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Pologne prussienne

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Pologne prussienne
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Pologne prussienne est le numéro 45 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. La Pologne prussienne, également appelée province de Poznanie ou grand-duché de Posen, faisait partie de l'ancien Royaume de Pologne acquis par la Prusse lors des partitions de la Pologne (1772−1795). Le grand-duché était bordé par les provinces prussiennes de Prusse occidentale au nord, de Brandebourg à l'ouest, de Silésie à l'ouest et au sud, et par la Pologne russe à l'est. Selon le recensement de 1910, la population de Poznanie s'élevait à 2 099 831 habitants, dont 61,46 % de Polonais. L'étude présentée ici souligne la persistance de la conscience nationale polonaise, comme le reflétèrent l'insurrection de 1846 et la montée d'un mouvement séparatiste en Poznanie. La politique de la Prusse (et de l'Allemagne après 1871) était celle d'une germanisation et d'une attaque générale contre les droits des Polonais et des catholiques. Dans les écoles nationales, les enfants polonais recevaient une éducation en allemand, et des mesures furent instituées pour permettre le transfert aux Allemands des terres appartenant aux Polonais. Après la Première Guerre mondiale, la Pologne prussienne fut rattachée à l'État polonais rétabli. Un volume associé de la série, le numéro 39, intitulé Prusse orientale et Prusse occidentale, aborde la politique allemande à l'égard des Polonais vivant dans ces provinces.

La question de l'Escaut

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La question de l'Escaut
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. La question de l'Escaut est le numéro 28 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. L'étude présentée ici est consacrée à l'histoire des dispositions juridiques internationales relatives à l'Escaut occidental, cours d'eau qui donne au port d'Anvers un point d'accès maritime. En vertu du traité de Münster (1648), reconnaissant l'indépendance des sept Provinces-Unies des Pays-Bas (également appelées République néerlandaise) vis-à-vis de l'Espagne, la rive sud de l'Escaut occidental fut cédée aux Néerlandais. Les Néerlandais, auxquels le fleuve appartenait désormais, refusèrent à Anvers son accès à la mer, servant ainsi leurs intérêts commerciaux et stratégiques. Cette mesure fut effective jusque dans les années 1790, lorsque la France envahit les Pays-Bas et ouvrit par la suite le fleuve au commerce. Les Néerlandais regagnèrent le contrôle exclusif du fleuve en 1815, après les guerres napoléoniennes. Avec la séparation de la Belgique et des Pays-Bas en 1831, la question du contrôle du fleuve fut à nouveau soulevée. Selon les dispositions négociées par les grandes puissances en 1839, les Pays-Bas conservèrent la souveraineté des deux rives de l'Escaut occidental, mais le fleuve proprement dit fut déclaré cours d'eau international sur lequel le libre commerce était garanti. Ces dispositions restèrent en vigueur jusqu'à l'éclatement de la Première Guerre mondiale en 1914. Trois notes supplémentaires abordent les traités internationaux régissant la fortification d'Anvers et du port néerlandais de Flessingue, ainsi que le droit des Néerlandais de contrôler le trafic maritime sur l'Escaut occidental.

Roumanie

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Roumanie
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Roumanie est le numéro 23 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Les parties du livre présenté ici sont notamment consacrées à la géographie physique et politique, à l'histoire politique, et aux conditions sociales, politiques et économiques. Longtemps sous le contrôle de l'Empire ottoman, la Roumanie déclara le 21 mai 1877 son indépendance, que les grandes puissances reconnurent au Congrès de Berlin de 1878. Elle conclut une alliance défensive secrète avec l'Autriche-Hongrie en 1883, mais elle changea d'allégeance durant la Première Guerre mondiale et entra en guerre aux côtés de la Russie en août 1916. Le pays fut à une époque une monarchie constitutionnelle, dirigée par le roi Charles Ier, dans laquelle l'Église orthodoxe était la religion d'État officielle. Une note ajoutée à la partie sur l'histoire politique fait mention des traités internationaux régissant la navigation sur le Danube, qui se jette dans la mer Noire depuis la Roumanie. La partie sur l'économie souligne l'importance croissante du secteur pétrolier au cours de la décennie précédant la Première Guerre mondiale, lorsque la production de pétrole brut passa de 493 000 tonnes métriques en 1904 à 1 847 000 tonnes métriques en 1913.

