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Secret de la réussite

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Secret de la réussite
Samuel Smiles, médecin et auteur écossais, quitta l'école à l'âge de 14 ans, mais termina par la suite ses études de médecine à l'université d'Édimbourg. Grâce à son ouvrage le plus connu, Self-help (Caractère, conduite et persévérance), traduit ici en arabe par Ya'qub Sarrūf, il devint un auteur à succès et une célébrité. Sarrūf fut l'un des premiers diplômés de l'Université américaine de Beyrouth. Figure importante de la renaissance arabe de la seconde moitié du XIXe siècle, il fut récompensé par son alma mater d'un doctorat honoraire en 1890. En tant qu'éditeur, Ṣarrūf fonda les revues d'intérêt général al-Muqtaṭaf et al-Muqaṭṭam, respectivement en 1876 et 1889. Il fut également un traducteur actif. Son ouvrage Secret de la réussite prône l'autonomie comme la clé d'une vie de progrès et de prospérité. Le livre contient des biographies de personnalités notables, racontant l'histoire de leur réussite. Dans cette édition, l'auteur a ajouté des commentaires et des proverbes arabes pertinents. Elle comporte également des annexes et un glossaire de termes anglais. L'ouvrage parut initialement à Beyrouth en 1880. Cette deuxième édition révisée, publiée en 1886 à l'imprimerie Muqtataf au Caire, inclut des proverbes, des citations, et des biographies de personnages célèbres accomplis d'Orient et d'Occident.

Résumé de l'histoire des Arabes

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Résumé de l'histoire des Arabes
Le Français Louis-Amélie Sédillot devint astronome et orientaliste, encouragé par son père Jean-Jacques Sédillot à poursuivre les mêmes intérêts que lui. Sédillot fils traduisit et publia des ouvrages d'astronomie arabes. Khulasat Tarikh al-'Arab (Résumé de l'histoire des Arabes) est une traduction et une adaptation par 'Ali Mubārak Pasha d'Histoire des Arabes de Louis-Amélie Sédillot. Mubārak est reconnu comme le père de l'éducation moderne en Égypte. Né dans un village rural de la région du delta du Nil, il protesta contre la qualité des enseignements au début de sa scolarité. Après plusieurs années scolaires insatisfaisantes au Caire, il finit par choisir une éducation dans les sciences militaires au Caire et en France. Des années plus tard, il revint en Égypte pour servir en tant qu'ingénieur civil, puis il devint responsable de la réforme du système scolaire rudimentaire égyptien. Il est également connu pour avoir fondé la Bibliothèque et archives nationales d'Égypte. Les monarques égyptiens lui accordèrent le titre de basha (pacha), désignant le plus haut rang de l'administration civile ou la reconnaissance d'un accomplissement extraordinaire dans le service public. Ce titre n'impliquait pas de statut de noblesse et n'était pas héréditaire, sauf pour les hommes de la dynastie de Méhémet Ali Pasha. Khulasat Tarikh al-'Arab est un aperçu de l'histoire arabe, avec une table des matières, une introduction par Mubarak et un index. L'ouvrage traite d'abord de la géographie de l'Arabie et de l'histoire arabe avant le prophète Mahomet, puis il aborde les coutumes arabes et les réalisations de la civilisation arabe jusqu'à l'invasion napoléonienne de 1798. Il fut publié en 1892 à l'imprimerie Muḥammad Mustafa au Caire.

