombie. Un petit groupe d'indigènes préparent un repas à côté de deux hommes de la commission. L'un d'entre eux consulte une carte, et l'autre examine un fusil. La légende indique que cette scène se déroule au bord de la rivière Meta. L'aquarelle est le procédé caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population de la Nouvelle-Grenade, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Vue du mont de Chita enneigé et des vastes champs de neige près de Güicán, province de Tunja

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Vue du mont de Chita enneigé et des vastes champs de neige près de Güicán, province de Tunja
Cette aquarelle de Carmelo Fernández (1809−1887) représente les montagnes enneigées de Chita, dans la municipalité de Güicán, située dans la province de Tunja (aujourd'hui le département de Boyacá), au nord-est de la Colombie. La majeure partie de Güicán se trouve dans le parc national de la Sierra Nevada del Cocuy, dont plusieurs sommets dépassent 5 000 mètres. Avant la colonisation, les Güicanes de la tribu chibcha habitaient la région. Fernández naquit à San José de Guama, au Venezuela, dans une famille influente (il était le neveu de José Antonio Páez, héros de l'indépendance vénézuélienne et président à trois reprises). Il étudia l'art à New York alors qu'il était encore jeune. Il regagna son pays natal en 1827, puis il servit dans l'armée, période à laquelle il se spécialisa dans les dessins topographiques. L'instabilité politique au Venezuela le poussa à s'installer en 1849 à la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels), où il devint le premier dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique), qui fut cofondée et dirigée par Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne. Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, étudia la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la Nouvelle-Grenade. En 1851−1852, Fernández peignit près de 30 aquarelles dans les provinces au nord-est de Bogotá, notamment Tunja, Pamplona, Ocaña, Socorro, Vélez et Santander. Ces peintures, qui sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie, ont pour sujet les divers groupes ethniques, raciaux et sociaux, ainsi que les paysages physiques variés de la Nouvelle-Grenade. Henry Price (1819−1863) et ultérieurement Manuel María Paz (1820−1902) succédèrent à Fernández au sein de la commission. Ce dernier retourna à Caracas à l'âge de 43 ans, où il vécut la majeure partie du reste de sa vie. En 1873, il produisit son œuvre la plus célèbre, le portrait de Símon Bolívar qui figure sur certaines pièces de monnaie vénézuéliennes.

Vue de la rivière Meta depuis Orocué, près de l'ancienne mission de Macuco, province de Casanare

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Vue de la rivière Meta depuis Orocué, près de l'ancienne mission de Macuco, province de Casanare
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820-1902) représente une scène au bord de la rivière Meta, dans la province de Casanare (l'actuel département de Casanare), en Colombie, dans la région Llanos orientales (plaines orientales). Le port fluvial d'Orocué était situé à proximité de San Miguel de Macuco, une des missions les plus importantes (active de 1730 à 1825 environ) pour les Amérindiens sálivas. La rivière Meta se jette dans l'Orénoque, qui délimite aujourd'hui la frontière entre la Colombie et le Venezuela. Dans cette vaste région faiblement peuplées, les rivières étaient souvent les seules voies de transport. L'aquarelle est le procédé caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population de la Nouvelle-Grenade, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Vue d'ensemble des plaines, province de Casanare

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Vue d'ensemble des plaines, province de Casanare
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820−1902) représente les plaines de la région orientale de la Colombie, vastes prairies dégagées appelées Llanos. Les plaines du nord, faiblement peuplées, se trouvent à l'est de la cordillère des Andes, principalement dans les actuels départements de Casanare et de Vichada, où l'activité économique traditionnelle était l'élevage de bétail. Les Llanos s'étendent également au sud, jusqu'au bassin tropical du fleuve Orénoque et au Venezuela. L'aquarelle est le procédé caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population de la Nouvelle-Grenade, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Vue d'un village au bord de la rivière Meta, province de Casanare

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Vue d'un village au bord de la rivière Meta, province de Casanare
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820−1902) représente des hommes de différents groupes ethniques vivant dans un village non identifié de la province de Casanare (aujourd'hui le département de Casanare), en Colombie. Casanare était à l'époque une région de petits villages ruraux et de fermes de bétail. La légende au bas de l'image indique qu'au nombre de ces personnes se trouvent un zambo (métis d'ascendance amérindienne et africaine), un mestizo (métis d'ascendance caucasienne et amérindienne) et un mulato (métis d'ascendance caucasienne et africaine). L'aquarelle est le procédé caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population de la Nouvelle-Grenade, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.
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