Pologne russe, Lituanie et Russie blanche

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Pologne russe, Lituanie et Russie blanche
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Pologne russe, Lituanie et Russie blanche est le numéro 44 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. L'étude présentée ici porte sur certaines régions du Royaume de Pologne, que la Russie acquit lors des partitions de la Pologne au XVIIIe siècle (et de la confirmation de ces partitions en 1815 au Congrès de Vienne), sur trois provinces lituaniennes de l'Empire russe (Hrodno, Kaunas et Vilnius) et trois provinces (Vitebsk, Moguilev et Minsk) appelées Russie blanche (l'actuelle Biélorussie). Les parties du livre sont notamment consacrées à la géographie physique et politique, à l'histoire politique, et aux conditions sociales, politiques et économiques. En 1914, la Pologne russe comptait au total 13 335 400 habitants, dont 75 % de Polonais. Les populations minoritaires incluaient les juifs, les Allemands, les Lituaniens et les Ukrainiens (Ruthéniens). En Lituanie et en Russie blanche, la plupart des 12 000 000 d'habitants étaient biélorusses, juifs et lituaniens. La plus grande partie de l'étude est consacrée au futur de cette région très diversifiée du point de vue linguistique et ethnique. À la convention de Pétrograd (Saint-Pétersbourg) en mai 1917, le Conseil national lituanien lança un appel à l'indépendance de la Lituanie, tandis que les partis politiques polonais émirent une déclaration réclamant la création d'une union polono-lituanienne. L'étude analyse les avantages de ces positions antagonistes et les possibilités d'un conflit avec la Russie en cas d'adoption des propositions polonaises. Après la conférence de paix de Paris, la Pologne et la Lituanie redevinrent des États souverains distincts. L'annexe contient les textes (en français) des déclarations lituaniennes et polonaises sur leur indépendance après la guerre.

Le Spitzberg

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Le Spitzberg
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Le Spitzberg est le numéro 36 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Le Spitzberg (aujourd'hui plus connu sous le nom de Svalbard) est un archipel situé dans l'océan Arctique, au nord de la Norvège et à l'est du Groenland. L'étude présentée ici aborde notamment la géographie physique et politique, les conditions économiques et l'histoire politique, avec une partie contenant des observations d'ordre général à la fin du livre. La partie sur l'histoire politique décrit brièvement la découverte et l'exploration des îles, ainsi que l'implication de la Grande-Bretagne, de la Russie et des pays scandinaves dans la région. Lorsque l'étude fut réalisée, la Grande-Bretagne, la Norvège, la Suède et la Russie revendiquaient toutes la souveraineté sur le territoire ou réclamaient des droits commerciaux spéciaux. La dernière partie résume et analyse ces revendications. Dans le traité concernant le Spitzberg, signé en 1920 à la fin de la conférence de paix de Paris, les États-Unis, la Grande-Bretagne, le Danemark, l'Italie, le Japon, la Norvège, les Pays-Bas et la Suède reconnurent que le Spitzberg faisait partie de la Norvège, mais que les îles devaient être démilitarisées et que les citoyens de tous les pays signataires avaient le droit d'y exercer des activités économiques. Comme indiqué dans la partie sur les conditions économiques, la plus importante de ces activités était l'exploitation du charbon. Par la suite, de nombreux autres pays, dont l'Union soviétique (Russie), adhérèrent au traité concernant le Spitzberg (également appelé traité de Svalbard), encore en vigueur aujourd'hui.

Tibet

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Tibet
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Tibet est le numéro 70 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Selon l'étude présentée ici, le Tibet est « le haut plateau d'Asie centrale », mais « l'attribution de son nom et la définition de ses frontières demeurent extrêmement vagues ». À cette époque, les connaissances des Occidentaux sur la géographie du Tibet étaient très limitées. Les parties du livre sont notamment consacrées à la géographie physique et politique, à l'histoire politique et aux conditions économiques. Au début de la partie sur l'histoire politique, une note indique : « Cette partie doit être lue en association avec le numéro 67 de cette série, intitulé Chine. » Cette partie porte sur l'histoire ancienne du Tibet, dont l'introduction du bouddhisme depuis l'Inde en 622, les relations avec l'Empire mongol et avec la Chine sous les mandchous, ainsi que l'extension de la suzeraineté chinoise. Elle traite également de thèmes de l'histoire récente, tels que les relations entre le Tibet et l'Inde britannique, l'expédition britannique à Lhassa en 1903−1904, et la lutte d'influence entre la Grande-Bretagne, la Russie et la Chine au Tibet. En outre, l'étude aborde les négociations tripartites qui se déroulèrent à Simla (Inde) en 1913−1914 entre les représentants des gouvernements chinois, tibétain et britannique. La partie sur les conditions économiques contient une discussion détaillée sur les routes partant de Lhassa, qui « constituent depuis des siècles les lignes de communication traditionnelles vers le monde extérieur, mais qu'il ne s'agit que de routes ou de pistes marquées par des cairns ».