Essais littéraires d'auteurs arabes classiques

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Essais littéraires d'auteurs arabes classiques
L'érudit jésuite Louis Cheikho naquit à Mardin, en Turquie. Formé à l'école jésuite de Ghazīr, au Liban, il demeura associé tout au long de sa vie au séminaire et à l'institution qui lui succéda à Beyrouth, l'Université Saint-Joseph. Cheikho étudia en Europe, et il finit par acquérir une renommée mondiale comme sémite et autorité sur le christianisme oriental. En 1898, il fonda le journal Al-Machriq, ressource majeure pour les érudits dans ces domaines, incluant des suppléments des revues Mélanges de l'Université Saint-Joseph et Proche-Orient chrétien des mêmes éditeurs. L'œuvre présentée ici, 'Ilm al-Adab (Essais littéraires d'auteurs arabes classiques), est le second de deux volumes contenant des commentaires des principales autorités sur le discours public et rhétorique, telles qu'Averroès, Avicenne et Ibn Khaldoun. La deuxième moitié de l'ouvrage est consacrée à la poétique. Cheikho ouvre le sujet par une discussion sur des commentaires formulés par Averroès sur Aristote. Il aborde ensuite les différents objectifs du poète, notamment l'éloge, la persuasion, l'apologie et le ridicule, chacun accompagné d'exemples. Malgré sa stature en tant qu'érudit, Cheikho fut critiqué à cause de plusieurs aspects de son ouvrage qui, selon certains, est entaché d'esprit de clocher et de parti pris. Soigneusement imprimé, 'Ilm al-Adab contient tous les points-voyelles, des notes de bas de page et une indexation.

Recueil de poésie

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Recueil de poésie
Né dans l'actuelle province orientale de l'Arabie saoudite, 'Ali ibn al-Muqarrab (1176 ou 1177−1231 ou 1232) eut une vie aventureuse, mêlant intrigue politique, monde des affaires et carrière littéraire. Écrivant au début XIIIe siècle, il est considéré comme l'un des derniers poètes avant l'époque moderne à avoir composé dans le style classique. Son ouvrage présenté ici, intitulé Diwan (Recueil de poésie), est très apprécié pour ses qualités historiques et littéraires. Il s'agit d'une source majeure pour non seulement la géographie et l'histoire, mais également la généalogie et les informations sur les conditions sociales et culturelles de sa région natale. La tribu d'Al-Muqarrab, appelée al-'Uyuni, régna sur des régions de la côte de la péninsule arabique pendant plus de 150 ans, du XIe au XIIIe siècle. Après l'échec de ses ambitions politiques, al-Muqarrab s'enfuit à Bagdad et Mossoul (aujourd'hui en Irak). L'historien 'Abd al-Khalaq al-Janbi aborde les qualités et les faiblesses d'al-Muqarrab en tant qu'historien, et il souligne la confusion dans des ouvrages de référence concernant son nom et certaines œuvres qui lui ont été attribuées. De nombreuses bibliothèques occidentales et moyen-orientales possèdent des manuscrits de Diwan. Cette édition fut imprimée à La Mecque en 1889, puis réimprimée à Bombay en 1892.

Histoire de la littérature arabe

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Histoire de la littérature arabe
Jorge Zaydan naquit à Beyrouth, au Liban, dans une famille syrienne orthodoxe modeste. Après une expérience médiocre dans des écoles locales, il s'installa en Égypte pour étudier à la faculté de médecine d'al-Qaṣr al-'Aynī, spécialité qu'il abandonna pour une carrière dans la littérature et l'édition. Il fonda l'imprimerie et maison d'édition Dar al-Hilal, puis il créa en 1892 la revue hebdomadaire al-Hilal, qui paraît encore aujourd'hui. Le journal al-Ahram et la revue al-Hilal devinrent les publications les plus durables et influentes soutenant les causes nationales égyptiennes et le développement de la modernisation basé sur les modèles occidentaux. Zaydan fut l'une des figures les plus importantes de sa génération dans le milieu de la presse. Avec Zaydan comme rédacteur en chef, éditeur et contributeur, al-Hilal fut diffusé auprès d'un large public dans la région. Son engagement pour la fierté nationale, sa curiosité intellectuelle et son style entrepreneurial énergique sont inspirés du livre Self-Help (Caractère, conduite et persévérance) de l'auteur écossais Samuel Smiles, qui fut traduit en arabe en 1886. Zaydan ne se limita pas à l'édition de journaux populaires. Son ouvrage Histoire de la littérature arabe est composé de quatre volumes. Il s'agit ici des deux premiers volumes, reliés ensemble, couvrant la période préislamique au XIe siècle. Dans sa quête de modernisation, Zaydan allait à l'encontre de certains contemporains qui l'accusaient de franc-maçonnerie. L'ouvrage est illustré de graphiques provenant de sources européennes. Chaque volume contient une table des matières et une liste de prix des livres de Zaydan disponibles à la vente, en personne ou par courrier. Ces caractéristiques modernes confèrent au livre une touche novatrice très différente de la tradition des manuscrits ou des anciens ouvrages de l'imprimerie de Boulaq.

Guide de l'étudiant

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Guide de l'étudiant
Zakarīyā ibn Muḥammad al-Anṣārī, juriste chaféite, professeur et soufi, naquit en Égypte et étudia à al-Azhar, centre d'enseignement islamique sunnite au Caire. Au cours de sa longue carrière (il vécut 100 ans environ), al-Anṣārī occupa de nombreuses fonctions en tant que juge et autorité soufie. Il fut une figure majeure de la jurisprudence sunnite médiévale. Il étudia auprès des plus grands professeurs de l'époque, influença les générations suivantes et reçut le titre honorifique de cheikh al-Islam. Manhaj al-Tullāb (Guide de l'étudiant) est son abrégé de l'œuvre de Nawawī intitulée Minhaj, référence juridique majeure du XIIIe siècle. Des commentaires plus longs par de nombreux auteurs s'ensuivirent, et cet ouvrage devint un texte didactique standard souvent réimprimé, notamment à l'imprimerie de Boulaq. Cette imprimerie fut l'une des principales institutions établies par le suzerain visionnaire Méhémet Ali (règne : 1805−1849). Fondée sur la base de principes administratifs modernes, elle permit au gouvernement et aux personnes privées de produire des ouvrages de sciences, d'ingénierie et d'histoire, ainsi que des classiques littéraires et islamiques. Cet exemplaire fut imprimé à l'imprimerie de Boulaq en 1868 sous la supervision de son directeur Husayn Husni. L'apparence, la typographie, le papier et l'organisation du livre permettent de déterminer sans l'ombre d'un doute qu'il fut produit dans cette célèbre imprimerie. Le colophon, typique de l'époque, contient un long panégyrique dédié à Isma’il Pasha, souverain d'Égypte.

Ukraine

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Ukraine
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Ukraine est le numéro 52 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. L'étude présentée ici parut à une époque très importante de l'histoire de l'Ukraine. Après la Révolution russe de 1917, les forces politiques du pays réclamèrent l'autonomie auprès de la Russie, qui accorda par la suite son indépendance totale. Une république ukrainienne fut déclarée en novembre 1917, et l'Ukraine conclut en février 1818 un traité de paix séparé avec l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie, la Bulgarie et la Turquie. Cette étude aborde le développement d'une identité nationale ukrainienne depuis le XVIIe siècle, le nationalisme ukrainien, les relations de l'Ukraine avec la Russie, la Pologne et la Roumanie, ainsi que l'histoire des pogroms contre la grande population juive du pays. Les annexes contiennent une analyse de la population ukrainienne et du nombre d'Ukrainiens vivant dans l'Empire russe (et en Autriche-Hongrie, et aux États-Unis), et le texte du traité de Brest-Litovsk de 1918 entre la République populaire ukrainienne et les Empires centraux. À la suite de la Première Guerre mondiale, qui s'acheva par la défaite de l'Allemagne, l'Ukraine fut rattachée à l'Union soviétique et ne regagna son indépendance de la Russie qu'en 1991.

Haute-Silésie

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Haute-Silésie
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Haute-Silésie est le numéro 40 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. La Haute-Silésie, également appelée Opole, était l'un des trois districts administratifs de la province prussienne de Silésie, les deux autres étant Breslau et Legnica. Selon le recensement de 1910, la population totale de la Haute-Silésie s'élevait à près de 2 207 000 habitants, dont environ 1 250 000 Polonais ethniques. À l'époque, il n'existait pas de Pologne indépendante, et l'étude présentée ici cite un passage des mémoires de l'ancien chancelier Otto von Bismarck expliquant que l'inquiétude quant à la minorité polonaise en Silésie fut l'une des raisons qui « nous força à éviter le plus longtemps possible de soulever la question polonaise ». La partie sur les conditions économiques souligne l'importance de la Haute-Silésie pour l'industrie allemande, qui reposait essentiellement sur la production de charbon du vaste bassin houiller s'étendant au-delà des frontières, jusque dans les régions appelées à cette période Silésie autrichienne et Pologne russe. Après la Première Guerre mondiale, la Haute-Silésie fut rattachée à l'État polonais reconstitué.