Recueil de sermons, de traités, de formules liturgiques et de canons. Formules liturgiques slaves (monuments de Frisingue)

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Recueil de sermons, de traités, de formules liturgiques et de canons. Formules liturgiques slaves (monuments de Frisingue)
Ce manuscrit, assemblé à Frisingue, en Bavière, sur ordre de l'évêque Abraham (mort en 994), est célèbre pour trois de ses textes : les manuscrits de Frisingue (également appelés monuments, fragments ou feuillets de Frisingue). Ceux-ci sont les premiers textes continus slavons écrits avec des caractères latins et les documents les plus anciens en slovène. Ils contiennent une formule de confession (recto du feuillet 78), un sermon sur le péché et la repentance (verso du feuillet 158−recto du feuillet 161), des formules d'abjuration et de confession, ainsi qu'une prière pénitentielle (verso du feuillet 160−recto du feuillet 161). Le second texte littéraire, le plus important, est considéré comme une paraphrase d'un texte en slavon d'église. De nature religieuse et juridique, les textes slavons et les autres parties du manuscrit rédigés en écriture latine furent probablement réunis pour servir de manuel (pastoral ou pontifical), utile dans un contexte missionnaire, à l'évêque. Les documents juridiques inclus dans le codex concernent un échange de terres en Carinthie, suggérant que le manuscrit fut écrit pendant l'exil d'Abraham dans les Alpes orientales (974−983). Le manuscrit demeura dans la bibliothèque de la cathédrale de Frisingue jusqu'en 1803.

Ouvrages exégétiques

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Ouvrages exégétiques
Ce manuscrit d'ouvrages d'Honorius Augustodunensis (également appelé Honoré d'Autun) est l'un des rares exemples de commentaires illustrés sur le Cantique des Cantiques de l'Ancien Testament, principalement préservés dans des manuscrits produits dans le sud-est de l'Allemagne et en Autriche. Le manuscrit, réalisé en 1170 environ au monastère de Benediktbeuern, en Bavière, contient une page de titre et trois miniatures sur les livres deux à quatre, c'est-à-dire le cycle complet des enluminures. Honorius adopte l'interprétation allégorique du mariage du Christ et de l'Église, thème de l'image de la page de titre. Dans les livres deux à quatre, le mariage allégorique est suivi de quatre époques : ante legem (avant la Loi), représentée par la fille de Pharaon, sub lege (sous la Loi), représentée par la fille de Babylone, sub gratia (sous la grâce), représentée par la Sunamite (femme sulamithe sans nom à qui Salomon déclare son amour dans le Cantique des Cantiques), et sub antichristo (sous l'Antéchrist), représentée par la mandragore. Conformément au texte d'Honorius, la mariée apparaît sous deux formes : l'Ecclésia (l'Église) dans la Nouvelle Jérusalem, ainsi qu'une personnification de l'Église restant dans ce monde, qui incarne toute l'humanité. Honorius, théologien et philosophe, fut actif dans le sud de l'Allemagne durant le premier tiers du XIIe siècle.

Dialogue louant la Sainte Croix

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Dialogue louant la Sainte Croix
Dialogus de laudibus sanctae crucis (Dialogue louant la Sainte Croix), écrit entre 1170 et 1180, appartint autrefois au monastère bénédictin de Saint-Emmeran de Ratisbonne (aujourd'hui Regensburg), en Bavière. Ce manuscrit est le seul à contenir ce texte faisant les louanges de la Croix. Le texte, écrit par un auteur non identifié, se présente sous la forme d'un dialogue didactique entre « magister » et « discipulus », le professeur et un élève. Il raconte l'histoire du salut par la Sainte Croix dans la tradition dite de l'exégèse typologique. Le texte est accompagné d'un cycle pictural complet avec 47 petits dessins au trait exécutés à l'école de Ratisbonne, qui est difficile à localiser, mais qui se situait probablement dans le monastère de Saint-Emmeran ou le couvent de Prüfening. Il s'agit de l'un des plus anciens cycles typologiques encore existants aujourd'hui et d'un ouvrage précurseur de la Biblia pauperum (Bible des pauvres).