Abyssinie

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Abyssinie
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Abyssinie est le numéro 129 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Les parties du livre présenté ici sont notamment consacrées à la géographie physique et politique, à l'histoire politique, et aux conditions sociales, politiques et économiques. Cette étude fournit un résumé de l'histoire de l'Abyssinie (actuelle Éthiopie) de ses origines, lors de l'époque biblique, jusqu'au règne de l'empereur Menelik II (1889−1913) et sa victoire sur l'Italie pendant la guerre de 1895−1896, en passant par les premiers contacts avec les Européens au XVIIIe siècle. Elle indique que « la reconnaissance sans réserve de l'indépendance absolue de l'Empire éthiopien en tant qu'État souverain et autonome » fut l'une des principales conséquences du traité de paix de 1896 avec l'Italie. Le livre aborde l'Église éthiopienne et ses relations avec l'Église copte d'Égypte, et les minorités musulmanes, juives et animistes établies dans le pays. La partie sur l'économie insiste sur le faible niveau de productivité agricole et industrielle, et le système foncier féodal. Le commerce extérieur commençait à se développer, les exportations majeures étant les grains de café et les peaux de bétail.

Pologne autrichienne

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Pologne autrichienne
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Pologne autrichienne est le numéro 46 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. La Pologne autrichienne, dont la majeure partie était appelée Galicie, passa sous le contrôle de l'Autriche lors de la première partition de la Pologne en 1772. La province de Galicie s'agrandit grâce à l'ajout de plusieurs districts en vertu des termes du traité de Vienne de 1815. Le territoire atteignit son apogée en 1846 lorsque la ville de Cracovie et ses environs immédiats, devenus une république indépendante en 1815 sous l'égide de la Russie, de la Prusse et de l'Autriche (« le dernier vestige de l'ancienne Pologne libre »), furent annexés par l'Autriche. Selon le recensement de 1910, la Galicie comptait 8 025 000 habitants, dont 4 672 000 parlaient le polonais, 3 208 000 le petit-russien (c'est-à-dire, l'ukrainien ou le ruthène) et 96 000 l'allemand. Les juifs, 872 000 au total, constituaient près de 11 % de la population. L'étude souligne que « la Galicie possède la plus grande population agricole d'Europe », et que cette pression sur la terre a entraîné une émigration massive vers les États-Unis. Après la Première Guerre mondiale, la Galicie fut rattachée à l'État polonais indépendant rétabli.

Bessarabie

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Bessarabie
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Bessarabie est le numéro 51 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Lorsque l'étude présentée ici fut réalisée, la Bessarabie (aujourd'hui en Moldavie et en Ukraine) faisait partie de l'Empire russe. La partie sur l'histoire retrace les siècles de rivalité entre les Empires russe et turc pour le contrôle du territoire, qui fut finalement cédé à la Russie au XIXe siècle. Elle souligne la grande diversité ethnique et linguistique de la province, dont la population était constituée de Roumains, d'Ukrainiens, de Russes, de juifs, d'Allemands, de Bulgares, de Gagaouzes (peuple turc), de Polonais, de Grecs, de Tziganes (Roms), d'Albanais et d'Arméniens. Un tableau basé sur le recensement russe de 1897 indique pour chaque district le pourcentage et le nombre d'habitants issus des principaux groupes ethniques. La partie sur l'économie souligne le caractère agricole de la province, notant que « la Bessarabie est l'une des provinces les plus fertiles de Russie, avec un sol essentiellement composé de terre noire ». Après la Révolution russe de 1917, la Bessarabie déclara son indépendance de la Russie et vota en faveur du rattachement à la Roumanie. Toutefois, la Russie ne reconnut jamais cette adhésion à la Roumanie. En 1940, le gouvernement soviétique fit pression sur la Roumanie, et annexa la Bessarabie et la région septentrionale de la Bucovine, territoires que l'Union soviétique contrôla jusqu'à son effondrement en 1991.

Bucovine

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Bucovine
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Bucovine est le numéro 5 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Lorsque l'étude présentée ici fut réalisée, la Bucovine, région du sud-est de l'Europe, aujourd'hui en Ukraine et en Roumanie, faisait partie de l'Empire austro-hongrois. Elle fut annexée par l'Autriche en 1776 après la guerre russo-turque (1768−1774) et la première partition de la Pologne (1772). L'étude indique que la Bucovine « est située sur la grande route migratoire de l'Orient vers l'Occident, et [qu'elle est] donc peuplée d'un mélange étrange de races, encore aujourd'hui ». Les Roumains, les Ukrainiens (Ruthéniens), les Allemands, les juifs, les Polonais et les Magyars comptent parmi les principaux groupes vivant sur le territoire (officiellement un duché autonome administré comme une terre de la Couronne d'Autriche). Ses industries majeures étaient l'agriculture et la sylviculture. L'Autriche céda la province à la Roumanie après la Première Guerre mondiale. En 1940, le gouvernement soviétique fit pression sur la Roumanie et annexa la région septentrionale de la Bucovine (ainsi que la Bessarabie), territoire que l'Union soviétique contrôla jusqu'à son effondrement en 1991.

Carniole, Carinthie et Styrie

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Carniole, Carinthie et Styrie
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Carniole, Carinthie et Styrie est le numéro 9 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919.La Carniole, la Carinthie et la Styrie, provinces de l'ancien Empire austro-hongrois, passèrent sous le contrôle des Habsbourg dès les XIIIe et XIVe siècles. Ces trois territoires sont situés dans les montagnes les plus à l'est des Alpes, ou à proximité, notamment dans les Alpes juliennes. Le livre contient des parties sur la géographie physique et politique, l'histoire politique et les conditions économiques, abordées séparément pour chacune des trois provinces. Pour les conditions sociales et politiques, les lecteurs doivent se reporter au numéro 13 de la série, intitulé Les Slovènes. Les économies de ces provinces étaient dominées par l'agriculture et un système de régime foncier basé sur de petits propriétaires paysans. La sylviculture était également une industrie importante. Après la Première Guerre mondiale, la Carniole fut rattachée au Royaume des Serbes, Croates et Slovènes (la Yougoslavie à partir de 1929) récemment créé, tandis que les deux autres provinces furent cédées à l'Autriche. La Carniole fait aujourd'hui partie de la Slovénie, et la Carinthie et la Styrie comptent parmi les neufs États de la République fédérale d'Autriche.

Courlande, Livonie et Estonie

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Courlande, Livonie et Estonie
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Courlande, Livonie et Estonie est le numéro 50 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919.La Courlande, la Livonie et l'Estonie, également appelées (principalement en Allemagne et en Scandinavie) Kurland, Livland et Estland, étaient trois provinces baltiques de l'Empire russe correspondant approximativement aux actuelles Lettonie (Courlande et Livonie) et Estonie. Les parties du livre sont notamment consacrées à la géographie physique et politique, à l'histoire politique, et aux conditions sociales, politiques et économiques. L'étude retrace la dominance successive des provinces par l'ordre teutonique aux XIVe et XVe siècles, par la Suède et la Pologne aux XVIe et XVIIe siècles, et par la Russie à partir du début du XVIIIe siècle. Elle souligne l'importance des Germano-Baltes, descendants des premiers chevaliers teutoniques, qui constituaient l'élite culturelle des trois provinces possédant la plupart des richesses. La Courlande, la Livonie et l'Estonie furent également les seules régions de l'Empire russe dont la population était majoritairement protestante (luthérienne). La Lettonie et l'Estonie obtinrent leur indépendance auprès de la Russie après la Première Guerre mondiale et la Révolution russe. En 1940, elles furent annexées par l'Union soviétique, mais elles regagnèrent leur indépendance en 1991.