Prière de Wessobrunn

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Prière de Wessobrunn
Ce manuscrit, datant du début du IXe siècle, contient Wessobrunner Gebet (Prière de Wessobrunn) et de nombreux autres courts ouvrages. La prière proprement dite, en prose, qui donna son nom au texte dans son ensemble, est précédée d'un poème succinct sur la Création, tentant d'expliquer en neuf lignes de vers allitératifs la création du monde à partir du chaos. Ce petit monument littéraire compte parmi les premiers exemples de poésie écrite en vieux haut-allemand. Il nous est parvenu dans un manuscrit composite (principalement en latin) écrit avant 814 (la mort de Charlemagne est mentionnée sur la dernière page) dans le diocèse d'Augsbourg, en Bavière, plus probablement au monastère de Staffelsee, plutôt que celui de Wessobrunn. Le manuscrit comporte 70 autres textes courts, surtout théologiques. Du verso du feuillet 1 au recto du feuillet 21, le récit de la légende de la Vraie Croix inclut des illustrations primitives, vraisemblablement bavaroises, qui constituent l'un des cycles de contenu non biblique les plus anciens de l'histoire de l'enluminure allemande. Le manuscrit, rédigé en minuscule caroline, témoigne de l'influence de l'écriture anglo-saxonne dans l'utilisation des runes.

Bernard de Clairvaux. Troisième série de maximes, numéro 16. La composition interne et externe de l'homme (fragment) / David d'Augsbourg. Sermon contre les juifs, les païens et les aryens / Quodvultdeus de Carthage (Pseudo-Augustin). Muspilli

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Bernard de Clairvaux. Troisième série de maximes, numéro 16. La composition interne et externe de l'homme (fragment) / David d'Augsbourg. Sermon contre les juifs, les païens et les aryens / Quodvultdeus de Carthage (Pseudo-Augustin). Muspilli
Le poème fragmentaire en vieux haut-allemand « Muspilli », sur le destin de l'âme après la mort, le jour du Jugement dernier et Armageddon, est écrit sur des feuilles vierges et dans les marges d'un manuscrit du sermon pseudo-augustinien Sermo contra Judaeos, Paganos et Arianos (Sermon contre les juifs, les païens et les aryens). Le sermon proprement dit fut réalisé à Salzbourg en minuscule carolingienne, et il contient une dédicace en majuscule rustique (recto du feuillet 120) d'Adalram, archevêque de Salzbourg de 821 à 836, adressée à Ludwig, duc de Bavière (par la suite le roi Louis le Germanique, 843−876). Le sermon est de Quodvultdeus, évêque de Carthage de 437 à 454 environ. Les pseudo-Augustins sont les ouvrages de la main de différents auteurs attribués à tort ou prétendument à saint Augustin d'Hippone.

Lectionnaire des évangiles

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Lectionnaire des évangiles
Ce lectionnaire des évangiles fut créé en 1130 environ. Un lectionnaire est un livre liturgique qui, à la différence des évangéliaires habituels constitués des textes complets des évangiles, comporte uniquement les parties des évangiles utilisées pour les lectures liturgiques au cours de l'année ecclésiastique, présentées dans un ordre chronologique. Le livre contient deux initiales dessinées à la plume et à l'encre, plusieurs initiales décorées à l'encre dorée et argentée, et quatre miniatures de la taille d'une page, chacune représentant un des quatre Évangélistes. Le style et les couleurs des miniatures suivent la tradition de l'enluminure bavaroise, appelée école monastique bavaroise. Ce manuscrit, destiné à l'abbaye d'Altomünster, dans le sud de la Bavière, fut vraisemblablement produit dans l'atelier de l'abbaye bénédictine de Weingarten.

Évangiles de l'année

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Évangiles de l'année
Ce manuscrit luxueusement enluminé est un bel exemple de lectionnaire des évangiles. Un lectionnaire est un livre liturgique qui, à la différence des évangéliaires habituels constitués des textes complets des évangiles, comporte uniquement les parties des évangiles utilisées pour les lectures liturgiques au cours de l'année ecclésiastique, présentées dans un ordre chronologique. Les miniatures du manuscrit représentent les principaux événements de la vie de Jésus-Christ, correspondant aux grandes fêtes religieuses : de la Nativité à l'Ascension, à la descente du Saint-Esprit lors de la Pentecôte. Toutes les miniatures sont décorées d'un magnifique fond doré et encadrées de bandes argentées richement peintes. Le style et les couleurs des miniatures suivent la tradition de l'enluminure bavaroise, appelée école monastique bavaroise. Les jours des fêtes liturgiques de saint Alton et des saints patrons d'Altomünster, Pierre et Paul, font l'objet d'une attention particulière, permettant de conclure que le manuscrit était destiné à l'abbaye d'Altomünster. Il appartient donc probablement à un groupe spécifique de codex créés au scriptorium du lac Tegern au nom d'autres monastères. En 1489, le manuscrit fut orné d'une couverture en métal somptueuse incrustée de pierres semi-précieuses et de cristaux. Sur la première de couverture, la gravure représente l'un des miracles de saint Alton, et la quatrième de couverture arbore le monogramme de Jésus, IHS.