Croatie-Slavonie et Fiume

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Croatie-Slavonie et Fiume
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Croatie-Slavonie et Fiume est le numéro 8 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. La Croatie-Slavonie et Fiume, principal accès à la mer de la Hongrie, firent partie de l'Empire austro-hongrois jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale. L'annexe de l'étude présentée ici contient des extraits de la nagoda (accord), document signé en 1868 définissant les dispositions constitutionnelles complexes adoptées entre la Hongrie, la Croatie-Slavonie (territoire hongrois historiquement inclus dans les terres de la Couronne de saint Étienne) et la Dalmatie (une terre de la Couronne d'Autriche). Ensemble, ces territoires formaient un « royaume triunitaire ». Fiume (aujourd'hui Rijeka, en Croatie), port important autrefois inclus dans l'empire de Charlemagne, fut directement cédé à la Hongrie. Après la Première Guerre mondiale, ces territoires furent rattachés au Royaume des Serbes, Croates et Slovènes (la Yougoslavie à partir de 1929) récemment créé, mais Fiume passa sous le contrôle de l'Italie en 1924. Aujourd'hui, ils font tous partie de la République de Croatie. Les parties du livre sont notamment consacrées à la géographie physique et politique, à l'histoire politique, et aux conditions sociales, politiques et économiques. L'étude souligne l'importance économique du port de Fiume et des lignes de chemin de fer le reliant à l'intérieur de l'Empire. Une note sur les noms de lieux en Croatie-Slavonie indique les noms des villes majeures en croate, en magyar (hongrois), en allemand et en italien.

La colonisation allemande

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La colonisation allemande
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. La colonisation allemande est le numéro 42 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. La première partie du livre présenté ici traite des antécédents de la colonisation allemande moderne, notamment l'histoire des migrations allemandes en Europe, l'émigration au Brésil, aux États-Unis et dans d'autres pays du Nouveau Monde, ainsi que le rôle, entre autres, des missionnaires, des explorateurs et des sociétés scientifiques dans l'éveil de l'intérêt allemand pour la colonisation. La seconde partie est consacrée au débat qui eut lieu à la fin du XIXe siècle en Allemagne concernant la colonisation, abordant la réticence du chancelier Otto von Bismarck à s'impliquer dans les entreprises coloniales et les contre-arguments des défenseurs d'une politique coloniale. La troisième partie décrit le rôle de l'Allemagne dans la « ruée vers l'Afrique » des Européens, et des développements tels que le traité anglo-portugais de 1884 et le Congrès de Berlin de 1884−1885. La quatrième partie porte sur l'acquisition allemande des colonies de l'Afrique du Sud-Ouest, du Togo et du Cameroun, de l'Afrique orientale allemande, de la Nouvelle-Guinée et de certaines îles du Pacifique, et du protectorat de Kiautschou, en Chine. La dernière partie couvre l'administration de ces territoires, initialement par le ministère des Affaires étrangères allemand (1890−1907), puis par le Bureau colonial (1907−1914). Le livre, un des volumes les plus longs de la série, offre une introduction concise mais détaillée sur le sujet. En vertu de l'accord de paix au lendemain de la guerre, l'Allemagne perdit toutes ses colonies.

Le mouvement yougoslave

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Le mouvement yougoslave
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Le mouvement yougoslave est le numéro 14 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. La première partie de l'étude présentée ici porte sur le développement du mouvement yougoslave avant l'éclatement de la Première Guerre mondiale. Elle aborde des thèmes tels que la « race yougoslave », définie comme incluant les Slovènes, les Serbes et les Croates, et l'émergence d'une conscience nationale yougoslave chez les peuples slaves du sud de l'Empire austro-hongrois. Elle met l'accent sur les origines intellectuelles et littéraires du mouvement yougoslave qui, « après être longtemps resté à l'écart de l'agitation politique et même des objectifs politiques concrets, est difficile à comprendre par les Anglo-Saxons ». La seconde partie de l'étude est consacrée à des événements qui se déroulèrent pendant la Première Guerre mondiale, notamment la répression par l'Autriche-Hongrie de ses citoyens d'ethnie slave du sud, et la compassion des Slovènes et des Croates à l'égard de la Serbie, ennemie jurée de l'Autriche durant la guerre. L'étude se conclut par des observations sur les perspectives d'avenir et les problèmes du nouvel État sud-slave (le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes ; la Yougoslavie à partir de 1929) établi en vertu du traité de Versailles. L'annexe contient le texte d'importants documents, dont celui du pacte de Corfou, publié à Londres en juillet 1917 par le Comité yougoslave proclamant, qu'après la guerre, les Serbes, les Croates et les Slovènes formeraient un royaume uni sous l'autorité de la maison royale de Serbie.

Luxembourg et Limbourg

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Luxembourg et Limbourg
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Luxembourg et Limbourg est le numéro 27 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. La première partie de l'étude présentée ici porte sur l'histoire politique et les conditions sociales et politiques du Grand-Duché de Luxembourg, État européen indépendant dont les origines remontent au XIIIe siècle. En 1814, alors que s'achevaient les guerres napoléoniennes, le Luxembourg fut créé en tant que grand-duché sous la souveraineté de la Maison d'Orange-Nassau (maison régnante des Pays-Bas) et fut intégré à la Confédération germanique. À la conférence de Londres en mai 1867, le lien entre la Confédération germanique et le Luxembourg fut rompu, et ce dernier devint un État neutre sous la garantie collective des grandes puissances. En août 1914, au début de la Première Guerre mondiale, l'armée allemande viola la neutralité du Luxembourg et occupa le grand-duché. La seconde partie, beaucoup plus courte, aborde la province de Limbourg, bande de terre bordée à l'ouest par la Meuse et à l'est par la Prusse, qui fut acquise par les Pays-Bas auprès de la Belgique dans les années 1830. L'annexe contient des extraits de 18 traités et accords distincts signés entre 1783 et 1883 concernant le statut territorial et politique du Luxembourg et de Limbourg.

Neutralité de la Belgique

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Neutralité de la Belgique
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Neutralité de la Belgique est le numéro 29 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Le Royaume de Belgique fut établi en 1831, après que les provinces du sud des Pays-Bas se révoltèrent et obtinrent la reconnaissance internationale de leur indépendance, déclarée en octobre 1830. En vertu du traité du 15 novembre 1831, les cinq grandes puissances européennes, la Grande-Bretagne, la France, l'Autriche, la Prusse et la Russie, garantirent la neutralité perpétuelle du nouveau royaume, ainsi que l'intégrité et l'inviolabilité de ses territoires. Initialement créée comme une zone tampon contre une éventuelle agression française, la Belgique neutre devint l'un des piliers de l'ordre pacifique européen pendant le reste du XIXe siècle et au tournant du XXe. En août 1914, au début de la Première Guerre mondiale, l'Allemagne envahit et occupa la Belgique en violation du traité de 1831. Cette étude est une analyse détaillée de la neutralité belge au regard du droit international. Elle réfute les arguments avancés par les juristes allemands justifiant l'invasion. La violation par l'Allemagne de la neutralité belge compta parmi les facteurs majeurs qui poussèrent la Grande-Bretagne à entrer en guerre aux côtés de la France et de la Russie.

Pologne : résumé historique général, 1569-1815

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Pologne : résumé historique général, 1569-1815
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Pologne : résumé historique général, 1569-1815 est le numéro 43 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Le livre présenté ici offre un aperçu de l'histoire de la Pologne à partir du XVIe siècle, à une époque où l'État polonais « comprenait au moins quatre ou cinq fois plus de territoires qu'aujourd'hui », jusqu'à la troisième partition du pays, en 1795, lorsque la Pologne indépendante cessa d'exister, décision confirmée sous une forme modifiée par le Congrès de Vienne (1815). L'étude est organisée selon les quatre parties suivantes : « Période I (1569−1632) La réaction catholique », « Période II (1632−1668) Les guerres cosaques », « Période III (1669−1772) L'ascendant russe sur la première partition de la Pologne » et « Période IV (1772−1815) Les partitions et l'accord de 1815 ». Entre les périodes III et IV, une brève discussion intitulée « Causes de l'effondrement » suggère parmi les causes : (1) la politique russe, (2) la politique agressive de Frédéric le Grand (de Prusse), qui « déposséda finalement la Pologne de ses provinces les plus vitales », (3) la fragilité d'un point de vue stratégique des frontières polonaises, à l'exception des Carpates au sud, (4) les déséquilibres de la société polonaise et (5) l'état de l'organisation politique. Concernant cette dernière raison, l'étude souligne que « les tendances républicaines de la Pologne étaient purement nominales, et que le pays était en réalité une oligarchie agitée». À la conférence de paix de Paris, un État polonais indépendant fut recréé à partir de territoires précédemment cédés par l'Autriche, la Prusse et la Russie.
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