Poèmes de Hrotsvita

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Poèmes de Hrotsvita
Ce manuscrit du XIe siècle est l'unique exemplaire existant encore aujourd'hui contenant le texte complet des œuvres dramatiques et épiques de la première poétesse allemande Hrotsvita de Gandersheim. Les corrections et les notes marginales furent ajoutées par l'humaniste Conrad Celtis, qui utilisa le manuscrit comme modèle d'impression pour son édition des œuvres de Hrotsvita, publiée à Nuremberg en 1501. Le manuscrit appartint autrefois au monastère bénédictin de Saint-Emmeran à Ratisbonne, et il arriva à Munich en 1811. Hrotsvita, chanoinesse au couvent allemand de Gandersheim née en 935 environ, écrivit des poèmes, des récits, des pièces de théâtre et des histoires en latin pendant le règne de l'empereur Otton le Grand (962−973).

Les six livres de l'Hexaëméron (Ouvrage des six jours) d'Ambroise

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Les six livres de l'Hexaëméron (Ouvrage des six jours) d'Ambroise
L'ouvrage de saint Ambroise, Hexaëméron, aborde les six jours de la Création. Dans ce manuscrit, écrit au monastère bénédictin de Saint-Emmeran de Ratisbonne, en Bavière, les six jours sont illustrés par des dessins à la plume, de la taille d'une page, et le cycle se termine par une image du Créateur se reposant lors du septième jour. Les représentations de l'Hexaëméron, comme nouveau sujet de l'enluminure romane, commencèrent à apparaître dès la fin du XIe siècle, particulièrement dans les bibles ou les œuvres liturgiques, telles que les livres de chœur et les missels. Toutefois, l'école d'enluminure de Ratisbonne, à laquelle appartient cette œuvre d'art, fut célèbre pour l'illustration de thèmes théologiques élaborés et, chose peu étonnante, le cycle est ici transmis dans un texte exégétique. Son support privilégié était le dessin au trait, qui atteignit son apogée à Ratisbonne au XIIe siècle. Les dessins de l'Hexaëméron sont impressionnants tant pour les représentations monumentales que l'utilisation raffinée d'encres de couleurs différentes, comme le rouge et le violet, ou le rouge et le brun.

Victorius d'Aquitaine. Martianus Capella. Rémi d'Auxerre. Grégoire le Grand

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Victorius d'Aquitaine. Martianus Capella. Rémi d'Auxerre. Grégoire le Grand
Ce manuscrit débute par un texte d'une page de Victorius d'Aquitaine (Ve siècle). Le reste de l'ouvrage est composé de deux parties. La première, écrite lors de la seconde moitié du XIe siècle, présente une œuvre de Martianus Capella (Ve siècle) sur les sept arts libéraux, puis elle inclut un commentaire important sur ce texte formulé par Rémi d'Auxerre (841−908 env.). Entre le texte et le commentaire, un dessin à la plume, de la taille d'une page, représente de nombreux dieux et démons de l'Antiquité. De par ses caractéristiques stylistiques, cette illustration est généralement attribuée à l'école d'enluminure de Ratisbonne. La deuxième partie du manuscrit (feuillets 56−109), qui contient les homélies de saint Grégoire le Grand (540−604 env.), fut créée vers 1100 dans le sud de l'Allemagne. Le manuscrit appartint autrefois au monastère bénédictin de Saint-Emmeran à Ratisbonne, et il arriva à Munich en 1811.

Vues du Grand Tibet

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Vues du Grand Tibet
Les notes manuscrites présentées ici accompagnent une collection de 50 photographies du Tibet central, acquise auprès de la Société géographique impériale de Russie à Saint-Pétersbourg par la Société américaine de géographie le 2 août 1904. Deux lamas bouddhistes mongols, G.Ts. Tsybikov et Ovché (O.M.) Narzounof, prirent ces photographies lorsqu'ils voyagèrent au Tibet en 1900 et 1901. Les notes furent écrites en russe pour la Société géographique impériale de Russie par Tsybikov, Narzounof et d'autres Mongols qui connaissaient bien le Tibet central. En avril 1904, Alexander Grigoriev, membre correspondant de la Société américaine de géographie, traduisit les notes russes en anglais.

Vue de Lhassa depuis l'est

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Vue de Lhassa depuis l'est
Cette image, intitulée « Vue de Lhassa depuis l'est », est extraite d'une collection de 50 photographies du Tibet central, acquise auprès de la Société géographique impériale de Russie à Saint-Pétersbourg par la Société américaine de géographie en 1904. Le Chakpori (également appelée colline Chagpori, Chiakpori, Chapori, Chakpori, Chaga, ou Chag-pa dans d'autres sources), « montagne de fer », se dresse en arrière-plan, quasiment au centre de l'image, avec le Man-ba-datsan (également Man-bo-datsang ou Vaidurya Ta-tsan), où la médecine tibétaine était enseignée. Le Potala, palais du dalaï-lama, apparaît à droite sur la colline de Marpari. À gauche du Chakpori, derrière un édifice blanc, on distingue à peine la cathédrale de Lhassa (la Grande cathédrale), le Jokhang (Tsokhang ou Ihio). Des bâtiments du Banak sho, quartier des commerçants (souvent appelé Banagshio ou Banashag), sont visibles au premier plan. Deux lamas bouddhistes mongols, G.Ts. Tsybikov et Ovché (O.M.) Narzounof, prirent ces photographies lorsqu'ils voyagèrent au Tibet en 1900 et 1901. Les notes accompagnant les images furent écrites en russe pour la Société géographique impériale de Russie par Tsybikov, Narzounof et d'autres Mongols qui connaissaient bien le Tibet central. En avril 1904, Alexander Grigoriev, membre correspondant de la Société américaine de géographie, traduisit les notes russes en anglais.

Monastère de Séra

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Monastère de Séra
Cette vue d'ensemble depuis le sud du monastère de Séra est extraite d'une collection de 50 photographies du Tibet central, acquise auprès de la Société géographique impériale de Russie à Saint-Pétersbourg par la Société américaine de géographie en 1904. Le monastère est composé de très hauts bâtiments et de trois temples dorés. Dans l'édition de 1899 de son ouvrage Le bouddhisme du Tibet ou lamaïsme, L.A. Waddell raconte : « [Le monastère] est appelé Ser-ra, ou « grêle miséricordieuse ». Son nom aurait été inspiré de la rivalité avec son voisin, « tas de riz  » (monastère de Drepung), car la grêle détruit le riz, et les querelles entre les deux monastères étaient fréquentes. [. . .] Il fut bâti sur un site pittoresque à environ 2,5 kilomètres au nord de Lhassa, sur les bas versants du Tatipu, chaîne de collines arides, célèbre pour ses minerais d'argent, entourant le monastère tel un amphithéâtre ». Deux lamas bouddhistes mongols, G.Ts. Tsybikov et Ovché (O.M.) Narzounof, prirent ces photographies lorsqu'ils voyagèrent au Tibet en 1900 et 1901. Les notes accompagnant les images furent écrites en russe pour la Société géographique impériale de Russie par Tsybikov, Narzounof et d'autres Mongols qui connaissaient bien le Tibet central. En avril 1904, Alexander Grigoriev, membre correspondant de la Société américaine de géographie, traduisit les notes russes en anglais.

Manoir tibétain

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Manoir tibétain
Cette image, intitulée « Manoir tibétain », est extraite d'une collection de 50 photographies du Tibet central, acquise auprès de la Société géographique impériale de Russie à Saint-Pétersbourg par la Société américaine de géographie en 1904. Ce manoir tibétain, au centre de la photographie, est situé près du col de Chakla. Deux lamas bouddhistes mongols, G.Ts. Tsybikov et Ovché (O.M.) Narzounof, prirent ces photographies lorsqu'ils voyagèrent au Tibet en 1900 et 1901. Les notes accompagnant les images furent écrites en russe pour la Société géographique impériale de Russie par Tsybikov, Narzounof et d'autres Mongols qui connaissaient bien le Tibet central. En avril 1904, Alexander Grigoriev, membre correspondant de la Société américaine de géographie, traduisit les notes russes en anglais.
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